« Le groupe d’étude » Hélène Hemet Monika, Coordinateur pour le projet polonais
Questions que l’on peut se poser autour de la reconnaissance de cette forme de violence Aurions-nous réalisé des visites dans des écoles modèles ? La Pologne serait-elle une verte prairie où ne pousse pas de cette forme de violence ? Serions-nous allés trop rapidement dans notre « quête » des bonnes pratiques ? Les causes seraient elles à rechercher ailleurs ? Dans le fait que les affaires graves sont l’affaire exclusive de la police ? (Pologne) Dans le fait que la violence vient peut être de l’organisation de nos systèmes scolaires, de nos attentes sur l’école, de notre façon de parler avec les élèves : qui n’a jamais entendu des petites phrases assassinent qui génèrent de la vexation ?
Conclusion2 suite En France : Nous disposons d’outil en matière d’éducation à la citoyenneté Nous disposons d’un droit d’utiliser une échelle des punitions et des sanctions Nous pouvons nous appuyer sur une loi protectrice des fonctionnaires L’étude des cas d’appel après une décision d’exclusion définitive prononcée par le Conseil de Discipline fait ressortir que l’école dispense une grande violence en: n’étant pas capable de réaliser une « vraie réponse à la difficulté scolaire » Certains élèves sont exclus de plusieurs établissements sans avoir pour autant progressé. Cette violence qui est ressentie par l’élève (pas de progrès) le renforce sa position de victime qui agresse à son tour ce « qui représente l’école »
C’est ce qu’on appelle la constante macabre ! Pistes proposées Avant de repérer les bonnes pratiques, il serait intéressant de mener une réflexion sur la violence faite aux élèves qui ne réussissent pas à suivre, à progresser, à s’intégrer notre système scolaire, à définir leur projet d’orientation. Causes ? Notre façon d’enseigner ? Notre système qui agit comme un rouleau compresseur (élitiste, sélectif)? La difficulté scolaire non prise en compte au fil des ans créée de l’exclusion 150 000 élèves/an sortent du système scolaire sans issue (depuis 15 ans) C’est ce qu’on appelle la constante macabre !