niveaux en dB(A) seuil de la douleur seuil d'audibilité 12O 110 100 9O 80 7O Ce tableau présente une échelle de niveaux de bruit exprimée en décibel (A). Les valeurs présentées, en rapport avec ce que notre oreille est capable de percevoir, s'échelonnent du seuil d'audibilité au seuil de la douleur. (cliquer) A gauche, apparaissent les qualifications physiologiques usuelles retenues au regard de niveaux sonores. Au centre, quelques illustrations de situations correspondantes. A droite, des exemples empruntés à la vie quotidienne ou aux activités de loisirs. (cliquer x 2 pour découvrir la suite du tableau) Toutefois, cette échelle du bruit n'a de sens en matière de risque pour la santé que si, à partir d'un certain niveau, on y associe impérativement une durée d'exposition. 6O 5O 4O 3O 2O 1O seuil d'audibilité O
niveaux en dB(A) seuil de la douleur appartement normal 110 100 9O 80 7O Ce tableau présente une échelle de niveaux de bruit exprimée en décibel (A). Les valeurs présentées, en rapport avec ce que notre oreille est capable de percevoir, s'échelonnent du seuil d'audibilité au seuil de la douleur. (cliquer) A gauche, apparaissent les qualifications physiologiques usuelles retenues au regard de niveaux sonores. Au centre, quelques illustrations de situations correspondantes. A droite, des exemples empruntés à la vie quotidienne ou aux activités de loisirs. (cliquer x 2 pour découvrir la suite du tableau) Toutefois, cette échelle du bruit n'a de sens en matière de risque pour la santé que si, à partir d'un certain niveau, on y associe impérativement une durée d'exposition. 6O 5O appartement normal 4O seuil d'endormissement 3O conversation à voix basse à 1,50 m 2O 1O seuil d'audibilité O laboratoire d'acoustique
niveaux en dB(A) seuil de la douleur bruits nocifs 110 100 9O bruits nocifs 80 7O circulation importante Ce tableau présente une échelle de niveaux de bruit exprimée en décibel (A). Les valeurs présentées, en rapport avec ce que notre oreille est capable de percevoir, s'échelonnent du seuil d'audibilité au seuil de la douleur. (cliquer) A gauche, apparaissent les qualifications physiologiques usuelles retenues au regard de niveaux sonores. Au centre, quelques illustrations de situations correspondantes. A droite, des exemples empruntés à la vie quotidienne ou aux activités de loisirs. (cliquer x 2 pour découvrir la suite du tableau) Toutefois, cette échelle du bruit n'a de sens en matière de risque pour la santé que si, à partir d'un certain niveau, on y associe impérativement une durée d'exposition. 6O bruits gênants 5O appartement normal 4O seuil d'endormissement 3O conversation à voix basse à 1,50 m 2O 1O seuil d'audibilité O laboratoire d'acoustique
niveaux en dB(A) seuil de la douleur concerts de rock discothèque 110 discothèque bruits dangereux 100 h.p de chaîne stéréo 9O bruits nocifs 80 7O circulation importante Ce tableau présente une échelle de niveaux de bruit exprimée en décibel (A). Les valeurs présentées, en rapport avec ce que notre oreille est capable de percevoir, s'échelonnent du seuil d'audibilité au seuil de la douleur. (cliquer) A gauche, apparaissent les qualifications physiologiques usuelles retenues au regard de niveaux sonores. Au centre, quelques illustrations de situations correspondantes. A droite, des exemples empruntés à la vie quotidienne ou aux activités de loisirs. (cliquer x 2 pour découvrir la suite du tableau) Toutefois, cette échelle du bruit n'a de sens en matière de risque pour la santé que si, à partir d'un certain niveau, on y associe impérativement une durée d'exposition. 6O bruits gênants 5O appartement normal 4O seuil d'endormissement 3O conversation à voix basse à 1,50 m 2O 1O seuil d'audibilité O laboratoire d'acoustique
niveaux en dB(A) seuil de la douleur bruits dangereux bruits nocifs concerts de rock discothèque h.p de chaîne stéréo conversation à voix basse à 1,50 m circulation importante appartement normal 110 100 9O 80 bruits gênants 7O Ce tableau présente une échelle de niveaux de bruit exprimée en décibel (A). Les valeurs présentées, en rapport avec ce que notre oreille est capable de percevoir, s'échelonnent du seuil d'audibilité au seuil de la douleur. (cliquer) A gauche, apparaissent les qualifications physiologiques usuelles retenues au regard de niveaux sonores. Au centre, quelques illustrations de situations correspondantes. A droite, des exemples empruntés à la vie quotidienne ou aux activités de loisirs. (cliquer x 2 pour découvrir la suite du tableau) Toutefois, cette échelle du bruit n'a de sens en matière de risque pour la santé que si, à partir d'un certain niveau, on y associe impérativement une durée d'exposition. 6O 5O seuil d'endormissement bruits irritants 4O 3O 2O 1O seuil d'audibilité O laboratoire d'acoustique
coupe schématique oreille externe moyenne interne On distingue 3 parties fonctionnelles : cliquer l'oreille externe, l'oreille moyenne, l'oreille interne. oreille externe moyenne interne
oreille externe tympan pavillon conduit auditif Le pavillon dirige les ondes sonores vers le conduit auditif, il joue le rôle de cornet acoustique. Il participe à la localisation auditive en élévation par diffraction des fréquences élevées. cliquer Le conduit auditif par sa forme et sa taille est adapté aux fréquences de la parole. D'une longueur moyenne de 27 mm, pour une section de 40 mm2, il présente une résonance en "quart d'onde" à 3 000 Hz. Il en résulte une pression acoustique au tympan trois fois plus élevée qu'à l'entrée du conduit. Quand on "prête l'oreille", on cherche à recevoir dans une oreille l'énergie sonore maxima et dans l'autre l'énergie minima. La différence entre les messages reçus dans les deux aires acoustiques des deux hémisphères cérébraux permet de localiser le son dans l'espace. Le tympan est une membrane fibreuse élastique et résistante, d'un diamètre de 1 cm et d'une épaisseur de 0,1 mm. Il vibre sous l'effet de la variation de pression (comme la membrane d'un microphone ou la peau d'un tambour). La fréquence des ondes détermine la vitesse de vibration du tympan et des autres éléments de notre organe auditif, tandis que le niveau de pression sonore affecte l'amplitude de l'oscillation. conduit auditif
oreille moyenne osselets marteau enclume muscle de l'étrier étrier La chaîne ossiculaire comprend : Le marteau : conduit les vibrations du tympan à l'enclume. L'enclume : sa branche descendante agit tel un bras de levier pour amplifier les vibrations et les conduire vers l'étrier. L'étrier : transmet les vibrations par le biais de la platine de l'étrier aux liquides de l'oreille interne. A l'instar de l'iris de l'oeil en présence d'une forte lumière, la contraction du muscle de l'étrier permet de protéger l'oreille interne des sons intenses depuis les fréquences graves jusqu'à 3 000 Hz. C'est le réflexe stapédien, il n'est pas instantané, et donc inopérant pour les sons survenant trop rapidement (tirs). Le tendon du muscle de l'étrier, sur commande des centres de l'audition, se contracte à chaque fois que l'intensité du bruit dépasse 80 dB(A). Il tire l'étrier en arrière et vers le bas et permet le blocage de celui-ci. Il n'est plus efficace à partir de 3 000 Hz. Seul un son explosif intense peut entraîner une rupture de la chaîne ossiculaire. cliquer étrier platine de l'étrier tympan
oreille interne apex organe de Corti étrier platine de l'étrier Entre la rampe vestibulaire et la rampe tympanique est situé le canal cochléaire qui contient l'organe de Corti. cliquer fenêtre ovale fenêtre ronde rampe vestibulaire rampe tympanique
organe de Corti rampe vestibulaire canal cochléaire organe de Corti L'organe de Corti séparé des deux rampes vestibulaire et tympanique par des parois constituant le canal cochléaire contient les cellules neuro-sensorielles ou cellules ciliées. cliquer rampe tympanique
organe de Corti cliquer
organe de Corti membrane tectoriale cellules ciliées externes L'organe de Corti, formé des cellules ciliées internes et externes, recueille les vibrations des liquides de l'oreille interne. Il transforme l'onde de pression mécanique dans le liquide en signal électrique transmis au cerveau par le nerf auditif. Les fibres du nerf auditif vont ainsi véhiculer une information digitalisée représentant sous une forme codée les paramètres du stimulus : fréquence, intensité, durée. Le passage de l'onde de pression mécanique dans le liquide met en mouvement la membrane tectoriale. cliquer cellules ciliées internes fibres nerveuses du nerf auditif membrane basilaire
organe de Corti membrane tectoriale cellules ciliées externes DIAPO ADDITIONNELLE : Les membranes auxquelles sont attachés les cils agissent telles des claviers de piano. Les cellules ciliées externes attachées aux notes vont permettre une meilleure intelligibilité. cliquer cellules ciliées internes fibres nerveuses du nerf auditif membrane basilaire
cellules ciliées cellules ciliées externes cellules ciliées internes On peut comparer les cellules ciliées à des algues dans l'eau qui vont et viennent sous l'effet d'une vague, leur mouvement provoque l'émission d'un signal sélectif transmis au cerveau. Les cellules ciliées au nombre de 74 000 sont de minuscules muscles striés de 0,5 micron de diamètre composés d'actine et de myosine. Comme tous les muscles ils sont susceptibles de se fatiguer. Les cellules ciliées internes captent l'information en palpant la membrane tectoriale comme autant de notes d'un clavier de piano. Les cellules ciliées externes (3 fois plus nombreuses), attachées à la membrane tectoriale pour mieux la contrôler, sélectionnent, amplifient ou atténuent la vibration. 115 dB(A) pendant 30 minutes peuvent suffire à les endommager de façon irréversible. cliquer
baladeurs sur 10 % des audiogrammes de lycéens déficit auditif de 20 dB à 6 000 Hz Bruit au travail > 85 dB(A) : 1,7 millions de travailleurs exposés De nombreuses études menées dans les pays anglo-saxons et scandinaves durant la dernière décennie montrent l'importance des surdités de perception chez les adolescents et les adultes jeunes. cliquer Une récente étude concernant 2 000 lycéens de la région Rhône-Alpes montre qu'un déficit auditif de 20 dB dans les fréquences élevées apparaît sur 10 % des audiogrammes (Prost et Normand 1998). Bien que la détérioration précoce des performances auditives soit multiconditionnée, l'exposition des jeunes générations à des ambiances bruyantes provenant de sources sonores de niveau élevé (concert de musique amplifiée, discothèque, baladeur) est un facteur nouveau qui n'existait pas il y a une vingtaine d'années encore. Nous centrerons notre propos plus précisément sur l'influence de l'écoute des baladeurs pour l'audition en présentant les résultats de l'enquête épidémiologique et expérimentale effectuée en 1992 au Prytanée militaire de la Flèche (Buffe et coll.). Méthodologie : 1. établir le statut auditif de la population étudiée et retenir les élèves ne présentant pas d'altération tympanique ni de surdité de transmission, 2. comparer l'audition des sujets utilisant un baladeur par rapport à ceux ne l'utilisant pas, 3. étudier la fatigue auditive après écoute contrôlée de baladeurs. Discothèques et concerts : 100 à 130 dB(A)