Réunion Publique PPRT TOTAL RAFFINAGE MARKETING 11 octobre 2011
Ordre du jour : Les aléas initiaux du PPRT TOTAL Lespinasse La modification proposée par TOTAL Les aléas définitifs Règlementation concernant le bâti existant Règlementation concernant l'urbanisme
Rappel des Aléas initiaux
Rappel de la cartographie des aléas de surpression avant projet de réduction des risques
Rappel de la cartographie des aléas thermiques avant projet de réduction des risques
Demande de modification de TOTAL du 31/08/2009 Réduction du risque d’explosion de nuage de vapeur par réorganisation interne du dépôt pour limiter les surfaces d’épandage (sortie du produit de catégorie B de la plus grande cuvette) => création d’un nouveau bac essence X2 dans la cuvette du bac X3 disposant déjà d ’une sous-cuvette permettant de l’accueillir et de 2 petits bacs essence Y et Z
Demande de modification de TOTAL du 31/08/2009 Présentation de la Modification demandée par TOTAL
Mise à jour de la cartographie des aléas - Aléas définitifs -
Modifications dues au projet Les aléas thermiques ne sont pas significativement impactés, on constate cependant une forte diminution de la zone des aléas TF+ qui est déclassée en zone d ’aléas F+ Les aléas de surpression sont notablement réduits : Zone d ’aléa FAI de surpression : 498 000 m² => 178 000 m² : - 64 % Zone d ’aléa M de surpression : 83 000 m² => 14 000 m² : - 83 % Zone d ’aléa M+ de surpression : 84 000 m² => 51 000 m² : - 39 % Zone d ’aléa F de surpression : 11 000 m² => 8 000 m² : - 27 % Zone d ’alea F+ de surpression : 19 000 m² => 8 000 m² : - 58 % => 18 maisons d ’habitation et 21 entreprises ne sont plus concernées par le PPRT (en dehors du périmètre)
Etude de vulnérabilité Étude de décembre 2008 : - 21 groupes de bâtiments investigués dont 11 habitations (exposés à des aléas de surpressions supérieurs à M) - les 11 habitations sont renforçables - les 10 bâtiments industriels ne sont pas renforçables vis à vis des effets de surpression : Ets Francis DURBAN, Menuiserie VIAL, Entreprise T2S, Enseignes TORTEL (Atelier), MBI France, SOMOSER, J.G. MECA LOCALEV, Sud-Ouest Maintenance, Entreprise ALT Étude de août 2010 : (avec projet X2) - 1 seul bâtiment (4 entreprises) a été investigué (exposé à des aléas de surpressions supérieurs à M et identifié en déc 2008 comme non renforçable) - conclusions : les murs résistent à l’onde de surpression, la ruine de la toiture n’a pas de conséquences sur le degré de protection des personnes situées à l’intérieur, les vitres ne résistent pas à la surpression, celles-ci doivent être remplacées (la vitrine de l’enseigne “ comptoir du BTP ”, doit être remplacée par un mur parpaing équipé de deux fenêtres de type EPR1).
Règlementation concernant le bâti existant
Dispositions envisagées sur les bâtiments existants Dans toutes les zones : travaux de renforcement à réaliser dans les 5 ans Si le bâtiment est soumis à des effets de surpression > 50 mbars ou à des effets thermiques > 3 kW/m² : diagnostic de vulnérabilité avant réalisation des travaux Si le bâtiment est soumis des effets de surpression 50 mbars et non soumis à des effets thermiques > 3 kW/m² : les éléments de menuiseries externes (vitrages et châssis) devront résister à cette surpression Certains bâtiments particuliers nécessiteront un diagnostic quelque soit le niveau de surpression (hangars métalliques de grande longueur, bâtiments bois ...)
Merci de votre attention
Éléments concernant le diagnostique L'annexe C2 du guide [R4] présente des dimensions maximales admissibles pour les surfaces vitrées pour résister aux effets de surpression dans la fourchette d'intensité entre 20 et 50 mbar. Les critères dimensionnants sont les suivants : la sollicitation de surpression est du type onde de choc ou du type déflagration, l'intensité de la sollicitation de surpression est comprise entre 20 et 35 mbar ou entre 35 et 50 mbar, la partie vitrée est située sur une face de type 1, 2, 3, ou 4 (Cf. paragraphe précédent), le rapport longueur sur largeur est égal (ou assimilable en première approche) à 1, 2, 3 ou 4. Les résultats sont présentés pour des vitrages simples, et des vitrages doubles 4/16/4, verre feuilleté 44.2/12/4 et verre trempé 8/8/8. Les résultats sont également présentés en prenant en compte l’application d'un film pare-éclats.
Éléments concernant le diagnostic La conclusion de ce raisonnement est donc la suivante : – Le vitrage n'est pas vulnérable en l'état. Une attention doit seulement être portée sur la fixation de la fenêtre qui doit vérifier les critères définis ci-avant [R4]. – Le vitrage est vulnérable en l'état, mais l'application d'un film pare-éclats lui permet de résister à la sollicitation. Un tel film doit être posé et une attention doit être portée sur la fixation de la fenêtre qui doit vérifier les critères définis ci-avant [R4]. – Le vitrage est vulnérable en l'état, et l'application d'un film pare-éclats ne lui permet pas de résister à la sollicitation. L'ensemble de la fenêtre doit être remplacé, avec un vitrage et un châssis qui vérifient les critères définis ci-avant [R4].
Éléments concernant le coût des travaux Films anti-fragments (ou pare-éclats) Sur la base des diagnostics réalisés, il peut s'avérer que le renforcement des vitrages par l'application d'un film anti-fragments soit une mesure satisfaisante, sous réserve que son mode d'application vérifie les préconisations du guide [R4]. Les modes de pose autorisés sont la pose par fixation chimique et la pose par fixation mécanique. L'application par simple adhérence est proscrite et les films doivent être posés par des professionnels dans les règles de l'art. Le coût unitaire de ce type de film anti-fragments varie entre 50 et 200 €/m² H.T., mais le prix de son application chimique ou par fixation mécanique n'est pas négligeable (de l'ordre de 100 à 300 €/m² H.T.).
Éléments concernant le coût des travaux Remplacement des fenêtres Plusieurs types de fenêtres sont possibles : • Fenêtre double-vitrage 4/16/4 (entre 120 € et 450 € de prix de base par fenêtre hors pose, et entre 400 € et 900 € par fenêtre pose comprise), avec application supplémentaire d'un film anti-fragment (100 €/fenêtre H.T.), soit un total compris entre 500 € et 1 000 € H.T. par fenêtre (pose comprise) ; • Fenêtre 4/12/44.2, de 400 à 1 400 € H.T. / fenêtre (pose comprise) ; • La pose de la plupart des vitrages de performances thermiques supérieures (8/8/8, 44.2/8/44.2, etc.), qui sont des matériaux plus chers, mais présentent parfois l'avantage de donner droit à un crédit d'impôt (réglementation thermique du bâtiment) ; • Fenêtre EPR1 qui suit la norme EN 13541 – ER1(S) (qui permet d'assurer une résistance aux surpressions inférieures à 50 mbar), de 1 000 à 2 000 € H.T. / fenêtre (pose comprise).