Jegot Anne & Le Gall Alyssa.1èreL Q uelles sont les valeurs morales des philosophes des lumières ? = La tolérance sous toutes ses formes. Q uelles sont les valeurs morales des philosophes des lumières ? = La tolérance sous toutes ses formes

Plan : I : Introduction II : Valeurs morales des philosophes des lumières III : Comment se manifestent-elles ? Dans l'ingénu.

I : Introduction Une valeur morale est une idée qui guide le jugement moral des individus et des sociétés. Les valeurs morales forment un corps de Doctrines, qui prennent la forme D'obligations qui s'imposent à la conscience comme un idéal. Ces valeurs Morales sont crées et transmises par les Idéologies, les religions et les societés Humaines. Certaines des ces valeurs Morales se veulent universelles. Le don De soi, la tolérance, le respect, la loyauté, Sont des exemples de valeurs morales.

II. Valeurs morales des philosophes des Lumières. L es idées défendues par les philosophes des Lumières : La liberté : « Les hommes naissent tous libres. C'est le plus précieux de tout les biens que l'homme puisse posséder. Il ne peut ni se vendre ni se perdre. » Ils sont aussi pour la liberté d'expression, car il y a la censure qui l'interdit (aucune critique n'est permise à ce temps...). La raison : C'est le moyen d'acquérir des connaissances. Quesnay dit : « la raison est à l'âme ce que les yeux sont au corps: sans les yeux, l'homme ne peut jouir de la lumière, et sans la lumière, il ne peut rien voir ». La tolérance : D'après Voltaire, on doit respecter la liberté et les opinions sociales, politique et religieuses d'autrui. L'égalité : D'après Rousseau, « être libre, n'avoir que des égaux est la vrai vie, la vie naturelle de l'homme. Les hommes naissent égaux ».

Les progrès : Ils sont pour le progrès de la société et pour l'innovation, le commerce… Exemples : durant le siècle des lumières : invention du thermomètre, du microscope, des cartes précises pour la géographie grâce aux maths…Bref, toute la science évolue. La séparation des pouvoirs : Montesquieu, écrit dans « De l'esprit des lois », en 1748, qu'il est utile de séparer les 3 pouvoirs, donc qu'ils ne soient pas concentrés dans les mains d'une seule personne, afin d'éviter toute tyrannie. Ils sont pour le rejet de la monarchie des droits divins : Mais ils restent généralement favorables à un régime monarchique. Ils ne sont pas pour une démocratie, sauf dans le cas de Rousseau.

III : Comment se manifestent-elles ? Dans l'ingénu. Dans l'ingénu, Voltaire a défendu la tolérance religieuse et le relativisme culturel. Dans le chapitre 1, lors du diner organisé pour rencontrer l'ingénu, l'ingénu apprend au bailli que sa religion est la huguenote. Cette information entraine un débat au sujet de la religion, ou l'ingénu assure que « Dans son pays on ne convertissait personne ; que jamais un vrai Huron n'avait changé d'opinion, et que même il n'y avait point dans sa langue de terme qui signifiât inconstance. » ( Mot qui signifie la facilité à changer d'opinion, de conduite. ). Cette phrase prouve que l'ingénu est tolérant, il est pour le relativisme culturel, pour lui toutes les religions sont acceptables et respectables, il défend donc la thèse de la tolérance.

D ans le chapitre 5, l'Ingénu ne peut pas épouser Mlle de Saint-Yves, car c'est sa marraine, sa nouvelle religion ne le lui permet donc pas. A travers cet épisode, Voltaire dénonce les règles de l'église, qui sont abusives et stupides. De plus, certaines de ces règles ne sont même pas en conformité avec la Bible. D ans le chapitre 8, l'Ingénu va à Versailles. Il prend le chemin de Saumur, ou il soupe avec des huguenots, qui sont des protestants. La-bas, il s'étonne de trouver la ville presque déserte, et de voir des familles qui en déménagent. On lui explique que la population des huguenots est contrainte de fuir car elle ne veut pas être convertie. A travers cet épisode, Voltaire veut dénoncer la révocation de l'édit de Nantes, édit signé en 1518 par Henri IV et par lequel le Roi de France reconnait la liberté de culte aux protestants. Il dénonce ainsi l'intolérance qui caractérise les religions.