Peindre à la cire ? Les différentes préparations de l’encaustique La cire chaude La cire à l’encaustique diluée à l’essence La cire saponifiée Exemples de réalisations à travers le temps et les cultures.

La cire 1 Dans toutes les préparations pour la peinture on utilise la cire d’abeille blanchie. 2 La cire seule n’est pas un médium suffisant, il faut lui ajouter une colle Dans ce cas deux types colles sont possibles : A ) Colle irréversible de type acrylique, vinylique (le caparol), gomme de dammar B ) Colle réversible : gomme arabique, liant cellulosique. 3 Des pigments bruts que l’on broiera à l’aide de la cire encollée On peut aussi utiliser des tubes d’acrylique (A) ou de tubes de gouache (B) dont on mélangera la couleur à la cire avant de l’appliquer. 4 Un support rigide. Carton entoilé ou mieux encore une planchette de bois (contreplaqué). Dans tous les cas ce support doit être encollé et enduit.

On distingue habituellement trois méthodes de peinture à la cire La cire chaude Elle nécessite une plaque chauffante (aujourd’hui électrique) et de outils chauffés pour retravailler la cire déposée. La cire à l’encaustique Un diluant à l’essence ( térébenthine ) permet de peindre au pinceau et permet le mélange avec la peinture à l’huile. La cire saponifiée C’est un procédé chimique qui permet de peindre à l’eau et qui donne un effet très mat.

La cire chaude On prépare la solution de cire chaude à environ 60 °C, à l’aide d’une source chauffante stable. Une fois la cire chaude, on y adjoint une colle (gomme de dammar en poudre) Deux solutions sont alors possible : On dépose la cire chaude encollée et transparente dans des petits récipients qui contiennent le pigment désiré et l’on effectue le mélange sur la paque chauffante On prépare une grosse quantité de cire colorée (selon la méthode précédente) et l’on verse cette préparation dans un moule. De cette façon on constitue une gamme de pains de cire colorée qu’il suffira de faire refondre en partie. Enfin, il existe des crayons de cire (pas confondre avec le pastel gras) tout prêt à l’emploi?

La cire chaude La recette : 7 parties de Cire d'abeille ( Blanchie ou Naturelle au choix ) 1 Partie de Résine Dammar marche à suivre : Pour préparer le médium, réduisez la résine de dammar en poudre tandis que vous faites tranquillement fondre la cire dans un bain marie. Une fois la cire complètement fondue, saupoudrer simplement la résine dans la cire en brassant lentement : la résine devrait se mélanger sans former d'agrégats. Une fois la résine complètement mélangée, filtrez la solution à travers un coton fromage, coulez dans des moules et laissez refroidir. On peut aussi ajouter 1 volume de cire de carnauba pour retarder la fusion de la cire d’abeille et lui donner du brillant et de la dureté.

Le matériel :

Présentation du matériel (en anglais) et de la technique au pinceau.

Présentation du matériel (en anglais)

Le monotype à l’encaustique

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La cire à l’encaustique diluée à l’essence On applique la cire comme précédemment mais on ne cherche pas à la réchauffer, on la dilue à l’aide d’essence de térébenthine. Couper de la cire d’abeille blanche en petits morceaux et la laisser fondre dans deux fois son volume d’essence de térébenthine en mettant le récipient au bain-marie après l’avoir couvert. Ajouter à cette cire 1/4 ou 1/5 de volume de vernis dammar pour éviter qu’elle ne durcisse en refroidissant. Plus il y aura de Dammar et plus la cire sera molle. Laisser refroidir. Fluidifier si nécessaire avec de l’essence de térébenthine lors de l’utilisation http://www.stagesdepeinture.fr/Peinture-a-l-encaustique.html Enfin dans certaines recette on introduit aussi de l’huile de lin. http://www.apiculture.com/rfa/articles/preparation_encaustique.htm

La cire saponifiée Il s’agit d’une émulsion à l’eau. On chauffe 25 gr de cire dans 250 ml d’eau non calcaire et une fois porté à ébullition , on précipite 10 gr de carbonate d’ammonium. Il se produit une réaction vigoureuse (gros bouillonnement). Il faut tourner la potion sans s’arrêter jusqu’à refroidissement. Cela fait penser aux impératifs de la crème anglais, mais l’odeur d’ammoniaque oblige à pratiquer l’opération dans un endroit très aéré. On obtient une sorte de lait auquel on ajoute un volume de Caparol dilué. On obtient alors un liant que l’on ajoute au pigment et qui donne une peinture très mate. On étend la couleur plus ou moins diluée à l’eau.

161 - 192 ap. J.-C. conservé au British Museum de Londres Peinture à la cire chaude : l’art du Fayoum Philadelphie 161 - 192 ap. J.-C. conservé au British Museum de Londres

Peinture à la cire chaude : Alexandre Masino http://alexandremasino.blogspot.fr/2010/06/encaustic-monotype.html

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