Formation SALT Kraainem, du 01/03/13 au 03/03/13.

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Transcription de la présentation:

Formation SALT Kraainem, du 01/03/13 au 03/03/13

SALT Stimuler Apprécier Ecouter Lier Transférer Apprendre Qui sommes-nous ? Où voulons-nous aller ? Par quelles actions ? Où en sommes-nous ? Nous agissons ! Où en sommes nous ? SALT Stimuler Apprécier Ecouter Lier Transférer Apprendre

Qui sommes-nous ? Photo-langage Chacun a pris la parole pour se présenter à travers une image qui nous parle.

Nous sommes tous humains Toutes les communautés ont des ressources pour faire face à des problèmes. Exercice : se remémorer de la présentation de chacun. En répondant à la question: quelles sont les caractéristiques communes du groupe qui nous définit en tant qu’Humain ?

Caractéristiques qui nous définissent en tant qu’humain On a évoquer : La curiosité Famille – enfants Le vécu de chacun Envie de rencontrer d’autres communautés La tolérance L’humour Envie d’apprendre et d’échanger La culture S’identifier à d’autres humains Le voyage Développement personnel, recherche spirituelle, questionnement de soi, l’envie de se construire et de se projeter L’envie de prendre de la hauteur Le doute de ses propres capacités, la peur La réflexion Envie de communiquer, le langage La patience L’amour L’ambition de réaliser quelque chose Partage équitable, partage de pratique Apprendre sur soi-même par la découverte de l’autre Détermination à aller vers l’autre La vie en groupe = Richesses de l’être humain = Richesse du partage Un humain est humain dans la relation à l’autre : on existe par les autres Réflexion intéressante : la faiblesse de l’humain est évoquée

Si c’est cela être humain, comment souhaitons nous être traité ? Nous souhaitons : Être mis en valeur tout en étant critique Être compris Être pris dans sa globalité Accepter de collaborer Être accepté avec ses richesses et ses faiblesses Avec sincérité Avec confiance Avec gentillesse Avec l’humour Avec chaleur Avec amour Etre écouté Avec patience Avec respect même dans un refus Avec authenticité Etre traité avec intérêt En valorisant Avec justice Inconditionnellement dans tous les aspects de ma personnalité Avec considération Sans jugement Comme un être humain Avec ouverture d’esprit Avec tolérance Avec empathie Dans ses particularités Avec humilité Avec ses limites Sans attendre trop Avec spontanéité Avec bienveillance Avec équité

Règles souhaitées par le groupe pour ces trois jours d’apprentissage Prendre conscience de la chance d’être ensemble et de se découvrir Besoin de pause N’ayez pas peur du ridicule Besoin d’aide pour la cuisine Pas de bruit inutile Regarder la personne qui parle Ecouter Ne pas avoir peur du silence Respect de la propreté de la maison qui nous accueille Tutoiement Cloche = gardienne du temps …

Pratiquer de façon consciente l’approche SALT permet : La transformation personnelle : repenser sa façon de vivre; Ouverture du regard : Appréciation des forces de la communauté; Se poser la question : « combien de fois par jour suis-je humain ? » ; Ce rendre compte que ce que l’on dit a de l’intérêt; De reconnaître ses faiblesses; D’accepter les différences et pourquoi on les a ; D’aller au delà de notre première catégorisation inconsciente de la personne; D’apprendre à communiquer, à regarder les choses différemment; De s’améliorer; De regarder les forces et non les faiblesses d’une communauté; De transmettre des façons différentes d’agir ; De se détacher du connu, de savoir; Il n’y a plus de « eux »et de « nous ». C’est a ce moment-là que l’action devient meilleure; Avoir un regard d’enfant: l’enfant est capable de voir ce qui est vrai, beau et juste; D’énumérer les capacités de l’autre et accepter ce que tu es; D’avoir du courage et de la patience.

Présentation des communautés Division du groupe en 4 communautés Miroir: centre de santé de 1ère ligne – soin globaux et intégrés. Comment redonner plus d’autonomie aux patients. Liboso: trois centres de santé qui ont un projet d’action avec des centres de santé à Kinshasa. L’entreprise: faire du profit, beaucoup de contradiction. Les gens gagnent bien leur vie mais ne sont plus heureux. ONG : représente « Guinée compétence » – projet pilote de sensibilisation du paludisme. Chaque communauté va préparer pendant 30min une présentation de sa communauté. Ensuite, chaque membre aura l’occasion d’aller visiter les autres communautés pendant 10 minutes.

Retour en plénière de ce voyage En présentant sa communauté, on se rend compte des forces et des faiblesses. Ecouter et apprendre de la présentation. Les questions aident l’autre à clarifier sa communauté et à se remettre en question. Expliquer avec des mots simples et synthétiser donne une conviction supplémentaire à son projet. 4 Communautés très différentes = enrichissant

Le rêve Où voulons-nous aller ? Chacun formule son rêve dans sa communauté. La communauté élabore ensemble (par un dessin ou des phrases) son rêve commun.

REVE CS Miroir

REVE Liboso

Rêve Entreprise

REVE Guinée Compétence

Retour en plénière de ce rêve On a une meilleure vision à long terme Difficulté de synthétiser ce rêve >< Facile de synthétiser à plusieurs Synergie: plus d’idées à plusieurs Apprentissage sur des rêves qui peuvent avoir lieu dans des entreprises (= aussi des communauté composée d’humain) Recadrage utile Clarifier le projet par écrit ou par dessin facilite

Réflexion après l’action La réflexion après l’action doit être systématique après chaque action afin d’améliorer la démarche. 1. Qu’est-ce qui s’est bien passé ? Et pourquoi ? Les gens sont arrivés ici avec un bon esprit et très ouvert L’accueil fut très agréable (soupe très bonne) La disposition, le maître du temps, chouette timing +++ Recadrement par le facilitateur +++ La démarche fonctionne pour d’autres secteurs Chacun participait Beaucoup de respect au sein du groupe Personne n’a somnolé – chacun donne son point de vue et est au même niveau. 2. Qu’est-ce qui pourrait mieux se passer ? Et comment ?

La phrase du jour « La théorie c’est quand tu sais tout et que rien ne va. La pratique c’est quand tout va mais que tu ne sais pas pourquoi »

2ème Journée

Rappel de la journée d’hier On ferme les yeux, 1 minute de silence et chacun dit un mot pour résumer la journée de hier. Évolution dans les relations, dans les discussions; Chaleur humaine, convivialité, grande famille,… petit choc culturel : une seule bise ressenti comme quelque chose d’inachevé; Dans un groupe où les souhaits étaient vagues, au fil de la journée, les choses se précisent; Au fil de la journée, beaucoup de convivialité s’est installée; Beaucoup d’éclats de rire; On s’est entraidé tout de suite (ex : écrire le rapport); Énergie ressentie hier quand on est rentré chez soi : sensation de légèreté; Impression de faire un voyage en groupe : A force d’avancer ensemble, on voit où l’on va; Équilibre de temps de parole entre chacun (versus exercices de ce genre dans une entreprise).

Les pratiques Par quelles actions? Les pratiques sont la formulation active du rêve abouti. Chercher les points commun dans le rêve afin de formuler une pratique. Il faut utiliser le « nous » : tout le monde est concerné par le rêve. Il faut l’exprimer sous forme de phrase de mise en action : « Nous , comme communauté + verbe d’action qui vise le plus haut niveau + complément objet ». Il faut se lâcher, ne pas se limiter. La détermination de l’indicateur de la réussite peut aider à la formulation de la pratique. Le groupe se sépare entre les 4 communautés pour faire l’exercice.

Évaluation du travail de la facilitation autour des pratiques et du rêve Est-ce qu’on se sent en mesure pour mener cette étape ? Que nous faudrait-il en plus pour mener l’étape ? Recadrer sans cesse Pas évident d’expliquer/exprimer à un groupe ce qu’on entend par une pratique. Le mot pratique n’est pas évident. « Décrivez ce que vous faites dans 20 ans ». Difficile de rester dans le rêve, on finit par se mettre nous-même des barrières.

Quid si le rêve de la communauté n’est pas réalisable ? On intervient si on parle d’éléments qui ne relèvent pas du groupe. L’exercice est de faire un rêve relatif à la communauté. Est-ce qu’on peut changer de rêve avec le temps ? Les visites de Salt permettent d’évaluer l’avancée d’un rêve. On accompagne la communauté dans ses rêves. Oui, on peut le changer : la communauté change. La revisite du rêve est très importante. Le premier rêve peut être changé plus tard grâce à la pratique et à la mise en œuvre du rêve. Comment, dans un groupe où il y a des violeurs, avoir une inter-culturalité positive ? L’empathie/se mettre dans la peau de l’autre permet de mieux suivre les rêves de l’autre. En tant que facilitateur, ne pas avoir de jugement et stimuler les qualités positives humaines. Il est utile d’avoir une idée en tête et on n’est pas là pour l’imposer. Influence du groupe jouera sur les mauvaises actions mais quand on parle de l’individu, il aura plus souvent envie d’un rêve positif. Demander aux gens comment ils veulent être traités en tant qu’être humains et en sortiront des choses positives. Ex de Chaïda : se mettre au niveau des caïds de la rue et leur proposer de l’aider.

Si la communauté invite, c’est qu’il y a une demande; Que fait-on quand la communauté n’est pas réceptive ? Est-ce déjà arrivé ? Si la communauté invite, c’est qu’il y a une demande; D’habitude, il y a un contact dans la communauté.(point focal) On ne sélectionne pas, on ne s’impose pas; Ex : en Inde, possibilité de former les ONG à ce processus … mais sélection des ONG intéressées; On a en tant que facilitateur un rôle de partage des avantages du processus SALT;

Y a-t-il des trucs pour encourager les personnes silencieuses à s’exprimer ? Exemple de Loli : séparation au sein des communautés du groupe des hommes et des femmes. Encourager les plus silencieux à s’exprimer. Ça peut se passer naturellement : exemples de 20 Afghans parmi lesquels seuls deux s’expriment. Chez eux, société hiérarchisée. Les facilitateurs ont changé de tactique : partages à deux plutôt qu’en groupe. Pour mettre en commun par la suite, c’est plus facile. Parfois, surtout avec les jeunes, certains refusent de parler mais par la suite, ils réagissent. Ce qui est très important est de commencer par petit groupe car cela permet aux plus silencieux de s’exprimer. Reprendre ce que le plus silencieux a exprimé en lui disant « ça c’est vraiment important ce que tu as dit. »

Certaines personnes peuvent craindre les représailles de leur expression après l’exercice SALT Dans certains groupes, les responsables s’abstiennent de venir pour que les autres soient plus à l’aise de s’exprimer. Mesurer la température et voir si les participants sont plus à l’aise de s’exprimer avec ou sans les chefs. Ex : au Burundi, le pasteur devait se mettre en groupe avec ses inférieurs. À la fin, on s’appelait par le prénom et plus par le titre. Dans l’exercice de « qui sommes-nous » , l’humour a de l’importance. Plus les gens sont à l’aise et savent rire, plus on efface les différences.

Auto-évaluation Où en sommes nous par rapport aux pratiques choisies? Niveaux d’auto-évaluation des pratiques: 5. Nous agissons naturellement 4 .Nous agissons de manière volontaire 3 .Nous agissons de temps en temps 2 .Nous sommes suffisamment conscients pour agir 1 .Nous sommes conscients de ce qu’il faut faire mais pas assez pour agir  On évalue notre niveau pour chaque pratiques proposée et on se met d’accord sur un niveau d’évaluation qui peut être différent dans le groupe.

Poser un Indicateur Quel indicateur pour mesurer une pratique ? Un indicateur est un moyen de mesurer les changements/ progression de la communauté. Un indicateur peut être qualitatif ou quantitatif. La communauté choisit elle-même ses propres indicateurs. Exemples : Combien de réunions par mois; « nous reconnaissons que le SIDA nous affecte et dans quelle mesure » indicateur : proportion de la population du centre de santé qui connait son statut; Faire le processus en 2 temps: Indicateur de progrès sur la pratique en général (vers où on tend) Indicateur de la réalisation des actions dans l’immédiat (plus facile à faire) Où trouver l’information (sources de vérification)? exemple : le PV des réunions Parfois en cherchant l’indicateur, on va reformuler notre pratique car elle est trop vaste

Évaluation du processus de facilitation autour de l’auto-évaluation et le choix des indicateurs Il nous faut plus pratiquer : rechercher les indicateurs, les sources Travailler ensemble facilite l’exercice, ainsi que le passage des personnes de l’extérieur Avantage : on clarifie les idées et c’est complémentaire

Choix des 3 pratiques La communauté choisi trois pratiques prioritaires ayant un effet multiplicateur lui permettant de mieux progresser. Pour ces trois pratiques la communauté détermine le niveau visé en un temps défini et comment déterminer sa progression.

Plan d’action Par Pratique la communauté élabore son plan d’action au regard des rubriques suivantes : Quoi (actions)? Comment (stratégie)? Qui (responsable) ? Avec qui ? = les personnes concernées Où? Quand ? Indicateurs (mesure du changement) Sources de vérification Moyens

Évaluation du rôle du facilitateur Un facilitateur doit-il connaitre le milieu dans lequel il facilite ? (ex de Philippe qui est médecin et facilitait si bien dans le groupe « maison médicale en Belgique ») On est pris entre deux logiques : le facilitateur est polyvalent MAIS il creusera plus les choses s’il connait le milieu. Les meilleurs facilitateurs sont ceux qui ont le moins à désapprendre, qui ont le moins de degré universitaire. Une visite se prépare et il faut avoir une idée de la communauté. Le point focal (personne de référence dans la communauté) permet de connaitre la communauté facilitée. L’intérêt est d’avoir plusieurs facilitateurs dans le même groupe. Avoir plusieurs yeux. Ce n’est pas évident d’être facilitateur dans des milieux où le concept de SALT ne passe pas. Exemple en Papouasie lors d’une formation en anglais où dans la langue locale, il n’y avait pas un seul mot de concept.  Faire traduire par les gens ce qu’ils on expliqué dans leur langue et voir du coup s’ils ont compris. S’ils emploient un concept en français ou en anglais c’est une preuve qu’ils ne se sont pas approprié le mot.

Quelle est la limite entre questionner et suggérer des idées? Ce n’est pas évident d’être facilitateur dans des milieux où le concept de SALT ne passe pas. Exemple en Papouasie lors d’une formation en anglais où dans la langue locale, il n’y avait pas un seul mot de concept.  Faire traduire par les gens ce qu’ils on expliqué dans leur langue et voir du coup s’ils ont compris. S’ils emploient un concept en français ou en anglais c’est une preuve qu’ils ne se sont pas approprié le mot. Quelle est la limite entre questionner et suggérer des idées? Suggérer des idées = échange d’expérience. Partager les expériences « là-bas j’ai vu ça, est-ce que ça pourrait s’appliquer ici ? » Le facilitateur ne répond pas aux questions mais stimule la communauté en posant des questions. « Le facilitateur est quelqu’un qui fait accoucher les idées mais il ne peut pas accoucher à la place de la communauté. » Les facilitations les plus réussies sont celles où l’on partage son expérience. Exemple de Gaston avec le test du VIH qui raconte le jour où il a dû faire le test car partenaire à risque. Etonnement des papous: « Comment, les blancs ont peur aussi?».

Réflexion après actions Qu’est ce qui s’est bien passé et pourquoi? La promenade est une détente bénéfique; « j’étais contente qu’on réfléchisse à des plans d’action ». Il y a souvent une impatience des communautés : quand est-ce qu’on voit le concret ? Laurie qui est arrivée le deuxième jour s’est bien approprié /intégré le projet, la formation,… Le processus s’enrichit au fur et à mesure et on repense à chaque étape d’où l’on vient. Qu’est-ce qui pourrait mieux se passer ? Et comment? Parfois redondant d’aller dans chaque petit groupe, peut-être plutôt aller jusqu’au bout dans la réflexion dans son groupe? Aller directement en plénière?

3ème Journée

Perles du savoir Une perle du savoir est constituée de principes communs pour l’action, dégagés à partir d’expériences individuelles. Le principe commun s’exprime par la formulation: Si …. alors …. Ces perles du savoir sont à échanger avec d’autres communautés. Importance de partager son expérience mais aussi d’écouter l’expérience de l’autre. Histoire: Fabien prend le train assis à côté d’une brésilienne. Mais Fabien a envie de lire. Par contre, elle n’a rien à faire et reste calmement près de lui. Il hésite de commencer la conversation… Mais elle sort un bouquin qu’il lui semble intéressant. Et entame la conversation. La rencontre fut finalement très intéressante. Il est important de raconter l’histoire vécue de façon synthétique avec le contexte, l’enjeu, l’évènement, la leçon apprise. Penser à un titre accrocheur afin de donner l’envie d’être entendue. Il est important de noter les coordonnées du conteur pour faciliter les échanges. L’échange d’expérience peut se faire à n’importe quel moment du processus. Avant ou après le plan d’action.

Exercice: Réfléchir à une demande permettant de développer ou enrichir une pratique au sein de la communauté. La communauté formule sa demande en plénière. Chaque personne raconte une histoire correspondant à la demande de la communauté. De ces histoires le groupe dégage les principes communs, choisit les titres des histoires et ajoute les coordonnées des auteurs.

Les demandes des différentes communautés Liboso: Comment faire pour vivre une expérience d’immersion intéressante? Comment identifier les conditions d’une immersion réussie ? Centre de Santé du Miroir: Comment identifier les personnes représentantes, relais et forces motrices du quartier pour former notre comité consultatif ? Guinée Compétence : Qui peut nous aider à poser la première pierre pour créer une telle organisation ? Comment démarrer ? Entreprise: Comment travailler en cadence tout en respectant le rythme de chacun ?

Présentation des réponses apportés dans chaque communauté.

A la recherche d’un comité consultatif, des personnes relais A la recherche d’un comité consultatif, des personnes relais. (Centre de santé du Miroir) Principe commun Titres des histoires Référence Si on va à la rencontre des personnes et/ou de leur milieu, alors on les valorise mieux dans leurs compétences et on trouve parmi elles des personnes ressources. Nos patients sont pleins de ressources (connaissances du quartier, couture, …) Joséphine Une visite intéressée (aller à la rencontre des milieux associatifs sur le terrain) Jean-Louis Les experts du milieu (ex: modus fiesta) Chloé

Cadence commune et outils de communication (L’entreprise de Pascal) Le principe commun Titres des histoires Références Si nous partageons nos règles de conduite, alors nous améliorons notre interactivité. Le GSM me bouffe. (établir une règle de conduite avec son cercle privé) Delphine Je ne me mets pas à nu sur les réseaux sociaux. (ex entretien d’embauche, dans une entreprise) Francis Téléphone… bien géré, protège la relation (partager règle de conduite et bien utiliser les outils) Marie-Pierre Mon statut, bien défini, assouplit mes stress. (accessibilité 24/24h sur Skype) Fabien

Une immersion réussie ?! (Liboso) Principes Histoires Référence 1. Si on sort du côté professionnel alors on vit d’autres choses. La danse sexy Alain Si tu oses, alors tu rencontres. Le mime qui n’a pas peur du ridicule Anne Si on ose, alors on peut s’adapter à la différence. La communication tactile Chaida Si on est prêt des deux côtés alors ça marche Somme nous prêts à nous recevoir? Vinciane

Présentation de la Constellation et de BelCompetence Diffusion du film de la Constellation www.communitylifecompetence.org/fr/ Les échanges d’expériences mondiales sont sur le site:http://aidscompetence.ning.com/ Pour faire partie du site, on peut s’inscrire comme « membres » (cfr onglet) Onglet « ressources » : vidéo intéressantes : ex : orchestre symphonique de Kinshasa Groupes de discussions (la paix, le business) Il est possible de continuer l’apprentissage par le blended Learning en s’inscrivant auprès de Philip Forth: philip@communitylifecompetence.org. Présentation du livre de Jean-Louis « Qu’est-ce qui nous rend humain ? » Il est possible de souscrire auprès de laurence.patrice@editionsatelier.com. Ceux qui veulent avoir toutes les infos de BelCompetence peuvent communiquer leur adresse mail à belgique.belcompetence@gmail.com Le site de Belcompetence est accessible avec le lien suivant : https://sites.google.com/site/asblbelcompetence/home

Liens Film de la constellation disponible sur leur site www.communitylifecompetence.org/fr/ http://aidscompetence.ning.com/ : reflète l’expérience des membres Pour faire partie du site, on peut s’inscrire comme « membres » (cfr onglet) Onglet « ressources » : vidéo intéressantes : ex : orchestre symphonique de Kinshasa Groupes de discussions (la paix, le business) Blended Learning (angl et français) : Étapes SALT en ligne : à faire en équipe, pour aller plus loin Demander aux membres de la Constellation un accès en ligne. Un livre sort bientôt écrit par Jean-Louis « Qu’est-ce qui nous rend humain ? » Ne pas hésiter à faire appel à Bel-Competence pour se faire accompagner en équipe Que ceux qui veulent avoir toutes les infos, qu’ils communiquent leur adresse mail. belgique.belcompetence@gmail.com https://sites.google.com/site/asblbelcompetence/home