L’agenda 21 (aussi appelé Action 21) est un plan d’action pour le XXIe siècle (comme l’indique son nom) qui a été adopté par 173 chefs d’états lors du « sommet de la Terre » (La Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement qui s’est tenue à Rio de Janeiro au Brésil du 3 au 14 juin 1992). Cet Agenda 21 contient 40 chapitres qui décrivent les secteurs où le développement durable doit s’appliquer dans le cadre des collectivités territoriales. Il formule des recommandations dans des domaines aussi variés que :
la pauvreté la santé le logement la pollution de l'air la gestion des mers, des forêts et des montagnes la désertification la gestion des ressources en eau et de l’assainissement la gestion de l’agriculture la gestion des déchets
L’ Agenda repose sur 4 grandes sections fondatrices : SECTION I. DIMENSIONS SOCIALES ET ÉCONOMIQUES SECTION II. CONSERVATION ET GESTION DES RESSOURCES POUR LE DÉVELOPPEMENT SECTION III. RENFORCEMENT DU ROLE DES PRINCIPAUX GROUPES SECTION IV. MOYENS DE MISE EN ŒUVRE L'Agenda 21 est un remarquable progrès de civilisation : il lie définitivement des concepts naguère séparés, et souligne leur interdépendance : l'économie, l'environnement, la pauvreté, la parité homme-femme, la santé, les droits humains, les rapports Nord-Sud… il constitue un parfait cas appliqué d‘écoprospective (anticiper les besoins selon des principes responsables)
Historique Sommet de Rio de Janeiro C'est surtout depuis la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) – appelée aussi Sommet de la Terre – qui s’est tenue en 1992 à Rio de Janeiro, que la notion de développement durable s'est largement répandue. Cette conférence mondiale, la plus importante de tous les temps, avait pour but général de dresser le bilan de l’état de la planète. Marquée par une participation considérable, elle a débouché sur la rédaction de plusieurs documents majeurs. On retiendra en particulier l’adoption de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement qui a été suivie par la rédaction d’Action 21, sorte de plan directeur mondial pour le développement durable
Sommet de Johannesbourg En 2002, dix ans après la Conférence de Rio, le Sommet mondial sur le développement durable (SMDD) a réuni à Johannesburg les représentants de 191 pays afin de faire le point sur la mise en œuvre de l’Agenda 21. Plus axée sur la mise en évidence des liens entre la pauvreté et l’état de l’environnement que les précédentes, cette conférence s’est articulée autour de cinq thématiques prioritaires : les problèmes d’accès à l’eau potable, d’énergie, des services sanitaires, d’agriculture et de préservation de la biodiversité. Ce sommet a conduit à l’adoption de deux documents principaux : la Déclaration de Johannesburg sur le développement durable et le Plan de mise en œuvre du SMDD, ce dernier n’étant, contrairement à la Déclaration, juridiquement pas contraignant pour les Etats signataires.
Charte d’Aalborg A l’occasion de la première Conférence européenne des villes durables, organisée à Aalborg (Danemark) en mai 1994, une Charte des villes européennes pour la durabilité a été rédigée. La Ville de Lausanne y a adhéré en 1998.La Charte d'Aalborg a été initialement signée par 80 autorités locales européennes et 253 représentants d'organisations internationales, de gouvernements nationaux, d'instituts scientifiques et de consultants. Ce document marque la reconnaissance du rôle prépondérant des villes dans le développement durable. C’est dans cette optique qu’a été conjointement mise en place la Campagne européenne des villes durables. Lancée par les 80 villes signataires, celle-ci compte aujourd’hui plus de 2700 autorités locales et régionales, réparties dans 42 pays. Ce vaste réseau vise notamment à faciliter l’assistance mutuelle entre les villes européennes pour la conception et la mise en œuvre de politiques orientées vers la durabilité.
Mesures à prendre dans le lycée Développer le tri sélectif en mettant des poubelles à verre et à plastique dans le lycée. Aménager des espaces verts sur le parvis. Utiliser du papier recyclé (papier toilette, imprimante...). Refaire l’isolation des salles de classe pour éviter d’utiliser la climatisation et les ventilateurs, sources de consommation d’énergie.