MUR DE BERLIN En Mémoire du A la fin de la dernière guerre mondiale, l’Allemagne est partagée entre l’Occident et l’URSS ; Berlin et ses environs forment une enclave dans la partie soviétique ; elle est divisée en quatre districts, un soviétique et trois sous contrôle occidental. En 1961, pour mettre fin à l’émigration massive depuis le secteur soviétique vers les zones occidentales, l’Allemagne de l’Est supprime les transports publics entre les deux parties de la ville et érige autour de la partie occidentale une clôture réputée infranchissable. Elément de ce qu’on appellera le « Rideau de fer », ce « Mur de Berlin » deviendra le symbole de la « guerre froide » entre l’Est et l’Ouest, jusqu’à sa chute en 1989.
BERLIN EST BERLIN OUEST Tracé du mur à travers l’agglomération Les quatre districts de Berlin issus des accords de Yalta BERLIN OUEST MARQUAGE au sol de l’emplacement initial du mur Le mur de Berlin ne traversait pas l’agglomération en ligne droite mais suivait le tracé sinueux de la séparation des districts. Depuis ce qu’on a appelé la « Chute du mur de Berlin », en 1989, et la réunification de 1990, les autorités allemandes ont dépensé des milliards de DM pour le faire disparaitre mais en ont conservé quelques parties en témoignage de cette tragique période de notre histoire. Certaines portions sont conservées assorties de centres d’information. Des fragments d’environ 1 m de large ont été découpés et, souvent décorés, sont exposés un peu partout dans la ville.
La clôture était constituée de deux murs hauts de 3,6 m, surmontés d’une partie cylindrique pour empêcher l’agrippage, et séparés par un chemin de ronde surveillé par 14 000 gardes, 600 chiens et plus de 300 miradors. Le côté soviétique était précédé de protections supplémentaires : zone de « no man’s land », fossés, barbelés, détecteurs, etc.
Principaux lieux de mémoire Porte de Brandenbourg Check point Charlie East Side Gallery Mémorial de l’Holocauste
Porte de Brandenbourg Façade Sud Pendant la « Guerre Froide » la porte de Brandenbourg se trouvait en territoire soviétique mais dans le périmètre du mur interdit d’accès (« No man’s land »). Elle représentait alors le symbole de la division de l’Allemagne. Depuis la chute du mur elle est devenue le symbole de la réunification.
Détails du quadrige couronnant le sommet de la Porte de Brandenbourg (l’aigle qui le surmonte avait été abattu pendant la guerre et restitué après la chute du mur)
Porte de Brandenbourg la nuit
Activité touristique au pied de la Porte de Brandenbourg – Faux soldats pour la photo ; faux policier pour délivrer faux-documents …
Check point Charlie Parmi les rares points de passage dans le mur de Berlin, « Check Point Charlie » reliait le secteur soviétique au secteur américain. Il était le plus médiatisé et est le seul à avoir été conservé. Il est devenu un lieu touristique incontournable où l’on vient se faire photographier.
« Check Point Charlie » c’est aussi un musée et une exposition sur le « Mur de Berlin »
Le lieu de mémoire « Check Point Charlie » expose également une série de photos murales d’évènements historiques
EAST SIDE GALLERY Sur 1,3 km, la plus longue portion conservée du mur de Berlin, une centaine d’artistes du monde entier ont peint des fresques sur le thème de la paix, constituant l’une des plus grandes galeries permanentes en plein air . (Sa dégradation faisant courir des risques, il est envisagé de reconstruire ce mur, les artistes ayant accepté de refaire leurs œuvres à l’identique)
Echantillons de fresques de l’East Side Gallery
Mémorial de l’holocauste Bien que sans lien direct avec le mur de Berlin, un site à la mémoire des victimes du nazisme est aménagé à proximité de la Porte de Brandenbourg, alignement de stèles de béton, œuvre de Peter Eisenman et Buro Happold.
Quelques perspectives des alignements du mémorial Photos de la ville avant la chute du mur (à gauche : le Reichstag ; à droite l’avenue « Unter den Linden »
FIN Photos personnelles HB+JCC – Novembre 2012