Adénocarcinome primitif du grêle: à propos de 13 cas LAMII K, BELLABAH A, HLIWA W, HADDAD F, TAHIRI M, BADRE W SERVICE DE GASTRO-ENTÉROLOGIE; CHU IBN ROCHD CASABLANCA CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE
Introduction Les adénocarcinomes de l’intestin grêle (AIG) sont des tumeurs malignes rares. La localisation la plus fréquente est le duodénum. Ils peuvent se présenter sporadiquement ou en association avec des maladies génétiques ou maladies inflammatoires chroniques intestinales. Leur diagnostic reste difficile et souvent tardif. Le traitement principal reste chirurgical CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Objectifs Nous rapportant les caractéristiques épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques ainsi que la survie des patients atteints d’AIG au sein de notre service
Matériel et méthodes CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Etude rétrospective des dossiers cliniques de 13 patients ayant le diagnostic d’un adénocarcinome malin de l’intestin grêle admis dans notre institut entre 2000 et 2015
Résultats CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE L’âge moyen de nos patients était de ans (9 femmes, 4 hommes). La symptomatologie clinique était dominée par des épigatralgies dans 8 cas avec vomissements, amaigrissement dans 7 cas, mélénas dans 4 cas, syndrome occlusif dans 2 cas, ictère dans 3 cas, syndrome anémique dans 2 cas et une masse abdominale dans 1 cas. Le diagnostic a été confirmé par des biopsies per-endoscopie digestive haute dans 5 cas, sur une pièce opératoire dans 3 cas, biopsie d’une localisation secondaire hépatique dans 2 cas, vidéo-capsule endoscopique dans 2 cas et biopsie lors du cathétérisme de la dernière anse iléale dans 1 cas. Le siège de ces tumeurs était duodénal chez 7 patients (DI : 1 cas, DI- DII : 3 cas, DII-DIII : 3 cas), jéjunal chez 4 patients, iléal chez 1 patient et non précisé chez 1 patient. Des métastases hépatiques et une carcinose péritonéale étaient retrouvées dans 2 cas. Le traitement consistait en une duodéno-pancreatectomie céphalique dans 5 cas, jéjunostomie d’alimentation dans 1 cas, exérèse de la tumeur avec anastomose termino-terminale dans 3 cas, abstention thérapeutique dans 1 cas, 3 malades perdus de vue. L’évolution était bonne seulement chez 3 patients avec un recul successivement de 4 ans, 1 an et 8 mois, le reste des patients étaient décédés et ceci est dû principalement au retard diagnostique.
Conclusions CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Vu la rareté et l’absence de signes spécifiques des AIG, leur diagnostic est souvent tardif soit au stade de métastases ou de complications. Néanmoins, une surveillance régulière serait nécessaire chez les patients prédisposés, afin de réduire le risque de survenue de ces tumeurs