-- LES TERRASSES DE L’AIGOUAL / oignon doux des Cévennes AOC ? VERS TROIS DOSSIERS DE CANDIDATURE POUR LE GARD -- LES TERRASSES DE L’AIGOUAL / oignon doux des Cévennes AOC ? => Aigoual, montagne, culture en terrasse ; Parc national des Cévennes ; Saint-Martial, village de caractère ; … PAYS AIGOUAL-CEVENNES-VIDOURLE -- LES OLIVETTES DU PAYS DE NIMES / olives et huiles d’olive ? => Nîmes et Beaucaire, Villes d’Art et d’Histoire ; Pont du Gard, Opération Grand Site ; PNR des garrigues envisagé, AOC olive et huile d’olive de Nîmes ; … PAYS GARRIGUES ET COSTIERES DE NIMES -- LES PRAIRIES OU LES PRES DE LA PETITE CAMARGUE GARDOISE / taureau de Camargue AOC ? => PNR Camargue ; Aigues-Mortes, Opération Grand Site ; Pays d’Art et d’Histoire préparé, … PAYS VIDOURLE-CAMARGUE
Ordre du jour 26 avril Matin : point sur les candidatures et méthodo + DYNAMIQUE / figues de Vézénobres / Costières de Nîmes / pélardon / riz / …. + DYNAMIQUE / CG /MILITANT DU GOUT / CHAMBRES CONSULAIRES / …. Après-midi : préfiguration d’une stratégie de Communication + plan d’actions SRG / modalités d’évaluation + LES CLES DU SUCCES
Les thèmes récurrents : EAU : ressource et irrigation PAYSAGES DE RECONQUETE et DEVELOPPEMENT FETES DU TERROIR : Féria de Nimes, fête de l’huile de l’Avent, JMO, foire de l’oignon doux et de la pomme, …
Dates de présentation des candidatures : En juillet 2010 / terrasses de l’Aigoual En décembre 201O (le vendredi avant la fête de l’huile de l’Avent) / olivettes du pays de Nîmes ? / Camargue
OUTILS EN COMMUN ? Exemple : Dvd VISAGES DE L’ENVIRONNEMENT centre culturel et social en partenariat avec Nîmes métropole : des paysages, des hommes et des métiers transmis par Christine Dumas, directrice de la Maison de la Garrigue et des Terroirs de l’olivier
oignon doux des Cévennes AOC Le produit alimentaire pour lequel l’agrément est demandé est clairement identifié : oignon doux des Cévennes AOC Un produit haut de gamme «l’Oignon doux des Cévennes », la notoriété d’une marque le « Doux Saint-André ». Avec pour fil conducteur la charte à respecter pour obtenir l’Appellation d’Origine Contrôlée « Oignon doux des Cévennes », un film nous permet de découvrir les savoir-faire, les techniques de production des acteurs de la filière, le rôle fédérateur et dynamisant de la « Coopérative Origine Cévennes » et de cette culture traditionnelle dans la préservation et le développement d’un terroir. Le patrimoine associé au produit (paysage et architecture) pour lequel l’agrément est demandé est : les terrasses avec leurs murs en pierre sèche, les systèmes d’irrigation, les gourgues (bassins pour recueillir l’eau aussi appelés les grottes, les mines, …) Certains travaux ont fait l’objet de chantiers d’insertion ; d’autres s’inscrivent dans le cadre des actions du Parc national des Cévennes. Dans la liste des premiers labels produits et paysages de reconquête éditée en 1992, on trouve : N°32 « Les bancels à raiolettes des Cévennes (produit l’oignon doux), ayant bénéficié d’une dotation financière du bureau du paysage du ministère de l’environnement pour accompagner : -la création de nouvelles terrasses de culture ou la remise en culture d’anciens bancels -l’irrigation. La construction de mini-barrages sur la rivière Rieutord et la réhabilitation des systèmes d’irrigation permettent d’assurer une meilleure gestion de l’eau -une aide à la promotion du terroir et du produit : la fête de l’oignon de Saint-André-en-Majencoules et la foire de Saint-Martial, ces manifestations annuelles méritent d’être encouragées (actions culturelles associées, promotion de produits naturel, … »
Le nom du site pour lequel l’agrément est demandé a été choisi : LES TERRASSES DE L’AIGOUAL La délimitation géographique peut être précisée dans les cartes jointes la vallée de Taleyrac (sur la commune de Valleraugue) est l’unité paysagère symbolique retenue du fait de la densité de production. La route de l’oignon doux est proposée pour partir à la découverte. Les acteurs impliqués résident dans l’aire de production de l’oignon doux des Cévennes , l’accent étant mis sur les villages comptant plusieurs producteurs proposant un accueil du public (et notamment Saint-Martial, village de caractère et Saint-André, siège de la coopérative) L’argumentaire de la candidature est organisées en quatre points principaux : Un paysage remarquable La reconnaissance comme paysage de reconquête en 1992 par le ministère de l’environnement place cette candidature dans le prolongement. L ’inscription dans une démarche de pays L’économie de l’oignon c’est l’économie du territoire. La commercialisation par la coopérative comme la vente directe génèrent des ressources non négligeables, qui participent au maintien de la vie locale. C’est un vrai projet de territoire qui est proposé.
Une offre touristique de terroir Les taux d’occupation des Gîtes de France de ce territoire sont les meilleurs du département. Les Cévennes représentent 60% des entrées sur le site internet du Relais départemental. La reconnaissance par MILITANT DU GOUT et la marque SUD DE France sont importantes. La Foire de l’oignon et de la pomme est le symbole d’un positionnement de terroir. Des producteurs d’oignons ont des gîtes en plus de la production de l’oignon, souvent abordée dans le cadre d’une pluri-activité. Tourisme et produits du terroir sont souvent associés ici à qualité du paysage et de l’habitat. Le FIRA (Festival de la randonnée) propose d’ailleurs une balade à travers les champs d’oignons sur le thème du paysage agricole. Des restaurants, des cafés de pays et des traiteurs proposent des plats valorisant l’oignon doux mais aussi la pomme, la viande, la châtaigne et le pélardon. Les confits d’oignon sont proposés à la vente. Le village de Saint-Martial, village de caractère, offre à ce niveau une offre exemplaire. La volonté de s’inscrire dans une démarche de progrès Lorsqu’on parle d’appauvrissement des sols du fait de la monoculture, les producteurs répondent par des engagements pour faire encore mieux. Lorsqu’on dit que peu de restaurateurs servent de l’oignon doux dans les restaurants du département, les producteurs se saisissent de l’enjeu. Le programme d’actions associé à la candidature distingue l’animation du projet (puis du SITE REMARQUABLE DU GOUT) et un plan d’actions partagé : Le projet SITE REMARQUABLE DU GOUT s’inscrit dans la politique volontariste de la coopérative, l’objectif étant de remettre des mètres carrés en culture. Il s’agit également de conforter la valorisation des producteurs aux tables des restaurateurs Un enjeu de formation est à poursuivre et pourra se décliner chez les producteurs qui accueillent comme auprès des classes du territoire. L’idée de créer l’école du goût de l’oignon à Saint-Martial a été lancée.
olives et huiles d’olive Le produit alimentaire pour lequel l’agrément est demandé est clairement identifié : olives et huiles d’olive Les AOC OLIVE ET HUILE D’OLIVE DE NIMES ont pour principale variété la picholine (voir cahiers des charges en annexe) Le patrimoine associé au produit (paysage et architecture) pour lequel l’agrément est demandé est : la garrigue, la pierre sèche, les capitelles et notamment les tines (petit patrimoine bâti spécifique à la région nîmoise et utilisé pour stocker la réserve d’olives) sont les éléments forts du patrimoine auxquels il faut associer la spécificité culturelle des olivettes. Les parcelles plantées d’oliviers sont petites et le grand nombre d’exploitants est la caractéristique locale. Le nom du site pour lequel l’agrément est demandé a été choisi : LES OLIVETTES DU PAYS DE NIMES La délimitation géographique peut être précisée dans les cartes jointes : Le paysage emblématique s’exprime dans l’ensemble constitué sur les communes de Nîmes et Marguerittes marquées par une très forte densité d’oliviers : le domaine du Mas d’Escattes à Nîmes-Courbessac et la Combe des bourguignons et la maison de la garrigue et des terroirs de l’olivier à Marguerittes, relié par un sentier référencé sur le carto-guide. Les acteurs mobilisés dans le Bassin de vie de Nîmes autour de la valorisation des OLIVETTES DU PAYS DE NIMES
La liste des acteurs associés pour déposer le dossier de candidature peut être dressée. Elle est organisée en 7 familles distinctes : Les producteurs (amateurs et exploitants professionnels) Les moulins, confiseurs et transformateurs, les boutiques Les restaurateurs, les traiteurs, les bars à vins, … Les hébergeurs Les lieux de visite, musées, maisons, … Les associations environnementales, historiques, culturelles, sociales, sportives et artistiques Les collectivités, Offices de tourisme et chambres consulaires Le nom de la personne qui remplit cette fiche, sa fonction et ses coordonnées : Xavier de REVIERE, directeur PAYS GARRIGUES ET COSTIERES DE NIMES Syndicat mixte du Pays de Garrigues et Costières de Nîmes L’argumentaire de la candidature est organisées en quatre points principaux : Une production agricole identitaire Un patrimoine exceptionnel et fragile Un environnement touristique favorable et une grande ouverture Une dimension pédagogique partagée Le programme d’actions associé à la candidature distingue l’animation du projet (puis du SITE REMARQUABLE DU GOUT) et un plan d’actions partagé : Aménagements sur le site permettant d’ouvrir le paysage et d’accueillir en période estivale : acquisitions foncières, recul de la forêt à 200 mètres des zones d’accueil du public Ecomobilité : bus locaux, desserte par navettes, … Signalisation-signalétique et communication – Formation des acteurs
taureau de Camargue AOC Le produit alimentaire pour lequel l’agrément est demandé est clairement identifié : taureau de Camargue AOC Le patrimoine associé au produit (paysage et architecture) pour lequel l’agrément est demandé est : les prés ou prairies Le nom du site pour lequel l’agrément est demandé a été choisi : La délimitation géographique peut être précisée dans les cartes jointes les prés de Saint-Laurent d’Aigouze et aire AOC
La figue correspond à une piste de diversification, dans un contexte d’arrachage de la vigne. Il y a à Vézénobres un socle lhistorique qui en fait la capitale du Gard. La Chambre d’Agriculture du Gard est fortement impliquée sur le sujet. La typicité est réelle. L’architecture du village est marquée par le séchage de la figue. La présence du Verger conservatoire du figuier dote Vézénobres d’un véritable potentiel à transformer. Les variétés de figues sont nombreuses, dont certaines endémiques. On parlera de la violette grise Saint-Jean, par exemple. On compte environ 20 variétés différentes dans les 30 à 40 kilomètres alentours. On est très proche de l’agriculture biologique car la tenue d’un verger de figuiers peut se faire au quotidien avec des produits naturels. On utilise notamment de la bouillie bordelaise après la taille. Le figuier doit avoir une pommade de cicatrisation. La structuration de la filière FIGUES SECHES est à étudier autour de Vézénobres. Le volume (20 tonnes) et le petit nombre de producteurs actuels placent la réflexion à moyen terme : une première étape étant d’introduire une production, la deuxième étant de matérialiser la spécialité de figues séchées. L’ensemble de la démarche doit s’inscrire dans une démarche de coopération avec d’autres pays producteurs. « Culture ancestrale, importée par les phocéens, le figuier jouit à Solies-pons d’un micro-climat spécifique et de sols privilégiés, arrosés par le Gapeau » Une étude de faisabilité doit être programmée dans le cadre du projet de coopération euro-Méditerranée. On pourrait également étudier l’idée de créer une coopérative ou de solliciter un partenariat avec une coopérative de fruits et de légumes (courgettes, asperges, …) Dans le cadre de la stratégie départementale visant à l’émergence de SITES REMARQUABLES DU GOUT on pourrait imaginer bénéficier de l’appui technique et de l’expertise de la coopérative ORIGINE CEVENNES de Saint-André (/ oignon doux des Cévennes AOC). Le lycée agricole privé (MFR) pourrait aussi être sollicité, sachant que pour l’instant les formations concernent le cheval et la vigne. L’idée d’une maison de la figue a été lancée à Vézénobres et on pourrait là encore comparer plusieurs pistes (utilisation des 600 m2 disponibles à la mairie, …) : circuits courts, centrale d’achats pour les restaurants de la Région, … Un modèle économique est à rechercher globalement. Ce projet pourrait s’inscrire dans une démarche de développement durable et générer des emplois.
Il faudrait programmer une étude de marché et de positionnement et étudier la faisabilité économique du projet global -d’un projet de structuration de la filière intégrant la comparaison de solutions pour le stockage et la transformation des fruits (dont la fragilité est à prendre en compte) et pour la commercialisation : une centralisation dans le village de Vézénobres, un réseau de micro-lieux, … -d’un projet d’accueil touristique sur le thème de la figue dans le cadre du village de caractère. L’ensemble s’inscrit dans un projet de territoire et mériterait de provoquer une réunion avec les élus. Le GAL pourrait servir de cadre.