Corrigé TD2 : l'entreprise
2 Travail 1 : le choix d'une combinaison de production La production d'un bien ou d'un service nécessite la combinaison de facteurs de production (le travail et le capital en particulier). Dans une société capitaliste où toutes les entreprises sont en concurrence, le but est de produire au moindre coût avec la meilleure qualité possible. Les entreprises cherchent donc à être les plus compétitives les unes par rapport aux autres. L'un des moyens d'être compétitif est de faire appel à la productivité, donc à recherche la meilleur combinaison.
3 Travail 1 : le choix d'une combinaison de production Dans cette exercice, nous pouvons voir qu'il est préférable d'investir, cette régle est valable dans la plupart des entreprises industrielles en France, car le coût de la main d'oeuvre est élevé.
4 Travail 2 : délocation et relocalisation Les secteurs d'activité : on peut constater tout d'abord que ces entreprises sont toutes des entreprises industrielles, elles font donc partie du secteur secondaire. Atoll semble avoir une activité de distribution et de fabrication. Si l'on veut être plus précis : Geneviève lethu : arts de la table Smoby : fabrication de jeux et jouet Malencia : fabrication de meuble Atoll : fabrication et distribution de lunette
5 Travail 2 : délocation et relocalisation Délocalisation et relocalisation : la délocalisation désigne le transfert d'activités, de capitaux et d'emplois d'une entreprise dans un autre lieu (souvent des pays émergents ou en développement) afin de bénéficier d'avantages compétitifs, c'est-à-dire de conditions économiques plus favorables : - bas salaires, - droit du travail plus souple, - monnaie faible, - fiscalité plus légère, - dynamisme économique, - existence d'un pôle technologique, - Environnement. La délocalisation a, en outre, été favorisée par la baisse des coûts de transport et la mondialisation des capitaux et des marchés qui imposent une baisse des tarifs douaniers.
6 Travail 2 : délocation et relocalisation Délocalisation et relocalisation (suite) : La relocalisation économique désigne un changement d'implantation géographique de tout ou partie des activités d'une entreprise qui a pour objectif de rapprocher les lieux de production de ceux de consommation. Elle peut aussi être définie comme le retour dans un pays développé d'une activité qui avait précédemment été délocalisée dans un pays en développement. Principaux facteurs invoqués par les entreprises qui relocalisent : augmentation des coûts de transport, délais de transport trop longs, difficulté de coordination avec les équipes situées à distance, problèmes de qualité et leur impact sur l'image, difficultés de lutte contre l'espionnage industriel et le plagiat, taxes d'importation et quotas européens, faible capacité d'innovation, compétences insuffisantes des équipes situées à distance. Si les exemples existent bien, la relocalisation reste cependant marginale avec quelques dizaines de cas par an, en France. Certains économistes pensent qu'avec la raréfaction du pétrole, les coûts de transport, qui jusqu'à présent étaient faibles et ont favorisé les délocalisations, devraient devenir significatifs et conduire à des relocalisations, en particulier pour les produits les plus lourds ou les plus volumineux. Pour les altermondialistes, la relocalisation est présentée comme une réponse aux dégâts sociaux et à la détérioration de l'environnement que la mondialisation capitaliste provoque.
7 Travail 3 : la valeur ajoutée Calcul et définition de la valeur ajoutée : la valeur ajoutée se définit comme la richesse créée par l'entreprise, cette richesse se calcule de la manière suivante : Production vendue – consommations intermédaires (achats de biens et services aux fournisseurs) Elle est ensuite répartie entre tous ceux qui ont contribué à sa création, les salariés, les apporteurs de capitaux, les banques, l'Etat et l'entrerprise elle-même.
8 Travail 3 : la valeur ajoutée valeur de la production : il s'agit du prix de vente unitaire dans ce cas, car nous ne connaissons pas les quantités vendues, donc 40 €. Acteurs : salariés (travail), associés(capital), Etat(voir rôle de l'Etat), banques(argent), entreprise(activité, savoir-faire, etc). Prix de vente :40,00 - laine bio : 12,20 - frais adm et internet :11,00 Valeur ajoutée :16,80
9 Travail 3 : la valeur ajoutée
10 Travail 4 : le partage de la Valeur Ajoutée En 2007, pour les sociétés, l’ensemble de la rémunération du travail représentait 67% de la valeur ajoutée totale. Depuis 20 ans, le partage de la VA apparaît plutôt stable.Plusieurs phases peuvent être distinguées depuis 1949 (figure 2). La part des salaires est relativement stable jusqu’au premier choc pétrolier, puis elle augmente jusqu’au début des années Ceci est suivi d’une baisse qui la ramène, à la fin des années 1980, légèrement en dessous de sa valeur d’avant le choc pétrolier. La hausse consécutive au premier choc pétrolier est en général attribuée au maintien de règles antérieures de progression des salaires dans un contexte de croissance ralentie. Les politiques de désindexation et le contrechoc pétrolier ont ensuite conduit au mouvement inverse.Depuis cette date, le partage apparaît plutôt stable. Les facteurs invoqués sont en général le recul du pouvoir de négociation des salariés, la concurrence accrue induite par la mondialisation ainsi que le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce développementaurait relancé la substitution entre capital et travail. Le partage deux tiers/un tiers qui prévaut en France dissimule par ailleurs une grande variabilité intersectorielle. Un quart des entreprises consacrent aux salaires plus de 89% de leur VA. A l’autre extrême, un autre quart y consacre moins de 44%. Il y a de nombreuses causes possibles à cette variabilité. On peut citer le secteur, le degré d’exposition à la concurrence internationale et la taille.