Saint-Médard-en-Forez
SOMMAIRE 1) INTRODUCTION 2) L'EGLISE – LA CLOCHE 3) LE CHATEAU 4) LES CROIX 5) MANDRIN 6) DICTON/BLASON
Latitude 45,597 Longitude 4,362 Altitude 656m Superficie 10,39 km 866 habitants 81 habitants au km² Village fleuri 3 fleurs Préfecture : St Etienne INTRODUCTION De St Myard en 1557, le village devint Saint-Médard au XVIIIème siècle. La naissance du bourg se confond peut-être avec celle d'un prieuré bénédictin. Un des premier actes concernant le prieuré date de Au début du XIIème siècle il dépend du prieuré de Montverdun, puis à partir de 1233 il est régi par les bénédictins de la Chaise Dieu. Malheureusement, en 1570, l'église est dévastée par les armées protestantes puis refaite au XVème siècle.
L'église Le prieuré comprenait une église romane dont il ne subsiste dans l'église qu'un magnifique porche extérieur (à l'ouest) du XIème siècle encadré de deux colonnes surmontées de beaux chapiteaux à décor de têtes humaines, et une partie de la première travée. Tout le reste fut reconstruit entre 1525 et 1530 dans le style Renaissance par l'abbé Francois de Saint-Nectaire, dont les armoiries figurent sur un des contreforts. L'église a été fortifiée : elle possède des ouvertures de tir au chevet et des contreforts puissants. Dans la première chapelle au sud de la porte d'entré, se trouve le tombeau de Jehan Le Blanc, qui fut seigneur de St Médard. Il y a aussi une porte qui communique avec le clocher ornée dun « emblème parlant » rare dans le Forez : sur le linteau, une cloche est sculptée dans une accolade. Classé monument historique
La cloche L'église de St Médard possède deux cloches. Une cloche a été épargnée en 1793 lors de la révolution. Elle est ornée de fleurons et porte le nom du fondeur Pierre Marchal : Elle a la particularité de possèder trois battants. Ces battants servaient pour carillonner, deux étaient mus par les mains et le troisième avec un pied, le sonneur était assis sur une planche juste en dessous de la cloche. Chaque battant avait sa propre sonorité. En 1780 une cloche remplaça sans doute une ancienne cloche brisée. Elle a disparu en Classé monument historique Matériaux : bronze Dimensions : h = 75 ; d = 96
Le château Le château de la Ferrière fut reconstruit au XVIIIème siècle par Charles de Masso qui, à la suppression des Ordres Religieux en 1793, acquit les batiments du pieuré de Saint Médard; il donna à ce manoir le nom de la Ferrière à cause du fief que sa famille possédait en Beaujolais. Le château se compose d'un corps de bâtiment rectangulaire dont la façade principale s'orne de deux tours rondes; l'une massive est couronnée d'une terrasse bordée d'une élégante balustrade, l'autre plus petite est coiffée d'un toit aigu surmonté d'une flèche. Au XIX siècle est venu s'intercaler tout contre la grosse tour une poivrière à flèche. La famille du Blanc possédait ce manoir au XVIème siècle. La propriété de la Ferrière se compose aujourd'hui d'un clos orienté face à la plaine du Forez, tournant le dos au village dont elle est séparée d'un mur, et de bâtiments des communs qui s'adossent au nord-ouest. Le château de la Ferrière est aujourd'hui d'un style néo-renaissance. Ce château est un domaine privé.
Les croix La croix de la Chevillionnière, au hameau du même nom, porte les armes des Bourbon, ce qui la fait remonter au XVème siècle, quand Renaud et Jean de Bourbon étaient prieurs au village. On peut remarquer les mouloures torses à sa base. La croix du bourg, à l'entrée du village, date de Elle porte une inscription en lettres gothiques et semble citer un Georges Méart; il pourrait s'agir d'un prêtre du même nom, curé de Saint-Médard en 1842.
En voici la transcription : Brave Mandrin ! Que ne fais-tu rendre bon compte, Brave Mandrin ! A tous les maltotiers de vin, De sel, de tabac, quils nont honte De voler pauvre, riche et comte. Brave Mandrin ! Quelle nation Quelle nation Quelle nation But jamais fait de connoissance, Quelle nation, Avec gens fait de tel façon ! Qui sans étude ni science A parcouru toute la France Sans émotion, Passant partout. Dans les villes, à la campagne Passant partout Sans craindre Morlière du tout. Ta troupe et toy as lavantage De faire un païs de cocagne Passant partout. Mandrin Vers 1749, le célèbre contrebandier Mandrin vient souvent apporter du sel, du tabac, des étoffes dans les montagnes lyonnaises et foréziennes. Une chanson à son honneur a été retrouvée dans les registres paroissiaux de Saint-Médard :
Dicton/Blason
J'ai choisi ce sujet car St Médard est le village où je suis né et où j'habite encore. En travaillant sur ce dossier j'ai redécouvert mon village et j'ai pu apprendre de nombreuses choses que je ne connaissais pas. Lucas NININO
- Châteaux en forez de Martine Font, éditions Horvath Bulletin communal de Saint-Médard-en-forez (2012) - Les Monts du Lyonnais édition La Taillanderie (ouvrage collectif) - Photographies personnelles et internet Sources