La maîtrise de l’énergie

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Transcription de la présentation:

La maîtrise de l’énergie ressources problèmes efficacité économies technologies adaptées

Les Nécessités de la vie $ Le Marché L’Énergie L’Eau Les êtres humains auront naturellement tendance à s ’approprier les ressources énergétiques et en eaux pour eux-mêmes et leurs proches. Ces ressources seront donc des enjeux géopolitiques importants. La solidarité

L’Énergie une nécessité vitale : au quotidien Une semaine dans la vie d’un étudiant

L’Énergie une nécessité vitale Est-ce une relation nécessaire ? Besoins de confort thermique, de lumière, de mobilité, de cuisson des aliments, de bureautique.. Est-ce une relation nécessaire ? Abondance de l’offre des énergies exogènes, Impacts polluants de leur utilisation, tant au niveau des écosystèmes (forêts, eaux, sols) que des espèces

Un facteur de qualité de vie ? combustion lente (2,8 106cal/j) Métabolisme Basal Relations interpersonnelles Espace de créativité combustion rapide (1,5 108 cal/j) Activités industrielles et commerciales Loisirs Communications et transports Confort thermique et sanitaire Un facteur 100 pour le Nord-américain

Le Canadien, champion énergivore Régions du Monde Tep/hab Afrique 0,36 Amérique latine 0,98 Amérique du Nord 7,66 Asie 0,73 Europe 3,65 Pays Tep/hab États- Unis 8,08 Canada 7,93 Japon 4,08 Allemagne 4,23 France 4,22 PIB/hab ($)* 29,3 19,2 32,3 26,6 24,2 Changer ? pourquoi comment * Méthode de clacul de la Banqye mondiale tenant compte du taux de change L’état du monde 2001, La Découverte, Boréal

ÉNERGIE : les problèmes ! La dépendance du pétrole L’épuisement des ressources non renouvelables La pollution La dégradation des relations humaines: du global (géopolitique) au local

Le bilan des ressources énergétiques renouvelables Ressources non renouvelables

Vers l’épuisement des ressources énergétiques non renouvelables Années 2000 Une année de consommation = Réserves estimées de la ressource Consommation mondiale annuelle de toutes les énergies commerciales (12 109 tec/an) Année 2000: consommation de 3,5 1020 Joules 12 . 109 tec/an , 2 t.e.c./hab/an

Les impacts environnementaux de l ’énergie Production Déplétion des stocks, santé et hygiène industrielle, catastrophes industrielles, émissions de contaminants, gestion des résidus (combustible nucléaire «usé») Dégradation des stocks et flux (déforestation) des ressources Transports Accidents, déversements, contamination, introduction d ’espèces exogènes Usages Émissions dans l ’air, les eaux et sur les sols: Gaz à effets de serre (GES), Pluies acides (charbon), Produits organiques persistants (POP) comme les BPC, diminution de la couche d ’ozone (fluide frigorigène des échangeurs de chaleur), smog, Dégradation des écosystèmes naturels et atteintes à la santé humaine Des vecteurs de propagation des impacts: les cycles de l ’eau (mers et atmosphère) les régimes des vents Un facteur de synergie des effets la bioaccumulation

La pollution Pluies acides GES smog KYOTO Émissions kg/10³Joules d ’énergie Pluies acides GES smog Émission annuelle de CO2 / hab. En tonnes Émission annuelle de CO2 : kg/ 1000 $ de PIB États-Unis 5,2 170 Royaume- Uni 3,0 147 Allemagne 3,2 144 Japon 2,1 90 France 1,8 85 Canada: 5 KYOTO

Les problèmes de l ’énergie, au global Les ressources: accès sans entrave : respect des us et coutumes locales, corruption des pouvoirs politiques, zones d ’influences (facteurs géopolitiques) en quantité suffisante au coût les plus bas: spoliation des ressources, risques environnementaux et pression sur les écosystèmes (zones d ’exploitations pétrolières frontières fragiles) filières énergétiques: les pays producteurs pauvres sont à la merci des pays industrialisés pour assurer la production et la valorisation des ressources Les usages: pollution : gaz à effet de serre (GES) et risques de changements climatiques et d ’évènements climatiques extrêmes, pluies acides, smog urbain, déversements d ’hydrocarbures transport : introduction d ’espèces exogènes, importance du secteur des transports Problèmes socio-politiques: Difficultés du dialogue Nord-Sud, laminage des cultures locales par la mondialisation du marché des ressources énergétiques qui se traduit par un flux des ressources des pays pauvres vers les pays riches, une distorsion des économies et des enjeux politiques nationaux

Les problèmes de l ’énergie, au local comment améliorer l’efficacité des différentes filières énergétiques comment accroître les économies d’énergie (combattre les comportemnts de gaspillage) comment valoriser les ressources locales et les «alternatives» aux énergies fossiles comment favoriser la conservation de l’environnement, la santé et la sécurité des approvisionnements Les usages domestiques: chauffage et cuisson des aliments confort thermique transport communications

Les flux annuels des ressources énergétiques renouvelables faible densité énergétique Stocker l ’énergie? Une année de consommation = Productions estimées de la ressource Consommation mondiale annuelle de toutes les énergies commerciales 3,5 1020 Joules

Québec: un bilan énergétique

La consommation d ’énergie au Québec 1 tep =1,4 tec x 106 tep Données: mrn.qc.ca

La consommation d ’énergie au Québec Tendance à la croissance Tendance à la décroissance

La consommation d’énergie par secteur

L’électricité au Québec (2001) 3,7% exportée capacité de 5,8% additionnelle

L’électricité au Québec Au 1er janvier 2000, le Québec disposait d’une puissance installée de 40 757 MW: ¾ provient de 80 centrales d’Hydro-Québec 10% entreprises privées 0,1% municipalités 12,6% chutes Churchill 1999 202,6 TWh produits 169,5 TWh consommés Le potentiel hydroélectrique susceptible d’être aménagé est évalué à 45 000 MW

La consommation d’électricité par secteur (2000) Total: 174,3 109 kWh  15 106 tep

Question: Quel est le plus avantageux pour le Québec ? AQCIE (asssociation québécoise des consommateurs industriels d’électricité) veut être assurée d’un accès garanti à des quotas d’électricité à prix réduit Consommation continue équivalente a 42% de la consommation québécoise (consommation totale domestique 92% de la production totale d’électricité) 161 usines, 43 000 emplois directs (salaire moyen de 55 000$), 35 000 indirectes, 1,9 milliards d’impôts avec en plus les impôts fonciers municipaux 40% des usines sont vieilles de 50 ans et plus Question: Quel est le plus avantageux pour le Québec ? L’électricité est un outil de développement économique et doit permettre le support et le développement d’industries énergivores (AQCIE) en électricité à un prix réduit (brut 4,3 cts/kwh, valeur ajoutée équivalente à 10 cts) L’électricité est au Québec ce qu’est le pétrole en Alberta, l’hydro-Québec peut être une «machine à dividendes» grâce à l’exportation en particulier la fraction utilisée par l’AQCIE (spot market 7,97 cts/kwh) Tarif au consommateur domestique: 5,22 cts les 30 premiers kwh/jour, 0,683 les suivants (Le Devoir -24/02/07)

La consommation de gaz naturel par secteur (2000) Total: 234,6 109 pieds cubes  5,6 106 tep

La consommation de produits pétroliers par formes (2000) Total: 106,9 106 barils  15 106 tep

Québec: un bilan des consommations modulé par des facteurs sociologiques?

La petite histoire «comportementale» de la consommation énergétique des Québécois V J Hiver Énergie primaire Énergie intermédiaire Énergie de pointe 0% 100% 11h½ 17h Consommation d ’électricité Hiver Au cours: de la semaine, de la journée, et de l ’année

Une première proposition ? (Montréal) Comment réduire la consommation d’énergie ? réponse: plus de jours fériés! Congés de la construction

Les nouveaux «gisements» énergétiques 1. Énergies renouvelables solaire (dont hydroélectricité) éolienne géothermique de la mer (chaleur, vague, marée, etc.) biomasse (plantations marines et terrestres) 2. Valorisation des énergies «résiduelles» (eaux usées, résidus solides et de biomasse) 3. Réduction des besoins par les économies d ’énergie Hydrogène

L ’énergie solaire: un faux ami ? Janvier Juillet Décembre Juillet Puissance à midi Puissance solaire (W/m²) Heure du jour Limite du Confort thermique À Montréal

L ’énergie éolienne: l ’énergie «québécoise» Puissance (W/m²) Zone optimale d ’une éolienne Vitesse du vent (m/s) Nombre d ’heures Cas des îles de la Madeleine, puissance annuelle pour une vitesse du vent donnée (total de près de 8400 heures de vent) Mois de l ’année juillet décembre janvier Stockage?

L ’énergie géothermique: l ’énergie «oubliée» Gradient naturel sous 20 m de sol: 1°C/30m Il faudrait donc forer jusqu ’à 4,5 km pour atteindre des températures de l ’ordre de 150°C, ce qui est irréaliste. De plus, Il faut utiliser la technique du doublet géothermique de façon à retourner les eaux souvent corrosives Le coût des forages serait prohibitif, voilà pourquoi il faut profiter des affleurements «géothermiques» Les plus grands «gisements» de calories sont ceux de «basses» températures: nappes phréatiques, lacs et des rivières eaux usées des usines d ’épuration fluide de capteurs solaires etc. Ces sources de chaleur ne peuvent être utilisées que par une technologie de valorisation adaptée aux conditions locales. 9°C 8°C 7°C 5°C 4°C Les isothermes des eaux souterraines au Québec Pas de problème de stockage !

L ’Hydroélectricité Ça se discute ! des mini aux méga-centrales ? une vision continentale? exportation d’énergie électrique valorisation par la production d’hydrogène amélioration de la qualité de l’air revenus Ça se discute ! Une concertation dans le cadre de l ’approche du «bassin versant»

La production d’hydrogène Le nucléaire La production d’hydrogène Pour la terre entière la valorisation de grandes réserves d’uranium (Australie, Kasakhstan, Canada) l’amélioration de la qualité de l’air le bouclier canadien, un «cimetière» mondial des résidus nucléaires des régions de sous développement économique offrant des sites propices pour les centrales: Abitibi, Gaspésie et Côte Nord le savoir faire (expertise) une nation pacifique Ça se discute !

L ’Hydrogène, fioul «fuel» du futur H2O H2 ½O2 NOx Une ressource «renouvelable» Une production de 500 109 m³ en 2003, 95% par les raffineurs (désulfuration) Des contraintes Une ressource énergétique d’appoint abondante, nécessaire à la production d ’hydrogène Des modes de distribution et de stockage La sécurité (le syndrome du zeppelin -grand ballon dirigeable) Le coût L’automobiliste : autonomie (km, km/h) entre deux «pleins»

Québec: Il faut que ça change !

Répondre aux besoins ? deux approches mondialisation des ressources énergétiques valorisation de la densité (puissance) énergétique loi du marché: privilégie le court terme subventions d’aide au développement fuite en avant dans la nécessité du court terme Gestion de l’offre Une nécessité adoption de politiques de réduction de la consommation: responsailisation, contraintes éducation du consommateur: «économies» subventions à l’innovation de technologies «efficaces» subventions à la recherche scientifique Gestion de la demande: la maîtrise de l’énergie

Le changement : opportunité d’amélioration, d’abord perçue comme un danger Changements des attitudes et des comportements, des individus des collectivités, entreprises et des sociétés Réductions de la consommation Choix des formes énergétiques Accessibilité Autonomie Sécurité Coût global Conservation de l’environnement

Changer les comportements ?

Changer les comportements ? Énergie extra, février 2003

Les «mamelles» du changement Les militants environnementaux Coercition Incitation Éducation: ERE & FRE conventions(sectorielle, régionale, etc.) lois, réglements Les élus Tous information motivation conseils soutien à l’innovation incitations financières (programmes d’aide) Actions adaptées de : Énergie extra, août 2001, p.3 éducation des jeunes formation professionnelle recherche, innovation technologique

La boîte à outils des actions environnementales La démarche des (5)R V E(2) en aval: la pollution en amont: les ressources Réduire Éduquer Récupérer Réemployer Réparer Recycler Valoriser Techniques (Innovation): efficacité, adaptabilité, valorisation de particularités locales Sciences études des processus, interrelations impacts Sociétés changements de comportements d’attitudes de valeurs Éliminer les risques

Une démarche de maîtrise des besoins énergétiques RVE + Éducation: mieux (et moins) consommer pour une satisfaction optimale Formation: faire plus avec moins Efficacité Sciences et Innovations technologiques Technologies appropriées au milieu et valorisation d ’alternatives Concertation: ensemble Autonomie Gestion de la demande Changements d ’attitudes Économies

production de richesse collective et individuelle Intégrer les préoccupations environnementales au quotidien et à la source Avantages production de richesse collective et individuelle Choix des individus rétroaction Activités humaines industrielle, minière, artisanales, commerciale, domestique approvisionnement en ressources contamination des milieux de vie Désavantages atteintes au patrimoine biophysique et socioculturel

La Gestion des ressources énergétiques Hydroélectricité Énergies fossiles Solaire Éolien, etc.. Biomasse forestière Adoption d’alternatives, effort soutenu surtout par la recherche et l ’innovation technologique (sciences et techniques) , changements de comportements individuels et de choix collectifs

BILAN: inconvénients avantages Ressources non-renouvelables: charbon, pétrole, gaz, nucléaire (fission lente) Ressources alternatives: solaire, éolien, géothermique, hydroélectrique, nucléaire (fission rapide et fusion) Maîtrise de l’énergie (5RV2E) Prouvées quantité duré accès «équitable» impacts environnementaux (- -) identification du potentiel technologie d’extraction impacts environnementaux (-) analyse coûts- avantages économies efficacité impacts environementaux (+) Probables technologie de l’hydrogène innovations technologiques analyse coûts – avantages Impacts sociétaux court terme (  ) long terme (- -) long terme (+) court terme ( + ) long terme (++)

La responsabilité individuelle

Le problème : la quête de la satisfaction du consommateur Disponibilité des ressources et des services là où est le besoin  concordance de lieu instantanément  concordance de temps sous la forme désirée  concordance à l’usage en quantité suffisante  concordance aux besoins Facilité d’utilisation simple, fiable, encombrement minimum facilité de stockage pour de grandes durées Facteurs des impacts environnementaux de l ’énergie Coût modique Inoffensif pour la santé du consommateur le syndrome du «Pas dans ma cour»

Parce qu’un autre monde est possible L’Éducation Parce qu’un autre monde est possible

La responsabilité individuelle Québec La responsabilité individuelle Les économies d’énergie 20 litres de mazout étaient nécessaires pour le chauffage des chambres et de l’eau des bâtiments construits dans les années 50-60. 110kWh (11 litres d’huile à chauffage) sont nécessaires pour les constructions de 1990 Le standard (normes MINERGIE en Suisse) d’aujourd’hui (2003) est de 4 litres d’huile de chauffage pour la même surface de référence Énergie extra, Office fédéral de l’énergie, 3003 Berne, octobre 2003, p.2 Hydro contact, nov. Déc. 2003

Répartition de la consommation énergétique domestique Chauffage 53,2% Eau chaude 19,3% Réfrigérateur 7,7% Congélateur 6,2% Éclairage 5,2% Lave-linge et sèche-linge 2,6% Cuisinière 1,6% Téléviseur 1,1% Chauffe-moteur 1,0% autres appareils 2,1% Évaluation moyenne de la consommation d’un bâtiment: 240kWh/m².an Institut de l’énergie et de l’environnement de la francophonie (IEPF)

La répartition de la consommation des équipements en état de veille Type d’appareil % de consommation (du total de l’utilisation de l’appareil) bureautique 44 audio 19 VCR/DVD 12 TV 10 téléphone 8 circuits divers 7

Durée de vie moyenne des appareils de chauffage dans des conditions normales d’utilisation et d’entretien (source: Union gaz)

La responsabilité individuelle Les économies d’énergie 20 litres de mazout étaient nécessaires pour le chauffage des chambres et de l’eau des bâtiments construits dans les années 50-60. 110kWh (11 litres d’huile à chauffage) sont nécessaires pour les constructions de 1990 Le standard (normes MINERGIE en Suisse) d’aujourd’hui (2003) est de 4 litres d’huile de chauffage pour la même surface de référence Énergie extra, Office fédéral de l’énergie, 3003 Berne, octobre 2003, p.2

La maison du futur L’Expansion, octobre 2005, p.71 (Iris Baudorre, Christophe Meulien et Christophe Menezzo)

De nouvelles exigences techniques quant aux normes d’isolation Hydro-Contact n056, nov.-déc. 2006

Au domestique

New York: une île de chaleur de +3oC Un projet de la NASA propose de végétaliser la ville: «forêts urbaines» et «toits vivants» Au collectif L’EXPRESS, 23/2/06, p.55

L’intégration des activités industrielles Atmosphère, hydrosphère rejets de chaleur rejets polluants : troposphère GES, pluies acides, COV (dioxydes et furanes), etc.. Recyclage des chaleurs résiduelles combustion chaleur sanitaire  80 0C métallurgie  1200 0C raffinage  900 0C déshydratation  200 0C  1500 0C Température décroissante

Sensibiliser les municipalités abaisser la consommation d’énergie en même temps que les coûts d’exploitation accroître la qualité et la sûreté de l’approvisionnement en eau, et de la gestion des effluents et des déchets solides déterminer et exploiter systématiquement les mesures énergétiques «rentables» : transports publics, aménagements (règlements de zonages), code du bâtiment, etc.. appliquer intelligemment des technologies énergétiquement efficaces augmenter la production renouvelable d’électricité (éco-courant) et de chaleur encourager l’urtilisation de ces énergies renouvelables «Energie extra», déc. 2003 (Suiise-énergie)

Les caractéristiques de la «jungle» urbaine Adaptation au contexte de climatologie urbaine plantes résistantes aux grandes variations de conditions bioclimatiques (sel, insolation brève, etc..) et ayant une bonne capacité de dispersion animaux pouvant s’accomoder de la présence de l’Homme et vivant de ses résidus Discover, février 2005, p.61 «Earth without People» Les caractéristiques de la «jungle» urbaine

La responsabilité municipale Le cas de la Suisse 53% de la consommation énergétique est affectée aux réseaux de l’eau potable, des eaux usées et du traitement des rejets solides. Un gisement d’économies appréciables «Energie extra», déc. 2003 (Suiise-énergie)

Sensibiliser les municipalités SUISSE les PAC et le chauffage et climatisation des bâtiments à partir de l’eau dans les canalisations le biogaz des stations d’épuration et la production de chaleur et d’électricité (éco-courant) Les eaux usées: si le relief si prête, exploitation du dénivellement pour le turbinage de l’eau consommée (éco-courant) (potentiel de 100 GWh en Suisse) les PAC et le confort thermique des bâtiments L’eau potable: «Energie extra», déc. 2003 (Suiise-énergie) Les rejets solides: production de chaleur et d’électricité (éco-courant) Ces projets sont facilités par la présence de réseaux urbains de chaleur (distribution de vapeur)

Pour un développement communautaire de l’énergie «Développement de petites centrales et de parcs éoliens aux services des corps publics qui devraient profiter directement aux régions, aux autochtones et aux non autochtones, et à l’environnement» Actuellement le système de société en commandite impose aux bailleurs de fonds publics d’être minoritaires dans une association avec le privé Propositions de 3 MRC : Maria-Chapdelaine et Domaine du Roy au Saguenay- Lac-Saint-Jean et des Sept-Rivières, sur la Côte-Nord Le Devoir, 27/03/2005

Des exemples d’actions de conservation

Voir www.aee.gouv.qc.ca, section habitation Le cas du chauffage ne chauffer à la température désirée que dans l’intrevalle de 1 h avant le lever et 1heure avant le coucher (en autant que vous restez à la maison) contrôler le chauffage pour chaque pièce: 18-20 0C suffisent pour la chambre à coucher, 15-18 pour les pièces n’ont occupées (chambre d’accueil) diminuer la consommation pendant les vacances ou les départs de fin de semaine dans le cas d’une maison individuelle, évaluer l’usage d’un échangeur de chaleur passif ( air extétieur  air intérieur) Chaque degré Celsisus en moins diminue la consommation d’énergie de 2% par tranche de 8 h Données: energie extra , octobre 2002 Voir www.aee.gouv.qc.ca, section habitation

Le cas de la bureautique imprimantes l’impression ne correspond qu ’à 8% de la consommation, 49% étant dus au stand-by et 43% au mode hors service écrans les écrans plats à matrice active (TFT) économisent 20% d’énergie fax consommation de 2 à 40 W, selon le type d’appareil négligeable? (en Suisse) ordinateurs: 0,3 TWh.a téléviseurs: 0,3 TWh.a téléphones cellulaires: 0,05 Données: energie extra , février 2002 Liste des bons appareils: www.topten.ch

L ’efficacité énergétique Les appareils électriques consomment trop de courant! Au Canada, l’étiquette EnergyStar garantit une économie d’énergie de 20 à 50% meilleure isolation des réfrigérateurs et congélateurs lampes fluorescentes plutôt qu’incandescentes moteurs électriques mieux conçus et construits instruments électroniques de commutation et de réglage mieux adaptés aux modes de fonctionnement requis Technologie de l ’efficacité Cas de la Suisse Données: énergie extra: février 2002

L ’efficacité énergétique Les appareils électriques consomment trop de courant! Consommation relative Le deuxième coût! Appareils énergivores Appareils économes Pendant leur durée de vie les appareils coûtent en électricité de 20% à 50% de leur prix d ’achat. Les appareils d ’une bonne efficacité sont du tiers à la moitié moins coûteux à l ’usage. Choix judicieux de gros appareils: www.topten.ch Données: énergie extra: février 2002

Exiger la conformité des appareils électriques aux normes Suisse Appareils électroménagers, outils à main, éclairage, appareils de bureau et informatique, accessoires d’installations et composants électroniques conformité au modèle défauts de sécurité (isolement, contact, commutateurs défectueux, mauvaise mise à la terre) déclarations erronées ou trompeuses risques à la santé (compatibilité électromagnétique-CEM) Cas de la Suisse (2000) 18% des contrôles montrent des défaillances 37 modèles ont fait l ’objet d ’interdiction de vente Données: énergie extra: juin 2002

L’étiquette énergétique des électroménagers Lumen: quantité de lumière produite par la lampe; Watt: puissance électyrique utilisée par la lampe; h: durée de vie de la lampe. L’étiquetage est obligatoire depuis le 1er janvier 2002. La couleur est autorisée pour l’étiquetage: vert=bon, jaune=moyen, rouge=mauvais. Données: energie extra , décembre 2001

L’étiquette énergétique de l’ampoule : tubes fluorescents (nouvelle génération , lampe économe (culot E27) : tubes fluorescents compacts, coudes multiples; lampes économes piriformes; lampes halogènes basse tension IRC : lampes halogènes haute tension IRC; lampes halogènes basse tension standards : lampes halogènes haute tension standards; ampoules à incandescence standards : Lampes à incandescence standards : ampoules à incandescences sphériques (jusqu’à 8 cm de diamètre) ; ampoules à incandescence piriformes : ampoules à incandescence sphérique (plus de 8cm de diamèttee); tube à incandescence A F B C D E G Lumen: quantité de lumière produite par la lampe; Watt: puissance électyrique utilisée par la lampe; h: durée de vie de la lampe. L’étiquetage est obligatoire depuis le 1er janvier 2002. La couleur est autorisée pour l’étiquetage: vert=bon, jaune=moyen, rouge=mauvais. Données: energie extra , décembre 2001 www.topten.ch les appareils de classe A

Des économies d ’énergie connaître Débrancher Exiger la consommation de vos divers appareils électriques mieux, mesurez- la! pour cela, connecter une série d’appareils à une prise multiple avec indication lumineuse certaines multiprises viennent avec une souris ce qui facilite l ’usage à l ’achat de tout appareil électrique, la fiche énergétique (consommation électrique annuelle pour un usage normal) Prendre l’habitude d ’arrêter la pompe de circulation du chauffage l ’été de changer les vielles lampes et les halogènes par des lampes fluorescentes de fermer la lumière dans la cave de fermer l ’ordinateur a midi et le soir en partant d’activer les fonctions de veille ou d ’économie d ’énergie des appareils électriques et électroniques de ne pas laisser le téléviseur toujours en veille (débrancher) etc.. Voir RVE

Transport: gérer sa mobilité être libre  être mobile respecter l’environnement modeler l’avenir Gestion environnementale de sa mobilité Gérer «environnementalement» sa mobilité c’est intégrer les recours: au rail au bus, tram… au vélo à la marche à la voiture 1/3 de la consommation d’énergie Adapté de: Extra énergie, avril 2001

L’approche de «mobilité combinée» Formation C’est dès le début quìl faut apprendre à conduire intelligemment nous devons donc habituer les élèves conducteurs à se familiariser avec toutes les formes de mobilié.. En faire des «maîtres es mobilité»1 Moyens Mobilité et partenariat communautaire: approche coopérative: «communauto» ou CarSharing2 mise en commun: covoiturage (distance moyenne), véloscommunautaire (quartier) transport en commun collectif efficace (horaire, proximité) promotion de la santé: marche à pied, vélo personnel 1 Michel Adler, président de la comission technique de la Fédération Suisse des moniteurs de conduite 2 nom en Suisse Tiré de : Énergie extra, avril 2001

Vélo a assistance électrique: 22kg avec batterie de 1 kg pour une autonomie de 25 km, et de1,6 km pour une autonomie de 50 km Vitesse de 25km/h Smart au gaz, une réduction de: 25% de moins de CO² 60% de Nox 98% d’ozone autonmie de 180 km Énergie extra, février 2003 p.8 Toyota Pyrus: premièere voiture hybride de série 5litres/100km,

L’étiquette énergétique des véhicules automobiles Lumen: quantité de lumière produite par la lampe; Watt: puissance électyrique utilisée par la lampe; h: durée de vie de la lampe. L’étiquetage est obligatoire depuis le 1er janvier 2002. La couleur est autorisée pour l’étiquetage: vert=bon, jaune=moyen, rouge=mauvais. Données: energie extra , décembre 2001

Le concept du «courant vert» Le courant vert? une électricité provenant d’agents énergétiques respectueux de l’environnement1: Soleil, biomasse, chaleur du vent, sol et eau, etc..(énergies renouvelables) Une démarche à trois partenaires1: les consommateurs s’engagent à acheter une part de leur consommation électrique au prix de production d’un courant vert les distributeurs s’engagent à faire produire et à distribuer la part du courant vert souscrite par les consommateurs. De plus, ils s’engagent à des contrats à long terme avec des producteurs (10 à 20 ans) les producteurs de courants verts (qui peuvent être des particuliers) assurent la production souscrite (contrat avec les distributeurs) Suisse Énergie extra, octobre 2001

L ’écolabel (volet énergétique) Pour une entreprise fixation d ’objectifs énergétiques mise hors tension systématique des systèmes et appareils inutilisés constructions à l ’aide de matériaux recyclables recours à des énergies renouvelables Suisse Tiré de : energie extra, octobre 2001 Le processus le conseil l ’audit préalable l ’audit de certification le contrôle de succès et Re-audut, etc..

Une étiquette énergétique pour les logements France application d’une directive UE À compter du 1er novembre 2007, la vente ou la location d’un bien immobilier existant devra être accompagnée d’un «certificat de performance énergétique». Une étiquette énergétique classera les locaux en 7 catégories (de A à G), du plus économe au plus énergivore. Un «diagnostiqueur», technicien qualifié et indépendant établit cet outil d’information à partir d’un bilan; des améliorations seront indiquées en donnant une indication du coût et des économies attendues. Le niveau d’émission de GES sera aussi fourni 700 000 transactions et 1,5 millions de locations/an La transaction est facturée entre 150 et 300 Euros Le Monde, 26 oct.2006, p.24

Parce qu’un autre monde est possible L’Éducation Parce qu’un autre monde est possible

Recherches et innovation technologiques Les éléments d ’une stratégie québécoise du virage aux énergies «renouvelables» économies efficacité énergétique Réduction de la consommation individuelle, commerciale et industrielle Décentralisation du processus d’élaboration des choix énergétiques valorisation des ressources renouvelables locales vers l’autonomie régionale interdépendance des réseaux de production et de distribution réduction des impacts environnementaux aux échelles nationale et continentale Recherches et innovation technologiques

Les éléments d ’une stratégie québécoise du virage aux énergies «renouvelables» Décentralisation du processus d’élaboration des choix énergétiques valorisation des ressources renouvelables locales vers l’autonomie régionale Risques Champs d’éoliennes régionalisés et non optimisés Petites centrales hydroélectriques sans études d’impacts quant à la valeur récréotouristique à préserver des sites Petites centrales à bois ou biomasse locales avec peu de contrôle des impacts environnementaux à long terme