LE SOMMEIL Le sommeil est essentiel, il est une fonction vitale de l’organisme. Il joue un rôle important dans la récupération de la fatigue physique et psychique. Il intervient également dans les processus de mémorisation et les apprentissages.
II. LA PHYSIOLOGIE DU SOMMEIL I. ANALYSE DE L’ENQUÊTE MADAME BERTRAND II. LA PHYSIOLOGIE DU SOMMEIL MADAME CHANSARD III.LA FONCTION PSYCHOLOGIQUE DU SOMMEIL MADAME LECLERE Afin de mieux comprendre le fonctionnement du sommeil.et ses différents aspects Je vais Tout d’abord, vous présenter les résultats de l’enquête effectuée auprès des parents puis Mme CHANSARD vous parlera de la physiologie du sommeil Et enfin Mme LECLERE abordera la fonction psychologique du sommeil Pour finir nous essaierons de répondre à vos questions
ANALYSE DE L’ENQUÊTE LES BASES DE L’ENQUÊTE LES RESULTATS LES OBJECTIFS LE DEROULEMENT LES RESULTATS POURQUOI CETTE ENQUETE? Les enseignants de l’établissement ont remarqué que les élèves sont souvent fatigués en classe et donnent quelquefois l’impression d’être somnolent. Ce manque d’attention et de concentration les handicapent dans l’apprentissage des connaissances. Nous avons donc déterminé des objectifs afin de souligner l’importance du sommeil dans le bien-être de l’enfant, dans sa réussite scolaire et son épanouissement personnel
A. LES BASES DE L’ENQUÊTE 1) LES OBJECTIFS SENSIBILISER LES PARENTS AU SOMMEIL DE LEUR ENFANT CONNAÎTRE LES HABITUDES DE SOMMEIL DES ENFANTS CONSTATER SI LES ENFANTS ONT UNE QUANTITE DE SOMMEIL SUFFISANTE SELON LES NORMES ADMISES PAR LE CORPS MEDICAL En distribuant ce questionnaire, notre premier objectif était de sensibiliser les parents à ce sujet c’est à dire de les faire réfléchir sur le sommeil de leur enfant: comment dort mon enfant? un dialogue peut s’établir afin de confronter les ressentis de chacun. Notre deuxième objectif était de connaître les habitudes de sommeil des enfants de Jeanne d’Arc: les heures de lever, coucher, les problèmes de sommeil, les activités du soir Notre troisième objectif était donc de savoir si les enfants dorment suffisamment et faire part aux parents des résultats de cette enquête .
2) LE DEROULEMENT DATE : 12 AU 28 JANVIER 2005 CONCERNE TOUS LES ELEVES DE L’ETABLISSEMENT 831 QUESTIONNAIRES DISTRIBUES 397 QUESTIONNAIRES RENSEIGNES TAUX DE PARTICIPATION: 48% Cette enquête s’est déroulée du 12 au 28 janvier 2005. 831 questionnaires ont été distribués: 56 aux parents d’élèves de maternelle 187 aux parents d’élèves du primaire 466 aux parents d’élèves du collège 122 aux parents d’élèves du lycée 397 questionnaires sont revenus renseignés: 40 réponses concernant les élèves de maternelle soit 71% 125 réponses concernant les élèves du primaire soit 67% 190 réponses concernant les élèves du collège soit 41% 42 réponses concernant les élèves du lycée soit 40% Cette participation marque un taux d’intérêt d’au moins 50% des parents sachant que tout n’a pas été utilisé, certains bulletins arrivant en retard car il faut le reconnaître parfois distribués en retard. Malgré tout, c’est un bon taux de retour.
B. LES RESULTATS DE L’ENQUÊTE ANALYSE DES HEURES DU COUCHER ANALYSE DES HEURES DU LEVER LA QUANTITE DE SOMMEIL DES ENFANTS LES HABITUDES DU COUCHER LES ACTIVITES DU SOIR LES CONSEQUENCES LES REMEDES DES ELEVES Pour analyser cette enquête, nous avons procédé en plusieurs étapes: Nous avons intégré aux graphiques: les heures de coucher (période scolaire et vacances), les heures de lever (période scolaire et vacances) le nombre d’heures de sommeil (période scolaire et vacances) Les différentes difficultés auxquelles sont confrontées les parents au moment du coucher de leur enfant Les diverses activités du soir des collégiens et des lycéens Les conséquences d’un manque de sommeil:des difficultés à se lever le matin et des coups de fatigue dans la journée Les remèdes envisagés par les élèves
ANALYSE DES HEURES DU COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES
PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE ANALYSE DES HEURES DU COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES
HEURE DE COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE % D’ELEVES Comment lire cette diapositive: En bas du graphique, nous avons les heures de coucher 19H 30 à 23H30. Variable : l’heure du coucher n’a pas été précisée Sur le côté gauche c’est le pourcentage d’élèves Les enfants de maternelle sont en bleu Les enfants de primaire en violet Les enfants du collège en blanc Les enfants du lycée en vert clair ces dispositions seront les mêmes sur toutes les diapositives Sur cette première diapositive nous remarquons que pendant la période scolaire, les heures de coucher s’étalent de 19H30 à 23H30 HEURE DE COUCHER
Notons les deux extrêmes: 19H45 – 22H HEURE DE COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE:MATERNELLE La majorité des enfants de maternelle se couche vers 20H30 % D’ELEVES ce sont les enfants de maternelle qui se couchent le plus tôt :60% entre 20H et 20H30. Notons les deux extrêmes: 19H45 – 22H HEURE DE COUCHER
Comme précédemment notons les deux extrêmes: 19H30 - 22H HEURE DE COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE/PRIMAIRE La majorité des enfants du primaire se couche entre 20H30 ET 21H % D’ELEVES Les primaires se couchent un peu plus tard, 75% des élèves de 6 à 10 ans se couchent entre 20H30 et 21 H. Cependant ils ne s’endorment certainement pas tout de suite. Comme précédemment notons les deux extrêmes: 19H30 - 22H HEURE DE COUCHER
Ici nous voyons que les deux extrêmes sont: 20H30 -23H30 HEURE DE COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE: COLLEGIENS La majorité des enfants du collège se couche entre 21H et 21H30 % D’ELEVES Certains élèves du collège se couchent à 20H30 mais la majorité c’est à dire 70% ne se couche qu’entre 21H et 21H30. Ici nous voyons que les deux extrêmes sont: 20H30 -23H30 HEURE DE COUCHER
HEURE DE COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE/LYCEENS La majorité des enfants du lycée se couche entre 22H et 23H % D’ELEVES 7O% des lycéens absorbées par leurs activités se couchent entre 22H et 23H et même certains beaucoup plus tard; HEURE DE COUCHER
PENDANT LES VACANCES ANALYSE DES HEURES DU COUCHER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES
HEURE DE COUCHER PENDANT LES VACANCES % D’ELEVES Par rapport à la période scolaire, Les horaires de coucher commencent une heure plus tard à 20H30 et s’étalent sur toute la soirée et même une partie de la nuit puisque certains ne se couchent que vers 2 ou 3 heures du matin. HEURE DE COUCHER
HEURE DE COUCHER PENDANT LES VACANCES: MATERNELLE 55% des enfants de maternelle se couchent entre 21H et 21H30 % D’ELEVES comme durant la période scolaire, ce sont les élèves de maternelle qui se couchent les premiers vers 20H30, mais certains ne se couchent que vers 23H HEURE DE COUCHER
HEURE DE COUCHER PENDANT LES VACANCES:PRIMAIRE 50% des enfants du primaire se couchent entre 22H ET 22H30 % D’ELEVES 20% des élèves du primaire gardent leur bonne habitude de se coucher tôt c’est à dire entre 20H30 et 21H, mais la majorité ne se couche ainsi que vers 22H- 22H30 HEURE DE COUCHER
HEURE DE COUCHER PENDANT LES VACANCES/COLLEGIENS 72% des enfants du collège se couchent entre 22H et 23H % D’ELEVES C’est le même processus que pour les élèves du primaire; une petite minorité se couche avant 21H30 mais 72% se couchent entre 22H et 23H. HEURE DE COUCHER
HEURE DE COUCHER PENDANT LES VACANCES/LYCEENS 59% des enfants du lycée se couchent entre 23H et 24H % D’ELEVES Les lycéens profitent de leur soirée pendant les vacances puisque la majorité d’entre eux se couche entre 23H et 24H et au moins 20% des élèves poursuivent leurs activités jusqu’au milieu de la nuit HEURE DE COUCHER
A RETENIR EN VACANCES : HEURE DE COUCHER DES MATERNELLES + UNE HEURE HEURE DE COUCHER PRIMAIRE ET COLLEGE + UNE HEURE TRENTE HEURE DE COUCHER DU LYCEE PAS D’HORAIRE CONCLUSION Les horaires de coucher sont décalés en moyenne d’une heure en période de vacances par rapport à la période scolaire pour les enfants de maternelle, primaire et collège. Notons que pour les lycéens, il n’y a plus d’horaire en période de vacances.
2) ANALYSE DES HEURES DU LEVER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES Nous allons maintenant passer aux heures de lever pendant la période scolaire
PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE 2) ANALYSE DES HEURES DU LEVER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES Nous allons maintenant passer aux heures de lever pendant la période scolaire
HEURE DE LEVER EN PERIODE SCOLAIRE % D’ELEVES Les résultats permettent de construire une belle pyramide en effet tous les enfants se lèvent à peu près à la même heure. HEURE DU LEVER
La majorité des élèves se lève entre 6H45 et 7H HEURE DE LEVER EN PERIODE SCOLAIRE La majorité des élèves se lève entre 6H45 et 7H % D’ELEVES A part quelques élèves matinaux(6H), la majorité des enfants se lève entre 6H45 et 7H15 ce qui n’est pas une surprise. En effet les horaires de rentrée des classes sont à peu près les mêmes pour tous les enfants, de la petite section de maternelle à la terminale. Les différences d’heure de lever sont souvent liées au trajet à parcourir pour rejoindre l’établissement scolaire. HEURE DE LEVER
PENDANT LES VACANCES 2) ANALYSE DES HEURES DU LEVER PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES NOUS ALLONS VOIR MAINTENANT LES HEURES DE LEVER PENDANT LES VACANCES
HEURE DE LEVER PENDANT LES VACANCES % D’ELEVES Pendant les vacances, les heures de lever s’étalent sur toute la matinée sinon plus, ce qui n’est pas étonnant car les enfants se couchent aussi plus tard. HEURE DE LEVER
La majorité des élèves se lève entre 8H et 10H HEURE DE LEVER PENDANT LES VACANCES La majorité des élèves se lève entre 8H et 10H % D’ELEVES Une majorité d’élèves, toutes classes confondues, se lève entre 8 heure et 10 heures. Notons les deux extrêmes : quelques élèves de primaire très matinaux se lèvent à 6H3O et quelques élèves du collège et lycée dépassent largement l’heure de midi. HEURE DE LEVER
Cependant 40% des élèves de maternelle se lèvent avant 8H HEURE DE LEVER PENDANT LES VACANCES Cependant 40% des élèves de maternelle se lèvent avant 8H % D’ELEVES cependant 40% des élèves de maternelle gardent l’habitude de se lever avant 8H HEURE DE LEVER
25% des lycéens se lèvent à partir de 11H HEURE DE LEVER PENDANT LES VACANCES 25% des lycéens se lèvent à partir de 11H % D’ELEVES Cependant nous pouvons remarquer qu’ environ 25% des lycéens ne se lèvent qu’après 11 heures ce qui n’est pas étonnant étant donné qu’ils se couchent tard. HEURE DE LEVER
A RETENIR PERIODE SCOLAIRE: VACANCES: REMARQUE: LA MAJORITE DES ENFANTS SE LEVE VERS 7H. VACANCES: LA MAJORITE DES ENFANTS SE LEVE ENTRE 8H ET 10H. REMARQUE: 25% DES LYCEENS SE LEVENT A PARTIR DE 11H 40% DES ELEVES DE MATERNELLE SE LEVENT AU PLUS TARD A 8H. Pendant la période scolaire, la majorité des enfants se lève vers 7H Pendant les vacances, les levers s’étalent sur toute la matinée avec une majorité d’élèves qui se lève entre 8H et 10H. On peut remarquer que le décalage d’horaire entre la période scolaire et les vacances est moins important chez les élèves de maternelle que chez les lycéens; en effet 40% des élèves de maternelle gardent l’habitude de se lever avant 8H alors que 25% des lycéens se lèvent vers 11H et plus
3) QUANTITE D’HEURES DE SOMMEIL PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES La quantité et la qualité du sommeil jouent un rôle prépondérant tout particulièrement chez l’enfant même si chaque individu possède ses propres rythmes et ses propres besoins.
PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE 3) QUANTITE D’HEURES DE SOMMEIL PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES La quantité et la qualité du sommeil jouent un rôle prépondérant tout particulièrement chez l’enfant même si chaque individu possède ses propres rythmes et ses propres besoins.
NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN PERIODE SCOLAIRE % D’ELEVES Pendant la période scolaire, il y a une grande différence du nombre d’heures de sommeil entre les élèves du lycée et de maternelle. Notons les deux extrêmes: quelques lycéens et collégiens ne dorment que 6H30 alors quelques élèves de maternelle et de primaire dorment une quantité de sommeil allant jusqu’à 11H30. NOMBRE D’HEURES
La majorité des enfants de maternelle dort entre 10H30 et 11H NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN PERIODE SCOLAIRE La majorité des enfants de maternelle dort entre 10H30 et 11H % D’ELEVES . La majorité des enfants de maternelle a une quantité de sommeil qui varie de 10H30 à 11H. NOMBRE D’HEURES
La majorité des enfants du primaire dort entre 10H et 11H NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN PERIODE SCOLAIRE La majorité des enfants du primaire dort entre 10H et 11H % D’ELEVES 60% des enfants du primaire dorment entre 10H et 11H en période scolaire. NOMBRE D’HEURES
La majorité des enfants du collège dort entre 9H30 et 10H NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN PERIODE SCOLAIRE La majorité des enfants du collège dort entre 9H30 et 10H % D’ELEVES Le pic du nombre d’heures de sommeil pour les collégiens se situe entre 9H30 et 10H en période scolaire. NOMBRE D’HEURES
Les lycéens dorment en moyenne 8 H NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN PERIODE SCOLAIRE Les lycéens dorment en moyenne 8 H % D’ELEVES 60% des lycéens ont un nombre d’heures de sommeil compris entre 7H30 et 8H. NOMBRE D’HEURES
PENDANT LES VACANCES 3) QUANTITE D’HEURES DE SOMMEIL PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE PENDANT LES VACANCES
NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN VACANCES % D’ELEVES Pendant les vacances, La durée du sommeil s’étale de 6H30 à 13H30.il est intéressant de souligner que quelques élèves du lycée et du collège ne dorment que 6H30 alors que quelques lycéens dorment autant que des élèves de maternelle c’est à dire 13H et plus NOMBRE D’HEURES
La majorité des élèves dorment entre 10H et 12H NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL EN VACANCES % D’ELEVES La majorité des élèves dorment entre 10H et 12H Cependant, pendant les vacances la majorité des élèves, toute classe confondue, dort entre 10H et 12H. NOMBRE D’HEURES
A RETENIR PERIODE SCOLAIRE: PENDANT LES VACANCES: CONCLUSION: DUREE DU SOMMEIL TOUT AGE : 8H-11H PENDANT LES VACANCES: DUREE DU SOMMEIL TOUT AGE : 11H CONCLUSION: LE CYCLE NORMAL DE SOMMEIL = 10H - 12H PENDANT LA PERIODE SCOLAIRE, IL Y A UNE GRANDE DIFFERENCE DU NOMBRE D’HEURES DE SOMMEIL ENTRE LES ELEVES DU LYCEE ET DE MATERNELLE.EN EFFET, LES LYCEENS DORMENT EN MOYENNE 8H ALORS QU’A L’OPPOSE, LES ELEVES DE MATERNELLE DORMENT ENTRE 10H30 ET 11H. AU CONTRAIRE, PENDANT LES VACANCES LA MAJORITE DES ELEVES DORT ENTRE 10H ET 12H. ON PEUT CONSTATER QUE QUEL QUE SOIT L’ÂGE DE L’ELEVE, 10H A 12H DE SOMMEIL LUI SONT NECESSAIRES POUR ÊTRE EN FORME.
4) LES HABITUDES DU COUCHER
Sur le côté gauche, le pourcentage d’élèves. LES HABITUDES DU COUCHER: MATERNELLE ET PRIMAIRE 77% des enfants vont se coucher sans problème % D’ELEVES Sur cette diapositive, sont inscrits en bas les difficultés rencontrés par les parents au coucher de leur enfant. Sur le côté gauche, le pourcentage d’élèves. Les enfants de maternelle sont en bleu, les enfants de primaire sont en violet. Première constatation: 77% des enfants de 3 à 10 ans vont se coucher sans problème TYPE DE DIFFICULTES
Des difficultés pour s’endormir (angoisse, pas sommeil..) LES HABITUDES DU COUCHER/ MATERNELLEET PRIMAIRE Les problèmes les plus fréquents: le désir de regarder la télévision Les difficultés pour s’endormir Le refus d’aller au lit % D’ELEVES Pour 20% d’élèves, Les difficultés les plus fréquemment rencontrées sont: le refus d’aller au lit Des difficultés pour s’endormir (angoisse, pas sommeil..) Le désir de faire une autre activité et en particulier regarder la télévision. TYPE DE DIFFICULTES
5) LES ACTIVITES DU SOIR
LES ACTIVITES DU SOIR/ COLLEGE ET LYCEE % D’ELEVES Les différentes activités pratiquées par les élèves sont inscrites en bas du graphique. Sur le coté gauche est inscrit le pourcentage d’élèves Les lycéens sont en vert clair et les collégiens en blanc 17 activités sont répertoriées; cela va de la lecture, devoirs, télévision qui sont les plus fréquemment nommées mais il y a aussi par exemple le sport, le dessin, les colliers de perles, le téléphone, les jeux de société TYPE D’ACTIVITES
LES ACTIVITES LES PLUS FREQUENTES % D’ELEVES nous avons mis sur ce graphique, en gardant la même échelle que le graphique précédent ,5 activités les plus représentatives; Pour les collégiens, la première activité est la lecture(36%) suivie de la télévision(20%) et des devoirs, ensuite vient l’ordinateur et en dernier la musique. Pour les lycéens, la première activité est les devoirs, puis sont regroupés la lecture, la télévision, l’ordinateur et en dernier la musique Remarque: Pour la musique ce n’est pas précisé si c’est écouter de la musique ou jouer un instrument ENFANTS DU LYCEE ENFANTS DU COLLEGE
6) LES CONSEQUENCES DU MANQUE DE SOMMEIL
DIFFICULTES DE LEVER DES ELEVES La majorité des élèves n’ont pas de difficulté pour se lever le matin. % D’ELEVES ENFANTS MATERNELLE ENFANTS PRIMAIRE ENFANTS COLLEGE ENFANTS LYCEE
FATIGUE DANS LA JOURNEE 2O% des collégiens ont un coup de fatigue dans la journée 38% des lycéens ont un coup de fatigue dans la journée % D’ELEVES Les conséquences du manque de sommeil: Un grand nombre de collégiens et surtout de lycéens se plaignent d’être régulièrement fatigué dans la journée ; ENFANTS DU LYCEE ENFANTS DU COLLEGE
7) LES REMEDES SE COUCHER PLUS TÔT DORMIR PLUS S’ENDORMIR PLUS TÔT ARRÊTER DE REGARDER LA TELEVISION ÊTRE CALME LE SOIR- BIEN RESPIRER NE PAS SE LEVER A 7H TOUS LES JOURS FAIRE LA SIESTE NE PAS AVOIR LE DST LE VENDREDI VIVE LES VACANCES Une enquête a aussi été faite auprès des élèves. A la question « que pourriez vous faire pour améliorer votre sommeil » voici quelques réponses qui nous ont été retournées: Se coucher plus tôt Dormir plus S’endormir plus tôt Arrêter de regarder la télévision Être calme le soir Ne pas se lever à 7H tous les jours Faire la sieste Ne pas avoir le DST le vendredi Vive les vacances
LA PHYSIOLOGIE DU SOMMEIL LES DIFFERENTS CYCLES DU SOMMEIL LE RÔLE DU SOMMEIL LA DUREE DU SOMMEIL LES TROUBLES DU SOMMEIL LES CONSEILS
LES DIFFERENTS CYCLES DE SOMMEIL LA PERIODE D’ENDORMISSEMENT LA PERIODE DE SOMMEIL LENT STADE 1 : PHASE DE SOMMEIL TRES LEGER STADE 2: PHASE DE SOMMEIL LEGER STADE 3: PHASE DE SOMMEIL PROFOND STADE 4: PHASE DE SOMMEIL TRES PROFOND LA PERIODE DE SOMMEIL PARADOXAL Qu’il soit diurne ou nocturne, le sommeil se déroule par cycle de 2 heures environ. Chaque cycle comporte: Une période d’endormissement qui prépare le candidat au sommeil Une période de sommeil lent divisée en quatre stades: Stade 1: phase d’assoupissement qui dure 10 minutes Stade 2 : sommeil léger; il dure 20 minutes Stade 3: correspond au sommeil profond; dure 30 minutes Stade 4: stade de sommeil très profond qui dure 30 minutes Une période de sommeil rapide ou paradoxal qui dure 15 à 20 minutes; c’est la période de rêve Une période intermédiaire faite de sommeil léger; c’est le moment du choix entre l’éveil et un nouveau cycle de sommeil. La structure du sommeil est donc faite de cette succession de phases, répétées 4 à 5 fois par nuit.
LE RÔLE DU SOMMEIL LE SOMMEIL LENT LE SOMMEIL PARADOXAL PERMET LA REPARATION DE LA FATIGUE PHYSIQUE LE SOMMEIL PARADOXAL PERMET LA REPARATION DE LA FATIGUE PSYCHOLOGIQUE Le sommeil lent et rapide permet une réorganisation fonctionnelle du système nerveux et assure l’équilibre physique et mental de l’enfant. Le sommeil lent agit sur la fatigue physique. Le sommeil paradoxal agit sur la fatigue psychique. Il a une influence sur la maturation du système nerveux et joue un rôle dans l’élaboration de la mémoire. Ceci explique le comportement irritable et tendu des enfants manquant de sommeil et l’altération de leurs capacités de concentration. Le rôle spécifique de chaque phases de sommeil prouve combien l’organisme a besoin de cycle complet pour restaurer ses capacités physiques et mentales. Les troubles surviennent lorsque les cycles de sommeil sont brisés ou non respectés.
LA DUREE DU SOMMEIL ENFANT 3 A 5 ANS: 12H PAR 24H ADOLESCENT: 9H PAR 24H Le rythme ou la durée du sommeil est différent selon les âges. Pour un enfant de 3 à 5 ans, il doit dormir 10heures pendant la nuit et faire une sieste d’une heure. Pour un enfant de 6 à 9 ans, il doit dormir 11 heures par nuit. Pour un enfant de 11ans à l’adolescence, il doit dormir 8 à 9 heures par nuit. Étant donné le rôle du sommeil paradoxal dans l’équilibre psychique, il est indispensable de respecter le temps du sommeil en laissant l’enfant se réveiller spontanément.
D. LES TROUBLES DU SOMMEIL L’INSOMNIE LES PARASOMNIES LES TERREURS NOCTURNES LE CAUCHEMAR LE SOMNAMBULISME L’HYPERSOMNIE GENERALITE L’ignorance d’une prise en charge spécifique incite peu les parents à aborder ce sujet avec autrui. La recherche des causes est une étape importante. B. LES DIFFERENTS TROUBLES L’insomnie C’est un trouble de l’installation et du maintien du sommeil. Elle se traduit par des difficultés d’endormissement avec opposition au coucher, des pleurs, des éveils nocturnes. Une des causes les plus fréquentes est que cet enfant ne s’est jamais endormi seul et se trouve confronté à l’absence de limite.il est important de dire « non » à ses enfants, cela leur permet de se construire. Certaines maladies chroniques( diabète insulino-dépendant, asthme, eczéma, allergie, otite, reflux gastro-oesophagien) certains médicaments(corticoïdes qui stimulent, antibiotiques) certains handicaps neurologiques ou mentaux( déficits neurologiques avec ou sans déficit sensoriel, épilepsie) certains désordres psychiques( autisme, carence affective grave) peuvent être associés à cette insomnie. Les parasomnies Elles forment un ensemble de troubles observées pendant le sommeil. les terreurs nocturnes surviennent 1 à 3 heures après l’endormissement et durent 20mn environ Le cauchemar est un mauvais rêve et apparaît en seconde partie de nuit au cours d’une période de sommeil paradoxal Le somnambulisme apparaît 1à 3 heures après l’endormissement et dure moins de 10 mn Les hypersomnies Elles se décèlent si le temps passé au lit est supérieur de 3 heures par rapport à l’âge de l’enfant ou si la sieste est régulière après l’âge de 6 ans. C. LA PLACE DES MEDICAMENTS Les somnifères ne font pas dormir, ils empêchent de se réveiller. Le sommeil obtenu n’est pas un sommeil normal, il y a moins de sommeil paradoxal et de sommeil lent profond . Tous les somnifères ont des effets secondaires. L’arrêt des somnifères entraîne une réaction de manque avec insomnie. Il faut donc arrêter le traitement progressivement. Seuls les médicaments homéopathiques sont à prescrire et les traitements médicaux sont à proscrire.
LES CONSEILS NE FAITES PAS DE SON LIT UNE CONTRAINTE OU UNE PUNITION. VEILLEZ A LA REGULARITE DES HORAIRES COMPRENDRE LES DIFFICULTES D’ENDORMISSEMENT ET ESSAYER D’Y REPONDRE. INSTAURER DES RITUELS DU COUCHER. OPTIMISER LE REVEIL, EN LE REVEILLANT SANS LE BRUSQUER. Ne faites pas de son lit une contrainte ou une punition. Au contraire, il faut que le coucher soit un moment privilégié avec un échange verbal ou de tendresse. Adopter une attitude éducative ferme mais non rigide. Veiller à la régularité des horaires, accepter quelques modifications sur l’heure du coucher. Lui dire à l’avance qu’il doit bientôt aller se coucher. Comprendre les difficultés d’endormissement et essayer d’y répondre. Éviter l’excitation physique et intellectuelle, prévoir une chambre confortable(pas trop chaude, froide ou bruyante) décorée avec l’enfant où il se sente bien. Calmer l’anxiété souvent due à des causes identifiables: Peur du noir: installer une veilleuse Peur de la mort: le rassurer ou faire appel à un tiers, psychologue si l’angoisse est trop forte. Peur de la solitude: dormir dans le lit parental ne résout pas le problème; il est préférable de le mettre avec ses frères ou sœurs. Les cauchemars: on peut l’aider en lui faisant raconter ou dessiner. Instaurer des rituels de coucher. Des habitudes retrouvées chaque soir rassurent l’enfant; une histoire, un jouet ou un objet familier, un moment passé avec l’enfant améliorent souvent les difficultés. Optimiser le réveil en le réveillant avec des bruits doux ambiants. La bonne forme de l’enfant dans la journée est le signe d’un sommeil suffisant en quantité et en qualité.
III LA FONCTION PSYCHOLOGIQUE DU SOMMEIL LE RITUEL DU COUCHER LA DUREE DU SOMMEIL LES FONCTIONS DU SOMMEIL LE SOMMEIL LENT LE RÊVE/ LE CAUCHEMAR LES TROUBLES DU SOMMEIL L’ADOLESCENT LA DEPRESSION SOURCES:www.sommeilsante.asso.fr www.sommeil.org
LE RITUEL DU COUCHER L’ENFANT DOIT, POUR S’ENDORMIR, SE SENTIR EN SECURITE. L’enfant doit, pour s’endormir, se sentir en sécurité ; l’accès à cette sécurité passe par un certain rituel. L’enfant a besoin de suivre des rites préliminaires. Pour se sentir apaisé, l’enfant doit avoir un temps de partage et de complicité avec un parent disponible et bienveillant . 15 à 30 minutes sont nécessaires pour établir une relation de confiance entre l’enfant et son parent. Ensemble, on range la chambre, on met les poupées, les nounours à l’abri pour la nuit, on les couche en insistant sur le plaisir de faire « un gros dodo » (pour les plus petits) pour être en pleine forme et bien grandir. Ainsi l’ enfant peut plus facilement envisager son coucher comme une période de repos bénéfique et non comme une mise à l’écart ou pire une punition. Il intègre également la notion de hiérarchie du coucher et accepte que ses parents veillent plus tard que lui. Le parent prendra ensuite un temps de calme et d’intimité pour écouter l’enfant parler de sa journée, essaiera de dédramatiser ses peurs sans les nier, comprendre les messages qu’il adresse à l’adulte et préparer la journée du lendemain. Faire un tour d’horizon de l’emploi du temps, parler des évènements inhabituels (sortie scolaire, séance de sport, nouveau jeu à la récré, plaisir d’un nouveau vêtement etc…) Les peurs du coucher sont liées à l’angoisse de la séparation, de l’abandon. L’autonomie s’acquiert avec le temps… La peur du noir est générée par un sentiment de solitude : l’enfant n’a plus de repères visuels et se sent perdu au milieu de rien ; laisser une veilleuse permet à l’enfant de se rassurer lui-même en accrochant son regard à des objets familiers et sécurisants. Le visuel évite aussi des dérives imaginaires vers des mondes peuplés de monstres en tous genres… Le silence est source d’angoisse : l’enfant a été bercé par les battements de cœur de sa maman in utero et le silence est perçu comme une sorte de « non-vie » ; laisser la porte entrouverte va inviter les bruits de la maison, des parents et matérialiser une présence rassurante. La vie continue et l’enfant sait que son monde ne disparaît pas pendant son sommeil . Les bruits fixent son attention et font vagabonder son imaginaire dans les différentes pièces de la maison. La fatigue naturelle et la détente musculaire s’installent et l’enfant entre doucement dans le sommeil.
B. LA DUREE DU SOMMEIL IL EXISTE UNE GRANDE VARIABILITE INTERINDIVIDUELLE La durée du sommeil de l’enfant se réduit avec l’âge, mais il existe une grande variabilité interindividuelle : dès l’âge de 3 ans, on peut reconnaître des petits (8h30), moyens (10h à 11h30) et grands dormeurs (12h30). La durée du sommeil est fonction de l’âge : · 6 ans: 10h45 7 ans: 10h30 8 ans: 10h15 9 ans: 10h 10 ans: 9h45 11 ans: 9h30 12 ans: 9h15 Le véritable besoin de sommeil de l’enfant s’évalue en calculant sa durée de sommeil en dehors de toute contrainte scolaire, en week-end ou en vacances. L’heure du coucher passe de 20 heures à 22 heures entre l’âge de 6 ans et le début de l’adolescence. D’autres paramètres entrent en ligne de compte pour expliquer les variations de la durée du sommeil : 1. La capacité de chacun à digérer les évènements de la journée 2. La répétition quotidienne d’un stress (conflit avec un camarade, trajet inquiétant, difficulté à intégrer des repères etc…) 3. La hantise d’affronter une situation ( interrogation écrite ou orale, vie de la classe, séance de sport ou toute autre activité inhabituelle ou vécue comme stressante) 4. Environnement peu propice au repos (voisinage bruyant, chambre donnant sur une rue)
C. LES FONCTIONS DU SOMMEIL LE SOMMEIL EST INDISPENSABLE A LA VIE. Le sommeil est indispensable à la vie. Des études ont montré que, privé de sommeil, l’organisme est certes épuisé mais plus grave, que le mental, privé de la soupape que représente le rêve, arrive à saturation psychique et subit une désorganisation de la pensée logique (incapacité à structurer les pensées, anarchie totale dans le ressenti des émotions qui peut aboutir à un sentiment de persécution, irritabilité excessive, hyperactivité…) Un enfant qui ne tient pas en place est un enfant qui ne sait pas qu’il a une place .Il est donc nécessaire de sécuriser l’enfant pendant le temps de veille pour lui offrir une chance d’avoir un meilleur sommeil. Le sommeil paradoxal joue un rôle important dans le développement des circuits nerveux , dans la maturation cérébrale, dans la mémorisation : il fait de l’ordre dans les souvenirs, ce qui permet de se construire un jugement de valeur afin d’étayer la personnalité. On peut dire que la qualité des nuits est fonction de la capacité à relativiser les expériences de la journée. Or, pour y réussir, l’enfant a besoin de savoir que son appréciation a de la valeur aux yeux des adultes qui l’entourent . Il va avoir confiance en lui. Et c’est la meilleure façon de surmonter ses peurs. Le sommeil permet au corps de se restaurer des multiples traumatismes de la journée. Le début de la nuit donne la priorité au corps : les cellules endommagées vont être réparées ( genoux couronnés, morsures dans la bouche, coupures, griffures, ampoules, hématomes etc.), il y a production de l’hormone de croissance au cours de la phase de sommeil profond. Les rêves sont confus, foisonnent d’informations : le début de la nuit est une période de tri par ordre de priorité émotionnelle. Les rêves les plus difficiles et les plus chargés émotionnellement sont vécus au début de la nuit et les plus légers en fin de nuit. On garde le souvenir du dernier rêve sur le matin ou de celui qui a réveillé au cours de la nuit . Dans ce cas, l’intensité du rêve était si forte qu’elle « passe » dans le physique et le force à réagir.( Gestes soudains, paroles involontaires, parfois somnambulisme ou même réveil)
D. LE SOMMEIL LENT LE SOMMEIL LENT INTRODUIT LE SOMMEIL PARADOXAL Le sommeil lent est un sommeil à ondes lentes. Il est divisé en quatre stades. Les stades 1 et 2 constituent le sommeil léger, les stades 3 et 4 le sommeil profond. Lors du sommeil paradoxal, le tonus musculaire antigravitaire est nul : seuls continuent à fonctionner les muscles respiratoires et les muscles oculo-moteurs qui sont animés de mouvements rapides comme au cours de l’éveil. L’ activité électrique du cerveau se rapproche plus de celle de l’éveil que du sommeil, d’où le paradoxe, car la personne est bel et bien endormie. En période de rêve, le cerveau enregistre les mouvements rêvés comme s’ils étaient réels : on se réveille essoufflé par une course poursuite sans pourtant avoir quitté son lit ! Les émotions génèrent une réaction physiologique ( stress, angoisse, peur, pleurs mais aussi rire, chant, variation de température corporelle, sueurs etc.) ou plus rare, une réaction physique (on se dresse dans le lit, on part en courant, on tape dans les murs, on agresse son voisin etc.) On l’a vu précédemment, dans le cas d’un réveil, il faut y voir là une incapacité à vivre le stress engendré par l’émotion ressentie. Le réveil est la seule solution pour supprimer ce stress qui s’est transformer en angoisse insurmontable. Le dormeur se sent en danger et doit s’échapper pour survivre. Si les réveils sont fréquents avec sentiment d’angoisse (plus de 2 à 3 fois par semaine), il est préférable de consulter un médecin qui peut orienter vers un thérapeute adapté. Ainsi, on peut enrayer un processus infernal qui conduit à l’épuisement, sinon à la dépression. En effet, sans solution rapide ( qui passe par le dialogue et l’extériorisation des sentiments) le cercle s’installe : Stress = nuit difficile = manque de repos donc irritabilité = difficultés relationnelles = stress Ce qui est valable à tous les âges. Il est à noter également qu’au cours d’une nuit, le corps change de position une quarantaine de fois et peut donc provoquer le réveil sans forcément avoir une cause psychologique.
E. LE RÊVE / LE CAUCHEMAR LE RÊVE EST LE GARDIEN DU SOMMEIL. Le rêve est le gardien du sommeil et la nuit porte conseil ! Le rêve est un moment de vécu imaginaire qui permet de revivre les émotions en les transformant pour les rendre supportables. L’inconscient a stocké des informations sur les évènements de la journée et pour se libérer du négatif va retravailler l’information pour la rendre conforme à son sens moral et ainsi l’autoriser à paraître dans le conscient. (construction psychologique personnelle acquise par l’éducation). Dans une classe de trente élèves, il y aura trente façons d’appréhender un même événement et donc autant de façons de le transformer la nuit. Le rêve permet : · de libérer l’esprit ( le cours normal des pensées se calme pour laisser place à une fiction agréable), · de résoudre des conflits ( on sort victorieux d’un combat ou d’une joute verbale), · de compenser des frustrations (rêver que l’on a des ailes pour voler au-dessus d’un obstacle lorsque l’avancée est pénible) Tout ceci sans réveiller le dormeur. Le rêve aide au développement intellectuel et affectif de l’enfant. Le cauchemar évolue avec l’âge : Avant 3 ans, les images sont statiques, les émotions, violentes mais de courtes durées, ne provoquent que rarement le réveil de l’enfant. De 3 à 6 ans, vous entendrez les enfants vous raconter qu’ils sont poursuivis par des monstres terrifiants, des singes, des dragons, des loups ou des lions. Assez souvent, les cauchemars se produisent après que l’enfant ait été puni, ou bien quand il est malade ou déstabilisé par une difficulté familiale : divorce, déménagement, décès d’un proche ou film inadapté à son âge … Le cauchemar restitue l’émotion vécue à travers une situation terrifiante puisque l’enfant n’a pas le pouvoir de la transformer. Après 6 ans, les cauchemars changent , les animaux sont remplacés par la terreur de la classe ou du quartier et représentent les angoisses et les peurs de la vie éveillée. L’enfant ne sait pas comment se défendre face à un danger et on ne peut que lui recommander de faire appel aux adultes : la parole est salvatrice.( D’où la nécessité d’ instaurer un moment de complicité avec son enfant à l’heure du coucher qui sera le temps des confidences)
F. LES TROUBLES DU SOMMEIL LA TERREUR NOCTURNE LE SOMNAMBULISME L’ILLUSION HYPNAGOGIQUE La terreur nocturne Il s’agit d’un épisode d’agitation de 10 à 15 minutes qui apparaît de façon brutale en période de sommeil profond, 1 à 3 heures après l’endormissement : l’enfant s’assoit, hurle, pleure, se débat, les yeux ouverts, en panique, il transpire, les pupilles dilatées, la respiration rapide et peut chercher à fuir si on le touche… Ce phénomène est plus fréquent chez les garçons, survient chez 3 % des enfants de 3 à 6 ans et disparaît vers 7 ans ou à la puberté. Il s’agit là d’un vécu très douloureux et terriblement angoissant que l’enfant ne peut même pas aborder en dormant. Cette émotion vive et terrorisante submerge l’enfant et doit absolument être débusquée par un thérapeute compétent afin de comprendre et supprimer la raison de cette angoisse. L’enfant l’occulte si bien qu’il n’en a aucun souvenir contrairement au cauchemar qu’il peut raconter au réveil. Le somnambulisme Episode de déambulation ou de comportement bizarre : l’enfant a les yeux ouverts, est maladroit et docile. ( somniloquie : parler en dormant) Ce phénomène est plus fréquent chez les garçons (x7), survient occasionnellement chez 15 à 40 % des enfants de 6 à 12 ans et constitue un risque à surveiller lorsqu’il survient plusieurs fois par mois chez 3 % des enfants de cette même tranche d’âge. (risque de mise en danger par une sortie de la chambre : défenestration, utilisation d’objets coupants etc…)Il peut s’agir d’une stratégie de fuite ou d’évitement dans le cadre d’un rêve compensatoire par rapport à une situation angoissante. (tendance à la fugue pour éviter l’affrontement en période d’éveil)manque de confiance en soi. Il faut éviter de crier mais intimer à l’enfant l’ordre d’aller se recoucher. Adopter une voix calme mais ferme. L’enfant n’en garde aucun souvenir. Si les accès sont fréquents ( 2 à 3 par semaine) , mieux vaut consulter un médecin. L’illusion hypnagogique Il s’agit d’une illusion visuelle ou auditive qui apparaît au cours de l’endormissement, générée par l’angoisse à partir de sons ou d’images réels. L’enfant croit voir ou entendre une bête alors qu’il est question d’une ombre ou d’un craquement de meuble ou de parquet… Fréquente entre 6 et 15 ans par manque de maturité émotionnelle ou bien un manque réel ou imaginaire de sécurité.
G. L’ADOLESCENT L’ADOLESCENT MECONNAIT SON SOMMEIL ET SOUVENT LE NEGLIGE L’adolescent méconnaît son sommeil et souvent le néglige. Dormir n’est pas utile pour lui et il a tendance à faire ce qui lui plait plutôt qu’écouter les besoins de son organisme et il est donc souvent en privation de sommeil. Le soir est pour lui un moment où il a le temps de s’adonner à des passions diverses, ( voir ses amis, faire de l’ordinateur, regarder des films choisis) et parfois un espace de liberté qui, mal employé, conduit à des abus : sport, alcool, cigarettes voire drogue, activités qui ne favorisent pas la venue du sommeil. Les troubles du sommeil chez le jeune sont toujours à considérer comme un signal d’un dysfonctionnement psychologique transitoire, normal dans cette période de mutation, ou le début d’une pathologie durable. Une pathologie psychiatrique qui s’installe est à redouter, en particulier la dépression qui est la plus fréquente. Un trouble du sommeil spécifique doit être évoqué en raison de ses aspects très particuliers à cette période de la vie. L’adolescence représente une passerelle entre l’enfance et le monde adulte. Ce pont entre deux mondes aura une solidité suffisante pour la traversée selon les assurances que l’enfant aura reçues au cours de ses premières années de vie : sécurité, valeur personnelle, goût de l’aventure, amour reçu et donné, confiance en la vie et la justice…. Toutes ses valeurs sont offertes par les parents, les éducateurs, la famille, les amis, les références culturelles, cinématographiques etc… 13 % des garçons et 17 % des filles se plaignent de mal dormir. Nous avons vu le rôle de la mauvaise hygiène du sommeil et des abus, mais dans cette période tourmentée, l’anxiété et la dépression sont souvent sous-jacentes. Il peut y avoir de véritables phobies du coucher : à quoi sert de se coucher si le lendemain est une épreuve. Le sommeil est un temps de non-conscience et donc de non-maîtrise, le temps passe trop vite à dormir, temps perdu qui ne se rattrape pas. Le jeune en souffrance installe un espace de liberté où il aime à se retrouver seul au milieu de la nuit. La maison dort, tout est calme, il est maître de son univers. Pour aider le jeune face à ses difficultés, il est nécessaire de dialoguer, de chercher avec lui ce qui peut être changé ou installé afin qu’il retrouve le goût de se projeter, d’espérer et lui permettre d’acquérir l’autonomie à l’intérieur d’un cadre sécurisant. Le parent peut lui proposer des activités diurnes qui amènent la complicité, le partage, le respect mutuel et la reconnaissance des différences afin que ses journées soient chargées d’émotions positives et riches de relations humaines. Le rôle du parent ou de l’éducateur doit être de donner la sécurité sans contraindre mais en amenant le jeune à choisir le mieux pour lui.
H. LA DEPRESSION LA DEPRESSION S’INSTALLE PEU A PEU, PARFOIS SUR PLUSIEURS ANNEES. L’insomnie qui réveille systématiquement en seconde partie de nuit est très évocatrice d’une dépression. Le réveil intervient entre 3 et 4 heures du matin, le corps est suffisamment reposé, le mental se met en route et submerge le conscient ce qui empêche de dormir. Les soucis assaillent le dormeur. Le rêve ne suffit plus à réparer les ressentis de la journée . La meilleure solution consiste à se faire aider, trouver un lieu de paroles et d’écoute où le jeune pourra déverser ses émotions et retrouver le sommeil du juste. ( celui qui n’a rien à se reprocher, qui ne culpabilise pas et qui ne se dévalorise pas) La dépression s’installe peu à peu, parfois sur plusieurs années, ce qui rend si difficile pour l’entourage la perception des signes de changement de comportement. Elle est encore trop souvent diagnostiquée tardivement alors que la désorganisation du sommeil est un excellent signal d’alerte. La dépression touche 8 % des adolescents et peut conduire au suicide, deuxième cause de mortalité chez les 15-25 ans. De surcroît, les études montrent un taux de rechute important de 70 à 75 % à 5 ans. Les somnifères sont d’un usage délicat et doivent être exclusivement réservés à la prescription médicale sous contrôle strict. La polémique actuelle quant à l’usage des psychotropes et neuroleptiques vient du fait que cette classe de médicaments a un effet sur le cerveau au niveau des neurotransmetteurs et que leur usage conduit à l’accoutumance. Le fonctionnement du cerveau est modifié et à long terme, on peut se poser la question de l’innocuité de ces molécules chimiques sur un jeune en pleine croissance.
LE REVEIL DANS TOUS LES CAS, LE REVEIL EN FANFARE EST A EVITER. Dans tous les cas, le réveil en fanfare est à éviter. De même, le réglage du réveil sur les stations radios qui déversent les informations du matin est à bannir ! Prévoir un appareil programmable qui diffusera une musique douce sélectionnée selon ses goûts. Il existe aussi dans le commerce un appareil qui diffuse une lumière douce et s’intensifiant peu à peu pour simuler le lever du jour. Certains modèles ajoutent des chants d’oiseaux… Pour réveiller au mieux un enfant, il faut pénétrer avec précaution dans sa chambre, dire quelques mots simples qui assurent la reprise de contact avec le réel. Passer quelques instants près de lui afin de vérifier que son réveil se passe en douceur; entrouvrir les volets, caresser ses cheveux, prendre des nouvelles de ses compagnons de sommeil: nounours, doudou etc… l’amener à penser à la nouvelle journée qui commence pour lui donner envie de se lever. Le maître mot, vous l’aurez remarqué, est la douceur. En effet, il s’agit de remettre en marche les fonctions de l’organisme en état de veille sans provoquer dès le réveil un stress qui serait préjudiciable. S’octroyer 10 à 15 minutes avant le lever pour prendre le temps de s’étirer, de bailler, de réveiller son corps et pourquoi pas, noter ses rêves afin de comprendre leurs messages. Envisager chaque journée calmement, en ayant conscience de la responsabilité de ses pensées : la pensée est créatrice alors apprendre à créer un monde tranquille autour de soi, c’est déjà s’offrir la possibilité de passer une bonne journée.