DU simulation- Nice novembre 2012 Alain Percivalle Psychologue

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Transcription de la présentation:

DU simulation- Nice novembre 2012 Alain Percivalle Psychologue Dynamique de groupe et enjeux psychiques pour les professionnels de santé Apprendre en groupe, apprendre le groupe DU simulation- Nice novembre 2012 Alain Percivalle Psychologue

L'effet d'une procédure d'engagement http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=44&Itemid=28 Nicole Dubois, Université Nancy 2.

Le groupe Un groupe peut être défini comme deux personnes ou plus qui vont, pendant un temps, interagir, s’influencer mutuellement et se percevoir comme un « nous ». P.Gosling "Psychologie sociale" Tome1 "L'individu et le groupe« , 2009.

Pensée de groupe « Un mode de pensée dont les gens usent lorsqu'ils sont profondément impliqués dans un groupe uni, quand le désir d'unanimité des membres outrepasse leur motivation à juger réalistement des solutions alternatives.» Irving Janis, Yale University. Victims of Groupthink: A Psychological Study of Foreign-Policy Decisions and Fiascoes. Boston: Houghton Mifflin, 1972

Les huit symptômes de la pensée de groupe L’illusion de l’invulnérabilité : lorsque les groupes se croient intouchables, ils ont tendance à réprimer la dissidence ; La rationalisation : un groupe est plus soudé lorsqu'il justifie collectivement ses actions ; La croyance en la supériorité morale du groupe : lorsqu’un groupe pense qu’il est moral, il a tendance à ignorer sa propre immoralité ; La transformation de l’opposant en stéréotype : lorsqu’un opposant est considéré avec partialité ou avec des préjugés, les affirmations qui contredisent les convictions du groupe sont ignorées ; La pression de la conformité : une forte pression est exercée sur les individus pour qu’ils s’alignent sur la volonté du groupe et pour qu’ils ne soient pas en désaccord avec lui, sinon ils sont ostracisés, c’est-à-dire écartés des débats, voire sanctionnés ou expulsés ; L’autocensure : les membres du groupe préfèrent garder leurs opinions divergentes pour eux, plutôt que de déserter le navire ; L’illusion de l’unanimité : les dissensions internes sont cachées au groupe. Ainsi, elles semblent inexistantes ; Les gardiens de la pensée : certains membres du groupe s’engagent activement à protéger le groupe de toute dissidence ou information contraire.

Le conformisme http://www.youtube.com/watch?v=ZuK2jnAeves Asch, S.E. (1951). Effects of group pressure upon the modification and distortion of judgments. In H. Guetzkow (ed.) Groups, leadership and men. Pittsburgh, PA: Carnegie Press.

Effet de polarisation « Quand des gens se retrouvent dans un groupe formé de gens qui ont tendance à penser de la même manière, ils sont incités à durcir leur position." Le phénomène est accentué si le groupe comprend un leader ou une autorité. Crainte de la dissonance cognitive Ex: la plupart des gens qui lisent un quotidien préfèrent acheter celui qui est le plus proche de leurs opinions. Sur Internet, la majorité des utilisateurs va rechercher les blogs et les sites qui tendent à renforcer ses opinions, délaissant les autres. Cass Sunstein "Going to Extremes. How Like Minds Unite and Divide«  2009

Soumission à l’autorité http://www.youtube.com/watch?v=Vhe8NOBYWV4&feature=related Stanley Milgram, Behavioral study of obedience, Journal of Abnormal and Social Psychology, 1963, Vol. 67, pp. 371-378.

Le leadership Pouvoir et autorité Sources du leadership: Légale expertale Charismatique Cf. Max Weber, Economie et Société, 1922.

La grille de management de Blake & Mouton The managerial grid: key orientations for achieving production through people Houston, Tex., Gulf Pub. Co. 1964.

Style laisser-faire Description : • Faible investissement • Forte délégation Caractéristiques : • Basse préoccupation pour le personnel et la production • Préoccupation principale : éviter les ennuis Résultats : • Désorganisation, mécontentement et désaccord

Style leader social Description : • Attention particulière aux besoins des employés. Caractéristiques : • Préoccupation élevée pour le facteur humain, mais basse pour la production. • Beaucoup d'attention à la sécurité et au confort des employés en croyant que ceci accroîtra la performance. • Presque incapable d'utiliser son pouvoir punitif et coercitif. Résultats : • Une atmosphère habituellement amicale, mais pas productive.

Style autocrate Description : • Leader autoritaire ou exigeant. Caractéristiques : • Préoccupation élevée pour la production et basse pour le personnel. • Pression sur les employés par des règles et des punitions pour réaliser les buts de l'entreprise. • Souvent appliqué par des entreprises en position d'échec ou de gestion de crise. Résultats : • Haute production à court terme • Turnover élevé

Style intégrateur Description : • Équilibre entre besoin du personnel et de l’entreprise Caractéristiques : • Préoccupation au personnel et à la production • Performance acceptable. Résultats : • Compromis dans lesquels ni les besoins de la production ni ceux du personnel ne sont entièrement atteints.

Des instruments d’analyse

Le groupe La forme, la structure d'une organisation des liens subjectifs entre plusieurs sujets de l'inconscient tel que leur rapport produise des formations et des processus psychiques spécifiques . cf. Kaës, R. (1999). Les théories psychanalytiques du groupe. Que sais-je ? Paris : PUF, p12.

1- Le fantasme de casse Le fantasme de casse est une angoisse de séparation et de morcellement. Dans le groupe, il y a un risque de destruction, d’engloutissement, de dévoration, de perte d’identité. C’est vrai pour chaque membre du groupe, chacun dans son niveau d’angoisse. Ce que l’on met en commun dans le groupe c’est avant tout l’angoisse puis nos ressources pour combattre cette angoisse. D. Anzieu, La dynamique des groupes restreints, PUF-quadrige, 2007.

2- L’illusion groupale Il y a un aspect magique dans le groupe. L’illusion groupale est un moment festif spontané. Il y a l’illusion du fusionnel , ne faire qu’un avec les autres. L’individu se fond dans l’unité du groupe. Elle permet de nier les différences. C’est en fait un mécanisme de défense qui crée une néoréalité qui bloque le fantasme de casse , mécanisme de défense contre l’angoisse persécutive de mise en groupe. Sur un versant plus dynamique , c’est un indice de la création d’un psychisme de groupe, de la création d’une identité de groupe. L’illusion groupale correspond à un idéal partagé et fantasmé : celui de constituer un « bon » groupe, uni, productif, nourricier et réparateur offrant à chacun un sentiment d’unité, de complétude et de bien-être narcissique. Cf. D. Anzieu, Le groupe et l’inconscient. L’imaginaire groupal, Éd. Dunod, 1999, Le Moi idéal est le lieu du fantasme héroïque, lieu dans lequel le sujet se voit accomplissant maintes merveilles. L'ideal du moi contient les traits des futurs choix objectaux. L'ideal du moi se présente alors comme "celui que j'aimerais être", face au moi-idéal, "ce que j'ai été", sa majesté bébé. (c.f. S.Freud, Pour introduire le narcissisme, 1914.)

4- L’enveloppe groupale L’enveloppe groupale est un concept dérivé de celui du Moi peau. Le corps est dans une enveloppe (la peau) qui marque ses limites entre le dedans et le dehors. Le Moi-Peau : C’est est une représentation du Moi qui est un contenant pour les contenus psychiques, de la même façon que la peau est un contenant organique . Les fonctions du Moi-Peau  :  Fonction de maintenance, de maintien du corps.  Fonction de contenance. Fonction de sensorialité : la peau rassemble les sensations internes et externes.  Fonction de barrière, de pare excitation, de filtrage des excitations psychiques.  Fonction de l’individuation : permet de se séparer de l’autre. L’enveloppe groupale: le groupe est une enveloppe psychique. Pour faire groupe il faut une enveloppe groupale.: il faut une dimension imaginaire fantasmatique et psychique au groupe. D. Anzieu, Le Moi-peau, Paris, Éd. Dunod, 1995.

3- Le porte voix Le porte-voix est celui qui dans le groupe, à un certain moment, dit quelque chose et ce quelque chose est le signe d'un processus de groupe qui jusqu'à ce moment est demeuré latent ou implicite, comme caché à l'intérieur de la totalité du groupe. Le porte-voix n'a pas conscience d’énoncer quelque chose de la signification groupale qui a cours à ce moment-là, mais plutôt il énonce ou fait quelque chose qu'il vit comme lui étant propre. Il est l'indicateur de la maladie ou de la fantaisie inconsciente du groupe. E. Pichon Rivière, El Proceso Grupal, (Del psicoanálisis a la psicología Social, I), Buenos Aires, Ediciones Nueva Visión, 1971.

Les enjeux psychiques

Définition La réponse d ’urgence (Cannon, 1920) La réponse non spécifique de l’organisme à toutes les demandes (Selye, 1974) La tension découlant de l ’écart entre le soi-idéal et l ’image de soi (Levinson, 1975) La relation particulière entre la personne et l’environnement, relation que la personne évalue comme excédant ses ressources et menaçant son bien-être (Lazarus et Folkman, 1985)

Le stress Mobilisation consciente et inconsciente des fonctions physiques, émotionnelles et cognitives de l’animal lorsqu’il est confronté à un événement perçu comme dangereux

Les mécanismes du stress http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/les-mecanismes-du-stress-850-12-30.html

Eustress Dystress Eustress: les réponses positives, constructives aux événements stressants (synonyme de défi) Dystress: déviations physiologiques, psychologiques et comportementales du fonctionnement sain (synonyme de tension)

La loi de Yerkes-Dodson (1908) rendement Eustress Dystress Dystress faible Niveau de stress élevé (sous-stimulation) (optimal) (sur-stimulation)

«L’objectif n’est pas d’éviter toute tension, mais de rechercher un niveau de stress positif qui aiguise la créativité, qui motive, qui incite à trouver de nouvelles solutions, qui stimule en vue de la croissance et du développement» T. COMPERNOLLE

Le syndrome général d’adaptation (Selye, 1976) Détresse Stresseur Courbe normale de fonctionnement Alarme Mise en alerte de l ’organisme Activation des sys- tèmes nerveux et endocrinien Résistance Réaction de combat, de fuite ou d ’impuissance Dépenses/récupé- ration des réserves d ’énergie Épuisement Incapacité de récu- pérer et de s ’adapter Apparition de maladies Effondrement de l ’organisme

Les voies internes du stress Hypothalamus Glandes surrénales Adrénaline Cortisol

Les voies externes des émotions Système cardio-vasculaire Système vasculaire Système sanguin Système digestif Système sudoripare Vigilance Déformation faciale Sensibilité à la douleur

Au-delà de l’urgence La réaction d’urgence épuise rapidement les réserves énergétiques. Les glucocorticoïdes (cortisol) interviennent pour maintenir une alimentation du cerveau et des muscles en puisant dans les éléments de structure (protéines). Cette réaction est tardive, lente et continue. Elle devient prépondérante dans la phase de résistance. C’est elle qui est à l’origine des effets négatifs sur la santé.

Effets à long terme Perturbations favorisant l’athérosclérose. Pathologies coronariennes. Troubles gastro-intestinaux (ulcères, constipation, diarrhée). Perturbations immunologiques, endocriniennes, neurologiques.

LES MÉCANISMES DE DÉFENSE DU SOIGNANT Martine Ruszniewski, Face à la maladie grave, 2004.

Le mensonge En repoussant le temps de la vérité encombrante, cela autorise le soignant à surseoir à son angoisse. Le mensonge n'autorise pas le patient à se protéger en édifiant ses propres mécanismes de défense.

La fuite en avant Dans la fuite en avant certains médecins veulent s'affranchir de leur angoisse et se délivrer de leur savoir en se déchargeant d'une brûlante vérité. Le malade ne réussit plus alors à envisager ce temps à vivre car il est privé de cette lueur d'espoir nécessaire pour contrecarrer l'angoisse, pour vouloir se battre encore, y croire et espérer toujours.

La rationalisation La rationalisation est un énoncé froid et austère, restituant une maladie impénétrable et obscure qui va rendre le patient étranger à son propre corps et décuple l’angoisse.

La fausse réassurance Par la fausse réassurance le médecin va optimiser les résultats et entretenir chez son patient une sorte d'espoir, simulé et artificiel.

La banalisation Par la banalisation le soignant est certes dans la reconnaissance d'une certaine vérité mais celle-ci est partielle et tronquée.

La dérision La dérision participe aussi à cet non reconnaissance d'une souffrance banalisée.

L'évitement et l’esquive Réduit à des informations indirectes et techniques, la relation avec le patient se trouve privée de toute communication que le soignant estime ne pas être de son ressort. Tandis que le patient lance des perches sur ses inquiétudes et ses angoisses, le soignant n'en saisit jamais aucune et fait comme s'il n'entendait pas.

La projection identificatoire Par le mécanisme de la projection identificatoire le soignant tente de dissoudre ses distances avec le patient par une prise en charge active et globale de la souffrance du malade. En attribuant à l'autre certains traits de soi-même, le soignant se substitue au malade et transfère sur lui certains aspects de sa personnalité.

Le syndrome d’épuisement professionnel

Définition Dépression réactionnelle suite à un stress prolongé au travail.

Symptômes individuels symptômes physiques, cognitifs, affectifs et comportementaux

Symptomes physiques - symptômes du stress : transpiration, tachycardie, tension musculaire - fatigue chronique - insomnies - fatigue au réveil - troubles gastro-intestinaux (maux de ventre, ulcères) - troubles musculo-squelettiques (mal de dos) - maux de tête - rhinopharyngites persistantes

Symptomes Cognitifs et Psychiques - inattention - culpabilité - tristesse - pleurs - déception profonde par rapport à ses attentes - difficulté d’adaptation aux nouvelles situations - désintérêt pour son travail - sentiment de vide intérieur

Symptomes comportementaux - hyperactivité - ralentissement - réalisation mécanique des tâches - manque de productivité - erreurs professionnelles - usage de tranquillisants - consommation d’alcool - usage de stupéfiants - tentatives de suicide - suicide

Symptômes relationnels - impatience - froideur - déshumanisation (dépersonnalisation) de la relation : « dossiers », « cas »… - évitement - isolement - absentéisme - turn over des personnels

- irritabilité - cynisme - stigmatisation : « vieux », « fous », « dingue »… - colère - violence verbale ou physique - conflits intrafamiliaux violents - maltraitance

Les causes les macro-stresseurs catastrophes naturelles, crise économique, chômage, etc…

Les stresseurs Rapports interindividuels au sein de l’équipe de travail Tâches L’organisation du travail Profil de personnalité

L’organisation du travail - insécurité - Manque d'information suffisante qui rend difficile l'anticipation et perturbe l'organisation - Disproportion entre les objectifs et les moyens (rythme trop soutenu, insuffisance du repos...) - Absence de règlement - rigidité trop importante des procédures - lourdeur des tâches administratives - absence de reconnaissance financière

Rapports interindividuels au sein de l’équipe de travail - ambiguïté sur les fonctions de chacun - dureté du chef - manque d'équité - absence de reconnaissance - conflits violents

Tâches - confrontation à la maladie grave, à la douleur aiguë, à la mort. - routine

Profil de personnalité - difficulté cognitive à s'adapter - moi idéal contraignant - déséquilibre de vie (le sujet néglige les dimensions familiales et individuelles au profit du travail) - immaturité psychique

Les facteurs à l'origine d'une bonne qualité de vie au travail

Organisation du travail - respect des horaires - information sur les objectifs et les moyens - capacité d'autonomie laissé à l'agent ce qui lui permet une participation à la décision - utilisation des compétences propres - sens donné au travail

Rapports interindividuels au sein de l’équipe de travail - distance professionnelle - coopération entre collègues - groupes d'analyse de la pratique professionnelle

Tâches - variété des tâches

Profil de personnalité - bonne estime de soi - facilité à aller vers les autres, à demander de l'aide - autonomie affective - soutien social (famille, amis)

Hafferty F, Franks R. The hidden curriculum, ethics teaching and the structure of medical education. Acad Med 1994;69:861-71

Charles Louis de Secondat Baron de Montesquieu « C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites. Qui le dirait ! la vertu même a besoin de limites. Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » « De l’esprit des lois » (1748 ) Charles Louis de Secondat Baron de Montesquieu