Projet « Estime de Soi » Collaboration entre

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Coaching de cadres et dirigeants d’entreprise
Advertisements

La confiance chez les femmes primipares de la grossesse au post-partum
les déterminants de la santé
P.P.R.E. Programme personnalisé de réussite éducative Un dispositif de soutien.
Isabelle Franchistéguy-Couloume CREG-UPPA IUT de Bayonne - Pays Basque
CREDIT MANAGEMENT DIAGNOSTIC D’UNE ORGANISATION
Le dispositif dévaluation des personnels de direction. Le diagnostic détablissement Groupe Inspection Établissements et Vie Scolaire P.C Janvier 2004.
Problèmes de distribution, problèmes de partage.
LA FORMATION DE LENSEIGNANT LENQUÊTE ECPALE MODULE PEDAGOGIQUE LA CONNAISSANCE ET LE RÔLE DE LENQUÊTE UN SUPPORT POUR COMPRENDRE LACCIDENT.
Les réseaux de soins Docteur Francis RAPHAEL Docteur Jean-Louis DEUTSCHER.
La Classification internationale du fonctionnement,
1 La mesure MESURE & QUALITE De la mesure …. La mesure 2 Sommaire 1. Problématique 2. Démarche 3. Zéro défaut 4. Résolution des non-conformités.
L’EVALUATION DU PERSONNEL
L’EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE EN SOINS PALLIATIFS
Jacques PERRIN Séminaire IEN STI Lycée Diderot - PARIS – 3 février 2009 Cadre Européen des Certifications.
L’ EGALITE DES DROITS ET DES CHANCES,
Masseur-Kinésithérapeute salarié ou libéral
La personne en soins palliatifs: Approche globale ou fragmentée ? Que cache le trouble ? Quest-ce quon découvre? Quest-ce qui surprend ?
Pour mieux comprendre les fonctionnements
Pourquoi choisir la filière L Musique ? Hélène WAGNER 2013.
Quelles tâches, activités, projets, impliquant les mathématiques, conserver ou proposer en AP ? Un exemple autour de la recherche dune question ouverte.
Préparation du projet de mariage
Un an après la reconnaissance par le MELS des clientèles émergentes Où en sommes-nous?
Réseau Gérard Cuny Douleur et personnes âgées
Le choix des critères et des indicateurs
Source: « Des élèves au comportement difficile », octobre 2008.
Le processus de changement denseignants et délèves durant lessai de comportements environnementaux Groupe de recherche Littoral et vie Université de Moncton.
La gestion des contenus d'apprentissage par les compétences
Atelier - Jeudi 16 Décembre Formatrice Français Histoire Géographie
Sabine Baudon-Vanesse Psychologue - neuropsychologue
Le Collège Charles-Lemoyne: Nous formons des jeunes prêts à relever les défis de leur génération.
L’évaluation à l’école primaire
B LOG F ORMASUP – P OST 6 Vérifier latteinte des objectifs dapprentissage… Synthèse de vos posts et commentaires 1 La synthèse.
Les enfants en situation précaire, pourquoi sont-ils dans la rue ?
Lidentité de « praticien en éthique » Georges A. Legault Directeur du Ciréa
Discrimination multiple : - état du débat en Suisse Monique Eckmann Journée CFR- FHNW -ZHAW Olten,12 novembre 2008 ….. en particulier.
LA LOLF A L IA 44 en UNE ANNEE DE DECOUVERTES.
Formation des enseignants du secondaire hier et aujourdhui Bernard SCHNEUWLY Université de Genève.
Linsertion en C.P.A.S. Ce travail est le fruit dune réflexion de travailleurs sociaux du Hainaut Occidental engagés dans linsertion.
Traitement non médicamenteux des troubles du comportement en EHPAD ET CONTENTIONS DE LA PERSONNE âgée L’EBM est pour moi une base et j’essaye donc de.
PRISE EN CHARGE ET DROITS DES PATIENTS EN FIN DE VIE
Étude des jeunes et des familles suivies en centre jeunesse en raison des conflits sévères opposant leurs parents séparés Réflexions théoriques et méthodologiques.
1 Le déroulement dun projet et sa gestion. 2 Le déroulement dun projet: plan 1.Objectifs dapprentissage 2.Les intervenants principaux 3.Le découpage en.
Socle commun et livret personnel de compétences
Parole de Vie Septembre 2013.
Formation Management et Leadership pour Officiers de la Marine Marchande   2011 Projet suivi par : Alain POMES Coordonnées : 02.
RUGBY ET SECURITE. Postulat Le poids des représentations est tel quil freine la mise en place des cycles. En dautres termes, les questions liées à la.
Groupes de travail Parents et Professionnels Autisme
Synthèse des travaux. Clarifier les concepts et la terminologie Faire du contrôle interne, un enjeu majeur Bien identifier les acteurs Professionnaliser.
Journée régionale sur le suicide et les aînés, Capitale-Nationale Par Bertrand Gignac, directeur général de lArc-en-ciel, Portneuf Et par Renée-Claude.
La RBPP sur la Bientraitance Du point de vue de l’Anesm
Origine du concept de Cohésion Sociale
Soirée à thème «Entrée en vigueur de la Loi sur l'enseignement obligatoire: que faut-il savoir en tant que parents d'un enfant à besoins particuliers?»
Science et technologie au primaire Lévaluation aux 2 e et 3 e cycles 1.
DU Education thérapeutique du Patient Université Bordeaux II
Le Projet d'encadrement du programme de sciences humaines du cégep de Bois-de-Boulogne.
Management du stress Gilles BORD 01/06.
Si vous n’êtes pas sûr de l’endroit où vous voulez aller, vous risquez de vous retrouver ailleurs… et de ne pas le savoir ! (R.F. Mager) Master ISIF.
« …les élèves en difficulté doivent pouvoir bénéficier dune aide personnalisée et différenciée dès que les premières difficultés apparaissent et avant.
La pensée du jour « Il faut rendre mesurable ce qui est réellement important plutôt que de rendre important ce qui est facilement mesurable. » Source inconnue.
De lautonomie et de son apprentissage P. VINCENT
Modélisation et analyse de la variabilité dans une chaîne logistique par Laurence Morlet Promoteur : Philippe Chevalier Lecteurs : Laurence.
Suite d’évaluations Les résultats de la circonscription, premières pistes de travail Échange de pratiques autour des aides Présentation d’un dispositif.
Travail de fin d’études
Évaluation par compétences
Questions Quels sont les aspects du management traditionnel que l’école des relations humaines voulait améliorer? Quelles sont les principales raisons.
de l’attitude au travail, face à la nouveauté, à la difficulté, …
Parentalité et déficience intellectuelle: Etat des lieux de la recherche et perspectives Luxembourg 9 octobre 2014  
Noto ANIMS- SFMC Les acteurs du secours face à la mort.
Le Locus de contrôle Présentation du concept, de la mesure, de son importance dans la prise en charge 3e année orthophonie Année universitaire
Transcription de la présentation:

Projet « Estime de Soi » Collaboration entre L’Association X Fragile et l’Université de Liège

Plan de la présentation Définitions : Estime de Soi Concept de Soi Déterminants : Connaissance de Soi Dimension sociale : sentiment d’appartenance Sentiment de compétence Sentiment de confiance

Plan de la présentation(2) Déterminants(2) L’influence des aptitudes cognitives : Estime de Soi et Handicap Mental : Concept de Soi Comparaison sociale Sentiment de compétence Hypothèses quant à l’estime de Soi chez les enfants porteurs d’un X fragile

Estime de Soi Estime de Soi : valeur qu’un sujet accorde à sa propre personne, jugement de valeur sur soi. Nécessite d’avoir préalablement élaboré des cognitions sur Soi ne concerne pas la valeur réelle du sujet mais le regard qu'il porte sur lui même. On peut donc rencontrer des divergences énormes entre la valeur réelle et le niveau d'estime de Soi de la personne. Une personne peut se dévaloriser complètement en oubliant toutes les qualités dont elle fait preuve. Ex. L'enfant qui pense n'être capable de rien de bon à l'école alors qu'il a juste une difficulté en calcul mental. Il sous etsime toutes ses autres capacités en raison d'une faiblesse en calcul. Si les cognitions sur Soi sont empreintes d'erreurs, l'estime de Soi a d'autant plus de risques de ne pas refléter la réalité de la personne.

Estime de Soi Estime de Soi est un besoin (Maslow, 1954) Hiérachie des besoins : - besoins physiologiques - besoins de sécurité - besoins sociaux - besoins d ’estime - besoins d ’actualisation de soi

Estime de Soi/ Concept de Soi Soi souhaité Connaissance de Soi Idéal de Soi Soi perçu connaissance de Soi et idéal de Soi sont donc les préalables à l'estime de Soi. Important donc de favoriser chez l'enfant une connaissance de lui-même. Moi idéal est aussi ce que l'enfant souhaite DEVENIR. Il se fonde parfois sur ce que lui transmettent ses parents, ou une vedette, ou un adulte qu'il admire. Ce moi idéal lui permet de rêver. Deux types de personnes éprouvent des diffciultés d'estime de Soi : les enfants, ado ou adultes sans cesse confrontés à l'échec, et les personnes trop perfectionnistes: problème si les idéaux sont systématiquement trop élevés (sentiment d'échec, personnes systématiquement décues d'elles-mêmes et baisse de l'estime de Soi). De même, si on est confronté sans cesse à l'échec, on ne peut s'actualiser. Mais une erreur ou un échec de temps en temps sont eux sources d'évolution. Par contre, face à une réussite, l'estime de Soi augmente. Important donc de proposer à l'enfant des objectifs dont on sait qu'il est capable; et de valoriser ses réussites. Estime de Soi

Estime de Soi/Concept de Soi Le concept de Soi a trait à l’aspect descriptif de la personne (dimension descriptive) L’estime de Soi a trait à une évaluation globale que chacun fait de sa valeur personnelle (dimension évaluative) p

Concept de Soi : développement Emergence : de 0 à 2 ans Différenciation de son propre corps Concept de Soi visuel Sentiment d’attachement précoce (être aimé, avoir de la valeur) importance du sentiment d'attachement dans les fondements de l'estime de Soi/ on ne peut s'aimer que si l'on est aimé ("je suis aimable puisque l'on m'aime. Je peux donc m'aimer") On apprend son image d'abord au travers les yeux des autres. Exemple de la petite fille qui répète à tout le monde qu'elle est belle avec sa nouvelle robe parce qu'on le lui a dit en la lui mettapnt. Dans le cas contraire, elle n'aurait peut-être pas relevé le fait).

Concept de Soi : développement Confirmation de Soi : de 2 à 5 ans Consolidation des premiers concepts Par le langage, les identifications, les possessions, les feed-backs… Surestimation des compétences Concept de Soi global et unidimensionnel Concept de Soi limité au concret L'enfant, par le langage, renforce sa connaissance de lui même : langage interieur et oral . exemple : " Moi, je suis une grande fille, je vais chercher toute seule mon gobelet" Identification: Je fais comme mon papa, je fais quelque chose de bien. Possessions : quelque chose qui est à moi et à moi seul me représente, me donne une identité Feed backs : rôle tres important de l'adulte pour souligner les capacités de l'enfant Surestimation des compétences : rapportent des informations par rapport à ce qu'ils souhaitent être mais comme si c'était la réalité. (Tous etsiment être le plus fort de la classe, par exemple). Et pas de nuance d'un domaine à :'autre de compéten,ces : tout est surestimé, quel que soit le domaine.

Concept de Soi : développement Expansion du Soi (de 5 à 7-8 ans) Complexification des capacités cognitives Multiplication des expériences Permettent: Comparaison sociale Image de Soi plus différenciée

Concept de Soi : développement Naissance de l’estime de Soi (de 7-8 ans à 10-12 ans) Capacités d’autocritique Comparaison sociale plus fine Capacités cognitives : par exemple, devient capable de comparer (lui/autres ou deux domaines de compétences différents)

Concept de Soi : développement Différenciation du Soi (de 10-12 ans à 15-18 ans) Recherche de Soi plus en nuances Volonté de se différencier/s’identifier Capacités d’abstraction permet confrontation entre Soi réel et Idéal Estime de Soi repose aussi sur aspects physqiues -différenciation par rapport à la famille, identification au groupe de pairs -souvent baisse estime de Soi à l'adolescence car écart important entre réel et idéal de Soi

Connaissance de Soi Besoin qui se développe dès la naissance Préalable indispensable à l’estime de Soi Se fonde sur l’attachement Rôle de l’adulte de mettre l’accent sur le positif dans les feed-back renvoyés à l’enfant Nécessite que l’éducateur fasse le deuil de l’enfant idéal Faire le deuil de l’enfant rêvé par l’adulte.(Y compris les enseigants : tous les enfants en classe ne sont pas les parfaits enfants qui permettent à l’enseignant d’exercer son travail dans l’idéal qi’il souhaiterait).

Dimension sociale Influence importante de l’entourage social sur la formation de l’estime de Soi Notion de « miroir social » : si les autres renvoient une image positive, cela influence l’estime de Soi dans le même sens Dépend des parents, du groupe, des éducateurs, des adultes significatifs dans des degrés qui varient avec le temps Idem pour une image négative. Exemple : à l’adolescence, image renvoyée par les parents est moins importante que celles du groupe de pairs.

Comparaison sociale Nous nous évaluons en nous comparant aux autres Une comparaison favorable amène une augmentation de l’estime de Soi Des études ont montré que la comparaison sociale négative pouvait être liée à la dépression Les sujets tout-venant peuvent protéger leur estime d’eux-mêmes en se comparant à des personnes moins performantes qu’elles Idem pour une image négative. Exemple : à l’adolescence, image renvoyée par les parents est moins importante que celles du groupe de pairs.

Sentiment d’appartenance Le besoin d’appartenir à un groupe ne peut être satisfait uniquement par la famille Nécessite des habiletés sociales : collaboration, coopération, décentration, générosité,… Appartenir au groupe doit permettre de se sentir utile à ce groupe, important pour celui-ci, responsable dans celui-ci, reconnu par celui-ci Ces capacités nécessitent un apprentissage, il faut que l’enfant apprenne à sortir de l’égocentrisme, pour réguler ses besoins en fonction des autres, pour être accepté dans un groupe et en tirer profit pour son estime de Soi.

Sentiment de Compétence Nécessité de vivre des succès pour développer un sentiment de compétence Nécessité d’avoir vécu des succès pour oser s’engager dans une activité, pour y être motivé et persévérer face aux difficultés L’éducateur doit proposer des activités/défis adapté(e)s aux capacités (éviter l’échec systématique) Exemple de l’enfant qui me dit avoir réussi parce qu’il a dit une prière la veille Notion de lieu de contrôle : certains ont un lieu de contrôle interne/externe et parfois différent selon le niveau de réusisite

Sentiment de Compétence Estime de Soi Sentiment d’efficacité/ fierté Motivation La quetsion est alors de savoir par où rentrer dans ce schéma, face à un enfant ayant peu d’estime de lui meme ou ayant vécu beaucoup d’échecs. Je suggérerais la motivation, personnellement Engagement et persévérance

Sentiment de Compétence Notion de lieu de contrôle : Les individus ayant une haute estime d’eux-mêmes s’attribuent leurs réussites mais justifient leurs échecs par des causes extérieures. En cas de faible estime de Soi, on voit : surgénéralisation des échecs – culpabilté en cas d’échec – attribution externe plus fréquente en cas de réussite Expliquer à l’enfant que sa réussite vient de lui, pas de la chance, du hasard ou des autres Expliquer et relativiser les causes d’un échec Exemple de l’enfant qui me dit avoir réussi parce qu’il a dit une prière la veille Notion de lieu de contrôle : a quelle cause ai-je tendance à attribuer mes succès et échecs: moi ou l’extérieur?

Sentiment de Compétence L’importance accordée à un domaine pondère son influence sur l’estime de Soi (controversé) Dans la société actuelle, le stress de performance commence très tôt (parfois dès la maternelle). Il peut bloquer l’enfant dans ses réussites Echec en sport sera vécu comme moins important si j’accorde peu de valeur au sport en général. Par contre, échouer à ce sport sera dramatique pour mon estime de Moi si je fais de ce sport quelque chose d’esxtrêmement important dans la vie.

Sentiment de Confiance Considéré comme un besoin universel (besoin de sécurité physique et psychologique) Le sentiment de confiance découle du sentiment de sécurité physique puis psychologique Le sentiment de confiance se fonde sur l’attachement précoce, comme le concept de Soi. Rappel de la hiérarchie des besoins : - besoins de sécurité physique et psychologique - besoins sociaux - besoins d ’estime - besoins d ’actualisation de soi

Sentiment de Confiance Le sentiment de confiance concerne : Sécurité et stabilité de l’environnement physique La sécurité psychologique face à l’adulte Stabilité des intervenants Stabilité des comportements, prévisibilité des réactions de l’adulte Fiabilité des promesses de l’adulte En confiance, l’enfant apprend à accepter les délais de satisfaction de ses besoins

Synthèse des Déterminants Influence parentale: -limites/liberté -approbation -respect -affection -aide Estime de Soi Dimension sociale: Influence des pairs Comparaison sociale Miroir Social Cadre de référence : Rôle social Cadre social Aspects subjectifs : Concept de Soi Capacités cognitives d’autoévaluation Valeurs propres, domaines jugés importants Rapport entre succès et prétentions

Synthèse des Déterminants (2) Estime de Soi CONNAISSANCE DE SOI SENTIMENT DE CONFIANCE SENTIMENT D’ APPARTENANCE SENTIMENT DE COMPETENCE Dimension sociale Aspects subjectifs Influence parentale

Conséquences d’un manque d’estime de Soi Conséquences sur les résultats scolaires Conséquences sur les relations familiales Conséquences sur les relations aux pairs Le niveau d’estime de Soi influence les émotions ressenties par l’individu Manque d’estime de Soi à 16 ans est prédicteur de la dépression à 22 ans Troubles du comportement anxiété – agressivité – timidité excessive…

Estime de Soi dans le Cadre du Handicap Mental Domaine très ignoré par les chercheurs car : hautement subjectif, reposant sur une évaluation par l’individu lui-même Influence des capacités cognitives, du langage… Doutes a priori sur la fiabilité des données récoltées Nécessité d’adapter les méthodes de récolte des données

Estime de Soi dans le Cadre du Handicap Mental Questions qui se posent Stades de développement : délais, différences, plafonds ? Estime de Soi liée à Age chronologique? Age mental ? Expériences vécues?

Développement du concept de Soi chez l’enfant avec retard mental De 0 à 3 ans Mêmes séquences que chez l’enfant tout-venant, avec un délai dépendant de l’importance du retard intellectuel Exemple : analyse des comportements d’attachement chez les enfants T21 : les comportements sont liés à l’âge de développement intellectuel. On peut dans ce cas se baser sur les observations chez des enfants plus jeunes pour travailler.

Développement du concept de Soi chez l’enfant avec retard mental Période préscolaire et scolaire: Ici aussi, dépend de l’âge mental. Les perceptions de Soi des enfants déficients intellectuels de 9 à 13 ans sont structurellement similaires à celles d’enfants tout-venant plus jeunes (surestimation, indifférenciation) Exemple 1 : analyse des comportements d’attachement chez les enfants T21 : les comportements sont liés à l’âge de développement intellectuel. On peut dans ce cas se baser sur les observations chez des enfants plus jeunes pour travailler. Exemple 2 : par exemple, ils présnetaient une suretsimation de leurs capacités et une indifférenciation typiques des enfants plus jeunes.

Développement du concept de Soi chez l’enfant avec retard mental Adolecsence: La vision plus réaliste des compétences apparaissant chez l’enfant tout venant autour de 10 ans ne serait pas encore présente chez les adolescents avec retard mental. Ils surestiment leurs compétences académiques et leurs qualités non académiques, mais se perçoivent quand même moins positivement que les autres (plus d’influence du Moi idéal) Exemple 1 : analyse des comportements d’attachement chez les enfants T21 : les comportements sont liés à l’âge de développement intellectuel. On peut dans ce cas se baser sur les observations chez des enfants plus jeunes pour travailler. Exemple 2 : par exemple, ils présnetaient une suretsimation de leurs capacités et une indifférenciation typiques des enfants plus jeunes.

Développement du concept de Soi chez l’enfant avec retard mental Enfants tout venant Enfants en difficultés scolaires Exemple 1 : analyse des comportements d’attachement chez les enfants T21 : les comportements sont liés à l’âge de développement intellectuel. On peut dans ce cas se baser sur les observations chez des enfants plus jeunes pour travailler. Exemple 2 : par exemple, ils présnetaient une suretsimation de leurs capacités et une indifférenciation typiques des enfants plus jeunes. Enfants déficients intellectuels Légende Niveau de compétence réel Auto-estimation des capacités

Développement du concept de Soi chez l’enfant avec RM Les adolescents avec retard mental expriment plus souvent le sentiment de Vie moins intéressante ou vide Frustration ou inadéquation Ils semblent avoir une perception moins définie de leur physique et de l’image de leur corps

Estime de Soi et comparaison sociale chez l’enfant avec RM Influence de l’orientation en classe spécialisée: avis contradictoires quant à l’impact sur l’estime de Soi On connaît encore peu les processus de comparaison sociale de ces enfants pour trancher Si se comparent à des enfants similaires, vont moins se dévaloriser que si comparés à autres plus forts en tout Si savent que sont marginalisés, vont se dévaloriser.

Estime de Soi et comparaison sociale chez l’enfant avec RM Étude de Schurr et al.(1972) Le passage vers enseignement spécial s’accompagnait d’une augmentation de l’estime de Soi Le retour en enseignement ordinaire s’accompagnait d’un déclin de l’estime de Soi On ignore si les changements sont dus à la comparaison sociale ou aux changements dans les exigences académiques

Estime de Soi et comparaison sociale chez l’enfant avec RM Étude de Silon et Harter(1985) Pas de différence d’estime de Soi selon le type d’enseignement fréquenté Les enfants avec retard mental ont conscience de leur différence et sont capables d’identifier ces mêmes différences chez d’autres En classe ordinaires comme en classe spéciale, savent qu’ils sont différents. Le tout est de voir à qui ils choisissent alors de se comparer? Selon Harter, ils se comparent à ceux qui sont différents comme eux, même en classe ordinaire.

Estime de Soi et comparaison sociale chez la personne avec RM Étude de Dagnan et Sandhu(1999) Concluent que la comparaison sociale est liée à l’estime de Soi et à la dépression chez les personnes avec retard mental, de la même manière que chez les sujets tout-venant Estime de Soi des personnes avec retard mental est influencée par les mêmes facteurs, avec les mêmes conséquences Les personnes avec retard mental ont moins de possibilité de se protéger en se comparant à des personnes moins performantes qu’elles Ici aussi, il semble qu’on puisse de baser sur les perspectives des personnes non handicapées pour comprendre l’estime de Soi des personnes handicapées. Mais le risuqe de dépression serait plus imporatnt du fait de la plus grande difficulté de comparaison sociale positive

Sentiment de compétence et retard mental Le vécu d’échec scolaire et la stigmatisation par le groupe prédisposent ces enfants à des difficultés d’estime de Soi Efficacité des programmes spécialisés pour augmenter l’estime de Soi des personnes avec retard mental: Exemple: spécial Olympics : les participants rapportent une hausse d’estime de Soi en comparaison de personnes n’ayant pas participé. Cette hausse se manifeste aussi dans les compétitions ouvertes aux enfants handicapés et non handicapés

X fragile et sentiment de Compétence On s’attend à voir une diminution du sentiment de compétence, car ces enfants sont plus que d’autres confrontés à leurs limites et à l’échec. On s’attend à un score inférieur à l’âge de développement, mais pas inférieur à celui d’enfants présentant d’autres handicaps mentaux

X fragile et connaissance de Soi La connaissance de Soi, qui repose sur les capacités cognitives peut elle aussi se trouver réduite chez ces enfants, au moins par rapport à leur âge chronologique.

X fragile et sentiment de confiance On constate souvent chez les enfants X fragile un attrait vers l’adulte plus que vers les pairs, ce qui indiquerait un sentiment de confiance plus important pour l’adulte. Cependant, cela peut provenir d’une insécurité plus générale face à l’environnement et aux pairs. Influence possible des symptomes d’autisme, le cas écgéant

X fragile et sentiment d’appartenance Le sentiment d’appartenance pourrait constituer un problème particulier au syndrome, les compétences sociales des enfants X fragile étant souvent limitées vis à vis des pairs.

FIN DE LA PARTIE THEORIQUE Questions – réponses - commentaires

En pratique… Rappel de la naissance du projet : Etude du profil cognitif de 5 enfants porteurs d’un X fragile (de 2000 à 2004) Mise en évidence de difficultés qualifiées a priori « d’estime de soi » Exemples : prise de parole en classe, difficultés à s’affirmer, timidité excessive, anxiété… Constat des conséquences sur les apprentissages Enfants moins ouverts aux apprentissages, refusant d’essayer les exercices nouveaus, se voyant en échec là où ils ont les capacités de réussir, ne montrant pas de quoi ils sont capables… Demander si les parents ont d’autres constats du même type à signifier

Quel intérêt pour les enfants ? Mieux comprendre la problématique pour Identifier les difficultés les plus saillantes Connaître les forces sur lesquelles s’appuyer Remédiation : savoir sur quels domaines agir Développement personnel de l’enfant/adolescent/adulte Permettre plus d’ouverture aux autres apprentissages Prévention : proposer des pistes éducatives a priori Sensibiliser les intervenants (parents/enseignats/autres)

Déroulement des recherches Première phase : recherche théorique sur l’estime de Soi (2004) : En général Dans le cadre du Handicap mental Dans le cadre du X fragile

Déroulement des recherches (2) Elaboration d’un questionnaire (Janvier 2005) adapté aux enfants X fragile Commande de l’association X fragile à l’Unité de Psychologie de la Santé, en collaboration avec l’Unité de psychologie et pédagogie de la personne handicapée

Déroulement des recherches (3) Administration du questionnaire : Nécessité de voir un maximum d’enfants X fragile pour Mettre en évidence un profil éventuellement typique du syndrome Pouvoir envisager une prise en charge ciblée sur le X fragile et non sur des problématiques au cas par cas Envisager un projet de recherche sur la prise en charge des troubles (avec soutien financier éventuel)

Déroulement des recherches (4) Administration du questionnaire : Utilité d’évaluer aussi d’autres enfants, de même âge chronologique, de même niveau intellectuel et avec d’autres handicaps que le X fragile, pour mettre en évidence la spécificité éventuelle du profil Administration par des étudiants (TP), supervisés par l’ULg  gratuité de cette phase

Le questionnaire d’évaluation Auto-évaluation : questions posées à l’enfant/l’adolescent Réponses visualisées par des dessins / photos Sondage à travers les 4 domaines d’influence de l’estime de Soi (connaissance de Soi, confiance, compétence, appartenance) Administré en plusieurs fois si nécessiare Préalables : prise de contact en classe et à domicile Accompagné d’une mesure du niveau de développement verbal et non verbal (2 épreuves)

Le questionnaire d’évaluation Hétéro-évaluation : questions posées aux parents ou éducateurs Sondage dans les 4 domaines également Important pour compléter les informations Important car implication des adultes sera importante comme relais lors d’une prise en charge éventuelle Important pour mettre en évidence des divergences éventuelles

Adaptations du questionnaire Items courts, phrases simples Matériel de réponse ne nécessitant pas l’oral Matériel de réponse concret (soleils et nuages ou photos de l’enfant/adolecent) Possibilité de scinder l’administration des questions en plusieurs séances (40 items en tout) Prise en compte de problématiques typiques du X fragile et de la situation de handicap mental (évitement du regard, stigmatisation, realtions avec les pairs, anxiété au changement…)