La communication verbale
Critères de l’efficacité de la communication Les critères de l’efficacité de la communication verbale: Formulation du message (bref, termes simples, clairs et précis); Transmission du message en temps et lieu opportuns; Utilisation d’un vocabulaire et d’un débit convenables pour le récepteur
Critères d’efficacité d’une communication verbale
Critères d’efficacité d’une communication verbale
Critères d’efficacité d’une communication verbale
La communication non verbale La communication non verbale englobe ce qui suit : Ton de la voix Débit et volume de la voix Articulation des mots Rythme, intonation et accent mis sur les mots Expression du visage Intensité du contact visuel établi Gestuelle et toucher Langage corporel et position
La communication non verbale Des recherches révèlent que lorsque nous communiquons des sentiments et des attitudes, seul un faible pourcentage du message dans son ensemble est communiqué par les mots que nous utilisons. Notre message est transmis dans une proportion de 55 % par notre langage corporel (plus particulièrement par les mouvements des petits muscles entourant les yeux, qui communiquent l'étonnement, l'incrédulité, le doute ou le dégoût). Le message est transmis dans une proportion de 38 % par le ton de notre voix. Seulement 7 % de notre message est transmis par les mots que nous utilisons (Mehrabian, 2007)
La communication non verbale
La communication non verbale Souvent, ce n'est pas ce qui est dit , mais bien comment nous le disons qui importe le plus, particulièrement lorsque nous exprimons des sentiments et des attitudes. Le ton de la voix peut exprimer tour à tour la colère, la frustration, la déception, le sarcasme, la confiance, l'affection ou l'indifférence. Souvent, nos messages verbaux et non verbaux sont cohérents, mais il arrive également qu'ils soient contradictoires. Lorsque les paroles de la personne ne concordent pas avec le ton de sa voix et son comportement non verbal, nous avons tendance à douter de ce qu'elle dit et à nous fier plutôt aux indices non verbaux.
La communication non verbale La personne qui nous affirme ne pas être en colère contre nous, mais qui évite les contacts visuels, a une expression colérique et se force pour parler tout en frappant la table de son poing ne nous convainc pas de sa placidité.
La communication non verbale A. Définition Elle concerne tous les éléments, en dehors de l’oral et de l’écrit, qui entrent dans le processus de communication. B. Les intérêts de la communication non verbale La communication non verbale utilise de nombreux codes (la distance, le regard,…). La comprendre et la maîtriser permet : - De rendre l’interlocuteur plus facilement attentif à ce que vous dites. De même, il adhère plus aisément à votre message - De comprendre l’intention de votre interlocuteur - De s’adapter à son interlocuteur et d’instaurer un climat de confiance.
Les composantes de la communication non verbale A. Les territoires On distingue 3 niveaux de territoires : Tribal : l’appartenance à une tribu passe par des signes de reconnaissance bien spécifiques et des distances spécifiques à la tribu (l’entreprise, l’association, le club de sport,…). La tribu a son drapeau, son code de langage, son hymne, ses usages,… Les clubs, les associations ont leur charte sous forme de règlement intérieur et pratique des rituels. Leurs membres doivent satisfaire à des obligations, des us et des coutumes qui garantissent leur appartenance. Le territoire tribal peut être ponctuel (le métro, la file d’attente,…)
Les composantes de la communication non verbale A. Les territoires On distingue 3 niveaux de territoires : Familial : l’appartenance à une famille se manifeste dans l’habitation, dans l’organisation de l’espace lors de sorties en famille, dans les signes que se donne la famille (maison,…). Chacun a sa place reconnue et acceptée par les autres membres de la famille (table, canapé,…) Personnel : à l’intérieur du territoire familial, chacun a sa place reconnue et acceptée par les autres membres de la famille, chacun tente de préserver son territoire personnel (bureau, chambre, lit, …). C’est le territoire que l’on s’approprie. Nous marquons notre territoire, nous le balisons, que ce soit à la maison, au restaurant (déplacer les verres, les couverts,…). Le territoire de rencontre conditionne nos relations. Tout changement influera sur l’interaction.
Les composantes de la communication non verbale B. La distance Nos gestes, nos postures, nos comportements, nos mouvements délimitent la place de notre corps dans l’espace. La distance est un vecteur de communication particulièrement important. En effet, en évaluant la distance, nous pourrons repérer le type de relation de communication entre des individus en interaction. On dénombre quatre zones d’interaction : 1. Intime : Distance de l’avant-bras Réservée aux personnes qui nous sont très familières C’est la zone des secrets et des chuchotements L’agression de cette zone peut être très mal perçue
Les composantes de la communication non verbale B. La distance 2. Personnelle : Distance d’un bras tendu Choisie par 2 amis qui se parlent C’est la zone de convivialité Chacun montre à l’autre qu’il n’a rien à redouter Si cette zone est ouverte, elle permet à un 3ème individu de se mêler à la conversation 3. Sociale : A partir de 2 zones personnelles Se retrouve dans un relationnel courant Chacun peut aller serrer la main de l’autre, s’il le veut bien C’est la distance de l’échange, de l’interview, de la négociation, de l’entretien
Les composantes de la communication non verbale 4. Publique : Au-delà de la zone sociale Zone des discours, des exposés Des prises de parole en publique, des débats Les échanges y sont peu personnalisés
Les composantes de la communication non verbale C. Les postures La position du corps donne de nombreuses indications sur la manière dont l’interlocuteur vit intérieurement la situation de communication. Il existe 4 postures physiques de base qui génèrent des attitudes différentes : 1. De soumission : Posture en contraction La personne prosternée, à genoux, à terre, la génuflexion Le oui que nous faisons en baissant le menton reste l’embryon d’une soumission 2. De dominance : Posture en extension Menton et tête hauts, épaules ouvertes, jambes écartées, pieds ouverts, mains en pronation comme des couvercles 3. De partage : Cette posture est typique de l’intérêt que vous porte votre interlocuteur Il y a recherche de partage et de participation Tête avancée, cou allongé, buste penché en avant, mains ouvertes 4. De rejet ou d’évitement : Attitude de refus C’est la posture du boxeur qui, pour éviter les coups, se met de profil à son adversaire
Les composantes de la communication non verbale D. Le visage Dans une situation de communication en face à face, c’est sans aucun doute le visage qui est le plus regardé. En effet, il est le point de départ de la communication verbale. De plus, il transmet de nombreuses indications sur les émotions ressenties par l’interlocuteur.
Les composantes de la communication non verbale E. Les gestes Le langage des gestes donne de nombreuses informations sur la personnalité de l’interlocuteur, son état d’esprit, son humeur. Un seul geste n’est pas suffisant pour tirer des conclusions sur l’attitude de l’interlocuteur. Il faut analyser en tenant en compte du contexte de communication au cours duquel il est effectué. 1. Les gestes à éviter : Les gestes bas : perçus de façon définitive (pouce vers le bas, les mains vers le bas,…) Les gestes barrières : font obstacles à une bonne communication, ils forment une sorte de protection de l’individu vis-à-vis de son interlocuteur ((bras croisés, mains sur les oreilles,…) Les gestes tournés vers soi : ils rendent difficile le passage du message. On cherche à se rassurer, à se persuader soi-même plutôt que de s’ouvrir à l’autre (paumes de mains vers soi, …) Les gestes perturbateurs : ils sont en décalage avec le message que l’on cherche à faire passer. Ils sont souvent révélateurs d’un état psychique (stress, émotion, colère,…) (jouer avec un stylo,…)
Les composantes de la communication non verbale 2. Les gestes à privilégier : Les gestes hauts : sont porteurs de signifiants positifs (pouce tourné vers le haut est signe de réussite,…) Les gestes d’ouverture : permettent d’optimiser l’échange. Ils montrent que la communication peut s’établir sans crainte (bras ouvert, buste en avant,…) Les gestes de contact : favorisent la communication, améliorent et renforcent le message (toucher l’interlocuteur, la poignée de mains,…) 3. Les gestes qui vous dénoncent : Les auto-contacts : Sont révélateurs de l’état psychique du locuteur * Grattages, pincements, caresses,… Les activités de dérivation : * Prises d’objets, manipulations,… Les contacts avec autrui : Fréquents dans les cultures latines * Manipulation de l’autre, prise de mains, de bras,… Les gestes réflexes : * Rougeurs, sudation, tremblements, bouche sèche