REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL DIRECTION DE L'HORTICULTURE ACCOMPAGNEMENT DE LA DHORT POUR LA CAMPAGNE AVRIL 2016

1. Introduction 3. Suivi de la production 4. Les statistiques horticoles 2. Mise en place des intrants PLAN DE L’EXPOSE

1. INTRODUCTION Dans la mise en œuvre du PRACAS, volet agricole du PSE, la Direction de l’Horticulture accompagne les acteurs pour l’amélioration de la productivité contribuant ainsi à l’atteinte des objectif, Par ailleurs, pour améliorer le pilotage du sous secteur, la Dhort avec l’appui du PADEN, s’investit dans la collecte des données du sous secteur dans la zone des Niayes pour une meilleure visibilité, une planification plus rigoureuse et une prise de décision plus éclairée, Dans ce même registre, la Dhort accompagne aussi le PADEN dans son dispositif de suivi évaluation par la collecte des certaines variables,

Rappel sur performance du sous secteur

2. MISE EN PLACE DES INTRANTS  Les engrais CAMPAGNE FORMULESQuota 10 – Urée CAMPAGNE FORMULESQuota 10 – Urée

 Les semences de pomme de terre SUBVENTION POMME DE TERRE Quota

3. SUIVI DE LA PRODUCTION L’accent était mis sur les cultures à grande consommation à cause des objectifs de production fixés par les pouvoirs publics à l’horizon Oignon -Pomme de terre -Carotte -Tomate industrielle 3. SUIVI DE LA PRODUCTION

Oignon La production d’oignon pour cette année 2015 est (estimée) à tonnes, soit 41,43% du total des légumes et 116,67 % de la cible cette année. Cette performance remarquable de la filière oignon peut s’expliquer en partie par les efforts menés par l’Etat dans la production de semences de qualité. Au-delà de l’objectif de production fixé par le PRACAS atteint en 2015, la hausse continue des importations s’explique par la qualité inadaptée d’une partie de l’oignon local à une conservation de longue durée entre autres.

3. SUIVI DE LA PRODUCTION Oignon le problème majeur de l’oignon est lié à la forte saisonnalité de l’offre et l’incapacité d’étaler la mise en marché. Les récoltes restent concentrées entre les mois de Février, Mars et Avril, et entrainent la saturation des marchés et la baisse des prix du produit. la production souffre de quelques contraintes: -Un déficit de magasins de stockage répondant aux normes de qualité, -Une forte concurrence de l’oignon importé, -Un Problème de disponibilité de semences certifiées, -Un Problème de financement.

3. SUIVI DE LA PRODUCTION Pomme de terre La pomme de terre, a enregistré une production de tonnes durant la campagne par rapport à où la production était de tonnes faisant passer la couverture des besoins de 2 mois et demi à 3 mois et demi. Cette performance s’explique d’une part par une augmentation importante de l’appui en semences à travers une subvention de 50% sur 1507 tonnes.

3. SUIVI DE LA PRODUCTION Carotte la région de Thiès est l’un des principaux pôles de production avec trois campagnes : 1 ère campagne de septembre à décembre ; 2 ème campagne de décembre à mars ; 3 ème campagne de mars à juin/juillet. Cette année, la carotte a noté une progression dans la production qui passe de 9500 tonnes en 2014 à tonnes en 2015.

3. SUIVI DE LA PRODUCTION Tomate industrielle Le volume collecté pour la tomate industrielle a enregistré une baisse durant la campagne passant de tonnes en 2014 à tonnes en 2015 sur une production estimée à tonnes. Sur un objectif de collecte de tonnes, la situation se présente comme suit : -SOCAS a transformé tonnes ; -Agroline a transformé tonnes ; -Takamoul a transformé tonnes.

3. SUIVI DE LA PRODUCTION Fruits La production fruitière en 2015 est estimée à T, soit une baisse 2,6% par rapport à 2014 qui avait enregistré de T. Cette contreperformance est due à la baisse de la production de mangues impactée par la mouche. Cependant, cette production de 2015 comparée à la moyenne des 3 dernières années montre une augmentation de 2,27%.

4. LES STATISTIQUES HORTICOLES PRODUCTIONS

4. LES STATISTIQUES HORTICOLES EXPORTATIONS

5. PERFORMANCES  Accroissement annuel des productions de fruits et légumes de 5 a 10%, et celui des exportations de 15 à 20% en moyenne.  Taux de couverture des besoins nationaux pour les légumes de grande consommation en 2015: 70,67% pour l’oignon (février à août); 30,49% pour la pomme de terre (mi-février à fin mai); 44,37% pour la carotte (janvier à juin).  Valeur en devise d’une tonne de fruits et légumes équivaut à 2 fois celle du coton, 3 fois celle de l’arachide et 22 fois celles des phosphates.

6. IMPACTS  Amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle;  Meilleure maitrise des prix sur le marché national;  Accroissement et Stabilisation des revenus des ruraux;  Economie de devise et croissance partagée;  Création massive d’emplois décents pour les jeunes et les femmes (PME, PMI, entreprise agricoles, agro-business etc.,);  Réduction de la pauvreté.

DHORT MERCI