La CARTE MERE Introduction.

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Transcription de la présentation:

La CARTE MERE Introduction

Présentation fonctionnelle (Rappel) MATERIEL ORDINATEUR PERIPHERIQUES Microprocesseur SORTIES ENTREES Mémoire C. ROM RAM

Présentation fonctionnelle (Rappel) Unité Centrale Mémoire Centrale Unité de Commande ROM Unité de calcul (UAL) RAM Sorties Entrées Mémoire auxiliaire

La Carte Mère La carte mère est une des réalisations techniques de certains éléments fonctionnels cités. Sur la carte mère on trouvera : Le processeur La mémoire (ROM et RAM) Des connecteurs pour recevoir les périphériques. Le Chipset Le BIOS en ROM

La Carte Mère Il existe plusieurs FORMATS : Format AT en voie de disparition. Dépourvue de port USB, les divers périphériques de base (clavier, série, parallèle, sourie) sont reliés à la carte par des nappes. Format ATX actuellement utilisé dans la plupart des PC. Elle est muni de ports USB et les divers périphériques de base sont intégrés à la carte. Format NLX se caractérise par une absence de connecteur. La carte s'enfiche en fond de panier. Le boîtier est adapté au format de la carte.

La Carte Mère Le format AT

Le PROCESSEUR Le MARCHE Il est dominé par la société INTEL avec ses : Processeurs : PENTIUM I, II, III et IV (de 60 Mhz jusqu'à 4 Ghz ) CELERON (version bridée -et meilleur marché- du Pentium. Jusqu'à 2.6 Ghz ) ITANIUM (processeur 64 bits) Composants divers (Contrôleur de Bus, Contrôleur de transmission série, etc…).

Le PROCESSEUR Il existe d'autres constructeurs de processeurs : AMD avec ses processeurs DURON - Sempron (1.6 -1.8 Mhz annoncé 2 Ghz) ATHLON XP puis 64 (jusqu'à 2.4 Ghz) Opteron processeur 64 bits (jusqu'à 2.6 Ghz) CYRIX (racheté par VIA Technologies Inc.) avec le processeurs M II et le Cyrix VIA avec le C3 et Transmeta avec Crusoé Ces processeurs sont des clones du PENTIUM.

Le PROCESSEUR INTEL et AMD sont les principaux fournisseurs de composants pour les PC. Il existe également les sociétés : IBM/MOTOROLA avec sa gamme POWERPC qui équipe en particulier les MACs Compaq/DEC avec sa gamme ALPHA etc. Un système d'exploitation est écrit (ou compilé) pour un processeur déterminé.

Le PROCESSEUR Les connecteurs du processeur Jusqu’au x386 le processeur était soudé sur la carte mère. Depuis le x486 le processeur est amovible et implanté sur un CONNECTEUR. Selon la nature de ce connecteur la carte mère est construite pour recevoir une catégorie de processeur.

Le PROCESSEUR Les différents connecteurs sont : SOCKET 7  Pentium I et I MMX, M II de Cyrix et le K6 d'AMD SLOT 1  Pentium II, III et Céléron SLOT 2  Xéon d'Intel SLOT A  ATHLON (ou K7) d'AMD SOCKET 370  Céléron deuxième génération SOCKET A  ATHLON à plus de 2 Ghz SOCKET 478  PIV, Céléron dernière génération SOCKET 775  PIV dernière génération Une carte peut être MULTIPROCESSEUR

Le CHIPSET Le CHIPSET est l'ensemble de composants qui assure la compatibilité dans la machine entre : Le processeur L'accès à la mémoire Au disque IDE Aux bus externes PCI, ISA et AGP

Le CHIPSET Le rôle de ce composant est important. C'est lui en particulier qui assure la fréquence de la carte (ou bus interne ou FSB). Les fréquences sont : 66, 100, 133, 400, 533... Important : La fréquence du processeur est en fait un multiple de la fréquence du bus interne. Par exemple avec un bus à 400 Mhz et un coefficient de 5, le processeur tournera à 2 Ghz. Cette particularité est à la base de l'overclocking

Le CHIPSET

La CARTE MERE Les BUS

Les BUS Un bus est un ensemble de "fils" ou de lignes permettant l'échange d'informations d'un circuit électronique vers un autre. Connaître un bus, c'est définir : sa largeur : 8, 16, 32, 64 bits, sa description c'est à dire connaître la nature des informations qu’il transporte la nature électrique des signaux

Les BUS Classement fonctionnel des bus Il y a trois types fondamentaux de bus selon la nature des informations transmises : Le BUS DE DONNEES. Il sert au transport de l'information proprement dite. Il est composé de p fils notés généralement D0 - Dp-1 "p" est actuellement fixé à 32. CPU  écriture  Mémoire ou périphérique CPU  lecture  Mémoire ou périphérique Ce bus est bidirectionnel.

Les BUS Le BUS D'ADRESSE Il sert au transport des adresses des mots mémoire à lire ou à écrire. CPU   Mémoire Ce bus est donc Unidirectionnel. Il est composé de "n fils" (32 actuellement) notés généralement A0 - An-1. La puissance d'adressage de ce bus sera : 2 (largeur_du_bus)

Les BUS Le BUS DE COMMANDES Les lignes qui forment ce bus sont indépendantes. Chacune assure une seule fonction de commande (R/W, C/S, etc.) Il est bidirectionnel Sur une carte mère les bus forment un goulot d'étranglement. La circulation des informations sur les bus est très rarement synchronisée avec la vitesse du processeur.

Les BUS MICROPROCESSEUR MEMOIRE Bus d’adresses Commandes Bus de Bus de Données INTERFACE

Les BUS Un périphérique est connecté au processeur par l'intermédiaire d'un connecteur (SLOT) qui présente un bus normalisé. On distingue ainsi : Le Bus ISA (ou PC-AT) Le Bus MCA Le Bus EISA Le Bus PCI Le Bus USB Le Bus AGP Le Bus SCSI

Les BUS - Les SLOTS Le Bus AGP Le Bus PCI

Les BUS Le Bus ISA (ou PC-AT) Industry Standard Architecture Apparu en 1984 avec le processeur AT Intel 80286 à 8 Mhz Il est synchrone avec le processeur (8 Mhz) Largeur du bus 16 bits (8 bits en version XT) Taux de transfert théorique 8 Mo/sec Configuration matérielle des cartes d'extension Avec les successeurs du 80286 qui ont 32 bits et sont plus rapides, de nouveaux bus apparaissent et le remplacent.

Les BUS Le Bus ISA (ou PC-AT)

Les BUS Le Bus MCA Mais le bus MCA ne pouvait coexister avec ISA Micro Channel Architecture Développé par IBM pour le PS/2 en 1987 Bus à 32 bits asynchrone à 8.33 Mhz (64 bits en 1992 à 10 Mhz puis à 20 Mhz en 1994) Les cartes sont configurables par logiciel (on parlera de bus intelligent) Taux de transfert 40 Mo/s en 87, 80 Mo/s en 92 et 160 Mo/s en 94 Mais le bus MCA ne pouvait coexister avec ISA

Les BUS Le Bus EISA Extended ISA Apparu en 1988 pour concurrencer MCA Bus 32 bits à 8 Mhz (pour sa compatibilité avec ISA) à 33 Mhz en autonome Taux de transfert 33 Mo/s Bus intelligent Bus en cours de disparition sur les cartes mère actuelle au profit du ….

Les BUS Le Bus PCI Périphéral Component Interconnect Bus développé par Intel en 1993 Bus 32 bits à 33 Mhz puis à 66 Mhz (étendu à 64 bits depuis 94 : norme PCI 2.1 ) Taux de transfert 132 Mo/s (264 Mo/s) Bus totalement indépendant du processeur et intelligent (Plug and Play). Son contrôleur intègre un buffer pour faire le lien avec les autres bus plus lents.

Les BUS Le Bus PCI

Les BUS Le Bus PCI Express Ce nouveau format de bus est destiné à remplacer le PCI et l'AGP. Bus développé en 2002, sortie en 2004 Bus série utilisant de 1 à 32 voies Taux de transfert 250 Mo/s à 8 Go/s Raccordé directement sur le pont Nord. Communication 'Peer to peer' (point à point) : il est possible aux périphériques PCI-Express de communiquer entre eux en passant directement par le switch responsable de l'interface.

Les BUS Le Bus AGP Accélerator Graphic Port Bus créé en 1996 par Intel, Microsoft et les fabricants de cartes vidéo pour gérer les cartes graphiques. Son objectif améliorer les performances du 3D Il a remplacé dans le domaine vidéo, le bus PCI Il permet de relier directement la carte graphique, le processeur et la mémoire vive. Une des caractéristiques du bus AGP est de permettre l'utilisation de la mémoire vive du PC pour le stockage des éléments graphiques volumineux. Cette allocation dynamique de la mémoire centrale au fur et à mesure des besoins permet en partie de se passer de la coûteuse mémoire vidéo de la carte graphique.

Les BUS Le Bus AGP Cadencé à 66 MHz, le bus AGP autorise un transfert théorique : pour l'AGP 1X de 66,66 MHz x 32 bits /8 = 266.67 Mo/s La norme AGP 2X atteint les 533 Mo/s (contre 132 Mo/s pour le PCI). La norme AGP 2X Pipe envoie les données et les commandes de façon multiplexée On atteint 1Go/s pour l’AGP 4X et 2Go/s pour l’AGP 8X Les cartes mères possèdent un slot AGP pour recevoir les cartes graphiques utilisant ce bus.

Les BUS Le Bus USB Apparu en 1995 à la suite d'une collaboration entre Intel, Microsoft, Compaq, IBM, DEC, NEC et Northern Télécom Destiné à connecter, à reconnaître automatiquement et à gérer des périphériques externes : clavier, souris, joystick, imprimante, scanners, appareil photo numérique, camescope, etc.) Taux de transfert : USB 1: 12 Mb/s; USB2 : 480 Mb/s Permet de connecter à chaud et en série jusqu'à 127 périphériques

Les BUS Le Bus USB Boîtier USB Scanner Lecteur ZIP Imprimante

Les BUS Le Bus SCSI Small Computer System Interface L'idée de base du bus SCSI (fabriquant de disque dur Shugart) est de rendre la gestion des périphériques indépendante de l'ordinateur (nouveau périphérique, nouvelle interface, nouveau gestionnaire). Le bus SCSI est dit : Intelligent car il dispose de son processeur (sur une carte ou sur la carte mère). Multimaître car il peut relier 8 (ou 16) périphériques dont chacun peut initialiser et diriger les échanges entre ces périphériques.

Les BUS Le Bus SCSI Connecteur interne Connecteur externe Bus PCI 3 Connecteurs sur certaines cartes

Les BUS Le Bus SCSI : Exemples de Systèmes SCSI …. …. Carte SCSI Périphérique 1 Périphérique 2 Périphérique n Carte SCSI Terminateur (bouchon) Périphérique 1 Périphérique n Périphérique 2 …. Terminateur (bouchon) Carte SCSI

Les BUS Le Bus SCSI Le contrôleur SCSI peut être intégré à la carte mère (configuration serveur) ; Ceci limite l'évolution, la carte ne peut-être changée. Chaque périphérique a son propre numéro d'identification : LUN (Logical Unit Number). Le contrôleur possède lui aussi un LUN, en général le n°7. Il reste donc 6 ou (15) numéros pour les périphériques. Le terminateur peut être logiciel.

Les BUS Le Bus SCSI Évolution des bus SCSI SCSI - 1 apparaît en 1986. C'est un bus à 5Mhz sur 8 bits avec 5 Mo/s de transfert. Longueur maximum du câble : 6 mètres. Cette norme donnait aux fabricants une trop grande marge d'interprétation. SCSI - 2 apparaît avec un jeu de commandes commun à tous les périphériques. La fréquence du bus est de 10 Mhz. Longueur maximum du câble : 3 mètres.

Les BUS Le Bus SCSI Le SCSI-2 se décompose en : SCSI Fast - Bus sur 8 bits à 10 Mo/s SCSI Wide bus sur 16 bits à 20 Mo/s puis sur 32 bits à 40 Mo/s Le SCSI Ultra (ou Fast-20) Fréquence du bus 20 Mhz Longueur maximum du câble : 1,5 mètres. Sur 8 bits à 20 Mo/s Sur 16 bits à 40 Mo/s

Les BUS Le Bus SCSI SCSI Ultra 2 (ou Fast 40) Permet la connexion de 15 périphériques Longueur maximum du câble : 12 mètres (utilisation de la technologie Low Voltage Differential - LVD). Fréquence du bus 40 Mhz Sur 8 bits à 40 Mo/s Sur 16 bits à 80 Mo/s

Les BUS Le Bus SCSI SCSI Ultra 3 (ou Fast 80) Permet la connexion de 31 périphériques Fréquence du bus 80 Mhz Sur 8 bits à 80 Mo/s Sur 16 bits à 160 Mo/s en Wide Ultra 640 SCSI 3 :16 bits à 640 Mo/s

Les BUS Le Bus IDE et EIDE Le standard ATA (Advanced Technology Attachment) est commercialisé sous le nom : IDE : Integrated Drive Electronic puis EIDE : Enhanced IDE. L'EIDE est la norme actuelle Les cartes mères possèdent généralement 2 contrôleurs et donc 2connecteurs IDE. La norme ATAPI (PI pour Packed Interface) ajoute la possibilité de faire fonctionner sur des ports IDE des périphériques autres que des disques durs : CD-ROM, Streamer, Lecteur ZIP, etc.

Les BUS Le Bus IDE et EIDE Les deux connecteurs IDE

Les BUS Le Bus IDE et EIDE La vitesse de transfert des données dépend du protocole de transmission : PIO (Programming Input/Output) En mode 3 - 11 Mo/s En mode 4 - 16 Mo/s MULTIWORD DMA (Direct Memory Access) permet des transferts entre 11 et 16 Mo/s L'Ultra DMA permet d'atteindre des transferts de 33, 66, 100, 133 Mo/s

Les BUS Le Bus IDE et EIDE Connexion des périphériques Périphérique 0 Maître Périphérique 1 Esclave Connecteur 1 Connecteur 2

La CARTE MERE La MEMOIRE

Les Mémoires Dispositifs électroniques capables d'enregistrer de l'information puis de la restituer. Deux grandes classes de mémoires : La mémoire centrale (et assimilée) La mémoire de masse Le Disque Dur (et assimilé) Le Disque optique La bande magnétique (mémoire électronique \\ mémoire magnétique et optique)

Les Mémoires Classification des mémoires (cf. tableau) Caractéristiques des mémoires (cf. tableau) Petite synthèse :

Les Mémoires électroniques On distingue traditionnellement : La mémoire vive RAM : Random Acces Memory La mémoire morte ROM : Read Only memory (Il s'agit d'appellations génériques qui regroupent chacune différentes technologies)

Les Mémoires électroniques Le BIOS en mémoire morte (ROM) Les connecteurs mémoire Vive (RAM)

Les Mémoires mortes (les ROMs) On distingue traditionnellement : La ROM La PROM L'EPROM L'EEPROM La FLASHROM

Les Mémoires mortes (les ROMs) La ROM (Read Only Memory) C'est un circuit dont le contenu à été programmé à sa fabrication et qui ne peut plus être effacé ni modifié. Une mise à jour de son contenu implique donc un remplacement du circuit. Le coût relativement élevé de leur fabrication impose une fabrication en grande série. Au départ, ces mémoires étaient utilisées pour stocker les parties bas-niveau du système d'exploitation de l'ordinateur (BIOS du PC par exemple).

Les Mémoires mortes (les ROMs) Une ROM est composée d'une grille dont les lignes sont reliées aux colonnes par des diodes (ou des transistors). L'adresse sélectionne une ligne. Le nombre de lignes donne la capacité en mots de la ROM. La donnée est reçue sur les colonnes. Le nombre de colonnes fixe la taille du mot mémoire. Ainsi une mémoire de 1024 octets aura donc 1024 lignes et 8 colonnes.

Les Mémoires mortes (les ROMs) Fonctionnement 1 + V 2 3 Choix d'une ligne ("fermeture de l'interrupteur") Le courant "s'écoule" vers la masse Récupération du mot mémoire sur les colonnes

Les Mémoires mortes (les ROMs) Fonctionnement DECODEUR A5 A4 A3 A2 A1 A0 Valeur Exemple d'une ROM à diode avec 64 bits

Les Mémoires mortes (les ROMs) La PROM (Programmable ROM) Il s'agit d'une ROM dont le contenu est crée par un utilisateur à l'aide d'un programmateur de PROM (ou brûleur). Au départ la puce ne renferme que des «1» et le brûleur transforme les «1» en «0» Ces composants, identiques à l'usage à la ROM, concernent des petites séries ou des essais.

Les Mémoires mortes (les ROMs) L'EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) Mémoire morte programmable et effaçable. L' EPROM est une PROM dans laquelle il est possible d'écrire, mais également d'effacer le contenu.

Les Mémoires mortes (les ROMs) L'effacement est effectué par une petite fenêtre sur la puce, qui placée sous une intense lumière UV (ultraviolet), remet toutes les valeurs brûlées à leur état initial. Les EPROM coûtent plus chères que les PROM, cependant elles peuvent être réutilisées plusieurs fois. Elles sont utilisées lors des tests ou dans des situations (laboratoires…) où les données sont appelées à être modifiées souvent (chaque jour ou semaine...).

Les Mémoires mortes (les ROMs) L'EPROM (Erasable Programmable Read Only Memory) Lucarne d'effacement

Les Mémoires mortes (les ROMs) L'EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory) Mémoire morte programmable et effaçable électriquement. Une EEPROM est une sorte de EPROM qui peut être effacée électriquement sans utilisation de lampes UV.

Les Mémoires mortes (les ROMs) La FLASHROM (Mémoire flash). EPROM effaçable et programmable électriquement très rapidement par blocs de 64 Ko. Cette catégorie de ROM est conçue avec une intégration très importante : 1 transistor par point mémoire -bit- au lieu de 2 dans une EEPROM. Capacité importante pour un faible encombrement.

Les Mémoires mortes (les ROMs) La FLASHROM (Mémoire flash). Utilisation : Pour les cartes mémoire PCMCIA des ordinateurs portatifs (Personnal Computer Memory Card International Association). Pour installer le BIOS sur la carte mère. L'utilisateur peut ainsi effectuer lui-même les mises à jour.

Les Mémoires vives (les RAMs) On distingue traditionnellement : La mémoire statique (SRAM) La mémoire dynamique (DRAM)

Les Mémoires vives (les RAMs) RAM Statique Elle est constituée de bascules composée de 6 transistors et peut conserver l'information jusqu'à une centaine d'heures selon le type de transistor utilisé. Elle est très rapide entre 15 et 30 ns. Elle est onéreuse du fait de la difficulté de l'intégration. Elle est surtout utilisée pour la mémoire cache.

Les Mémoires vives (les RAMs) RAM Dynamique Elle est constituée de cellules composées d'1 condensateur et d'1 transistor. Mais le condensateur est un composant qui perd naturellement sa charge. Il faut donc procéder régulièrement à une relecture et une réécriture des données pour recharger le condensateur : c'est le rafraîchissement. Le temps d'accès à la DRAM est d'environ 60 ns - 70 ns

Les Mémoires vives (les RAMs) Les différentes RAM dynamiques Les SIMM (Single InLine Memory Module) DRAM à 8, 16 et 32 bits (avec ou sans parité). Elles doivent êtres montées par paires sur des connecteurs 72 broches. Elles se déclines en deux technologies : La SIMM FPM (Fast Page Mode) La SIMM EDO (Extended Data Out)

Les Mémoires vives (les RAMs) La SIMM FPM (Fast Page Mode) La lecture (ou l'écriture) d'un mot mémoire est suivi par la lecture (ou l'écriture) du mot suivant. Il y a anticipation de l'opération par le contrôleur de la mémoire. La SIMM EDO (Extended Data Out) Variante technologique de la précédente afin de la rendre plus rapide.

Les Mémoires vives (les RAMs) Les DIMM (Dual Inline Memory Module) Barrettes mémoires avec des mots de 64 bits. Elles peuvent se monter seules sur des connecteurs à 128 broches. Elles se déclinent en deux technologies : SDRAM (Synchronous Dynamic RAM) DDR SDRAM (DoubleData Rate)

Les Mémoires vives (les RAMs) SDRAM (Synchronous Dynamic RAM) Type de RAM apparu en 1997 permettant une lecture des données synchronisée avec le processeur. Ainsi la SDRAM est capable de fonctionner avec une cadence de 100Mhz et 133Mhz, lui permettant d'obtenir des temps d'accès d'environ 10 ns.

Les Mémoires vives (les RAMs) DDR SDRAM (DoubleData Rate) Il s'agit d'une évolution de la SDRAM qui utilise un connecteur à 184 broches. D'une technologie identique à la SDRAM elle double son débit en envoyant deux mots de 64 bits

Les Mémoires vives (les RAMs) Les RDRAM (Rambus DRAM) Type de mémoire permettant de transférer les données sur un bus d'une largeur de 16 bits à une cadence de 800Mhz (augmentation de la fréquence au lieu de la largeur). Comme la SDRAM, ce type de mémoire est synchronisé avec l'horloge du processeur pour améliorer les échanges de données, temps d’accès inférieur à 5 ns.

Les Mémoires vives (les RAMs) La RDRAM est aujourd'hui en perte de vitesse au profit de la SDRAM DDR qui présente des performances très proches et qui est meilleur marché.

Les Mémoires vives (les RAMs) Petit tableau de comparaison Source société Rambus - Site Web

Les Mémoires vives (les RAMs) A côté de ces mémoires on trouve des mémoires spécialisées construites avec des technologies plus performantes mais souvent plus onéreuses. On peut citer : La VRAM (Video RAM) qui possède deux ports de communication. La WRAM (Windows RAM) Identique à la VRAM, elle possède et exécute ses propres traitements.

Le processeur et son fonctionnement La CARTE MERE L'unité de commande Le processeur et son fonctionnement

Plan Le processeur Unité Centrale / Unité de commande (Approche technologique) Les registres du processeur (Approche fonctionnelle - programmatique) Les Modes d'adressage du processeur Adressage Immédiat Adressage Implicite Adressage Absolu Adressage Indirect Adressage Relatif

Unité Centrale / Unité de commande Associée à l'UAL et à la mémoire centrale l'unité de commande forme l'unité centrale Unité Centrale Mémoire Centrale Unité de Commande ROM Unité de calcul (UAL) RAM Sorties Entrées Mémoire auxiliaire

Unité Centrale / Unité de commande Schéma simplifié de l'unité de commande L'unité de commande garantit la bonne exécution d'un programme : Prendre en mémoire les instructions les unes derrière les autres. Décoder chaque instruction Assurer l'exécution de chaque instruction en émettant des microcommandes vers les différents organes.

Unité Centrale / Unité de commande Les composants de l'unité de commande Le registre instruction Il contient l'instruction qui sera exécutée. Le décodeur Il "décode", transforme l'instruction en plusieurs "sous-instructions". En effet un instruction (ADD, MOV, etc.) est en fait composée de plusieurs opérations élémentaires (microcommandes).

Unité Centrale / Unité de commande Les composants de l'unité de commande Le séquenceur Son rôle est de synchroniser, d'enchaîner les différentes microcommandes. Ce séquencemment se fait au rythme d'une horloge Le compteur ordinal Il contient l'adresse de la prochaine instruction à exécuter.

Unité Centrale / Unité de commande Exécution d'un programme Un programme qui doit être exécuté est chargé en mémoire (par un autre programme, qui lui-même etc. - Quid du premier programme ?). Le programme "chargeur" initialise le compteur ordinal du processeur avec l'adresse de la première instruction du programme chargé. Le processeur charge le registre instruction avec le contenu de cette adresse, incrémente le compteur ordinal et exécute l'instruction...

Unité Centrale / Unité de commande Exécution d'un programme Add-i CO Add-i+1 CO= CO + 1 RI Inst-i Chargement du registre instruction avec le contenu de l'adresse figurant dans le CO Décodage de Inst-i par l'unité de commande Mémoire centrale Add-0 Instruction 1 Add-1 : Instruction 2 Instruction i Instruction n Add-n

Unité Centrale / Unité de commande L'unité de commande fait partie de l'unité de centrale. Schéma simplifié de l'unité centrale

Les registres du processeur Quelques exemples Les registres généraux. Les registres spécialisés. Le registre d'état. Le langage assembleur Étude de quelques instructions.

Modes d'adressage du processeur Un grand nombre d'instructions du processeur utilisent des données qu'elles lisent ou écrivent : Dans la Mémoire Centrale Dans les Registres du processeur des circuits spécialisés (composants E/S série, vidéo, etc.). Ces accès peuvent utiliser différents modes d'adressage.

Modes d'adressage du processeur Généralités sur les instructions du processeur D'une façon générale l'instruction est structurée ainsi : Ce qu'il faut faire Avec quoi faut-il le faire ? Opération, l'instruction proprement dite La données et/ou l'adresse Exemple : (voir syntaxe) MOV AH, 02 Déplacer (Mov) La données 02 vers le registre AH

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE IMMEDIAT L'instruction contient une donnée et non une adresse (la destination est toujours une adresse). Exemples : MOV C001, 02 Mettre la valeur 02 à l'adresse C001 ADD CX, 04 Additionner 04 avec le contenu du registre CX

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE IMPLICITE Le code binaire de l'instruction contient l'adresse d'un ou deux registres internes. Exemples : INC reg 01000xxx - Avec xxx l'un des 8 registres (23). MOV AH, 02 L'ensemble Mov AH = B4hsoit 2 octets au lieu de 3

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE ABSOLU (ou direct) L'instruction contient l'adresse réelle physique. Exemples : MOV C001, AL Déplacer le contenu de AL à l'adresse C001. ADD 1B3F, 04 Additionner 4 avec le contenu de l'adresse 1B3F et mettre le résultat dans 1B3F.

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE INDIRECT L'instruction contient une adresse qui contient l'adresse effective. Principe : Instruction , xxxxx Mémoire Add1 Add2 Valeur Add1 peut-être un registre ou une adresse mémoire Add1 peut-être un registre ou une adresse mémoire

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE INDIRECT On distingue : L'adressage indirect par registre ou Add1 pointe sur un registre du processeur. Exemple : MOV AX, [BP] Exemple d'adressage indirect par registre avec incrémentation (cf. instruction MOVS).

Modes d'adressage du processeur Adressage indirect par registre avec incrémentation (ou ADRESSAGE INDEXE) Mémoire Add1 Valeur 1 Add2 Valeur 2 Registre Automatiquement (Registre) = (registre) + 1 Instruction Note : Add2 = Add1 + 1

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE INDIRECT On distingue : L'adressage indirect par mémoire ou Add1 pointe sur un mot mémoire Mémoire D3B4 E000 Valeur MOV AX, [D3B4] "Valeur" sera déplacée vers le registre AX

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE RELATIF Il s'agit d'un adressage indirect plus un déplacement (ou offset). L'adressage indirect peut se faire soit par l'intermédiaire d'un registre soit par l'intermédiaire du compteur ordinal (qui est également un registre)

Modes d'adressage du processeur L'ADRESSAGE RELATIF Principe : Mémoire Add0 Valeur 0 Add1 Valeur 1 : AddN Valeur n Instruction Code Registre Déplacement Registre spécialisé ou Compteur ordinal +

Schéma simplifié d’une UNITE DE COMMANDE Séquenceur Décodeur Compteur Ordinal Registre d’État + 1 MicroCommandes Code Opération Zone Adresse Registre Instruction

Schéma simplifié d’une UNITE CENTRALE

La CARTE MERE Les INTERRUPTIONS

Présentation Le dialogue entre le processeur et ses périphériques peut-être initialisé par l'un ou l'autre. Lorsque l'initiative est donnée au processeur on parlera de SCRUTATION Régulièrement une routine du système d'exploitation interroge (scrute) tous les périphériques pour savoir s'il désire communiquer des informations.

Présentation Lorsque l'initiative revient au périphérique on parlera d'INTERRUPTION Une interruption sera donc un SIGNAL qui permet à un événement aléatoire d'être pris en compte par le processeur. L'événement peut-être : Externe au processeur En provenance d'un périphérique. On parlera d'une interruption matérielle.

Présentation L'événement peut-être : Externe au processeur En provenance d'un programme. On parlera d'un interruption logicielle. Interne c'est à dire généré par le processeur Pour des évènements exceptionnels comme "Division par zéro", "Dépassement de capacité", etc.

Présentation TOUS les périphériques sont associés à une interruption. Elles ont donc un aspect : Technologique : Signal, connexion et composant. Logiciel : Routine de traitement par le système d'exploitation. Que faut-il faire quand ce signal est reçu ?

Aspect Hardware de l'interruption Interruptions Multiniveaux Périphérique A Périphérique B Périphérique C IRQ2 IRQ1 IRQ3 Processeur Système obsolète car coûteux en broches

Aspect Hardware de l'interruption Interruptions à ligne unique Processeur Composant Périphérique A B C IRQ1 IRQ3 IRQ2 INT A la réception du signal INT le processeur lance une recherche par scrutation pour trouver l'origine de l'interruption

Aspect Hardware de l'interruption Interruption vectorisée Périphérique A Périphérique B Périphérique C IRQ2 IRQ1 IRQ3 L'interruption est ici traitée à l'aide d'un VECTEUR d'INTERRUPTION (voir suite) Contrôleur d'interruption PIC INT Processeur

Aspect Hardware de l'interruption Les processeurs ont en général deux types de lignes d'interruption NMI – Interruption non masquable INTR – Interruption masquable (voir les schémas des processeurs distribués) Qu'est-ce qu'une interruption masquable ?

Aspect Hardware de l'interruption Une interruption arrête ce programme et déclenche l'exécution d'un programme de gestion de cette interruption Programme De l'interrupt. 1 INT 1 Programme De L'interrupt. 2 INT 2 Programme initial Mais rien n'interdit à priori à une seconde interruption d'interrompre la première.

Aspect Hardware de l'interruption L'importance du traitement de la première interruption peut-être telle qu'elle ne doit pas être interrompue : Une interruption non masquable (NMI) sera une interruption qui ne pourra pas être interrompue L'interruption sera qualifié de masquable lorsqu'un programme peut demander au processeur de l'ignorer (Bit I du registre d'état chez Intel + Instruction STI).

Aspect Hardware de l'interruption Exemple d'utilisation d'une interruption non masquable. Schéma d'un onduleur avec sauvegarde automatique Carte Alimentation Signal en cas de coupure Ordinateur Onduleur + Batteries Proc. Interruption non masquable NMI

Traitement de l'interruption Il s'agit de l'aspect logiciel de l'interruption. Ce traitement peut de décomposer en 3 étapes : La demande d'interruption (aspect hardware). L'acceptation de l'interruption. Le traitement proprement dit.

Traitement de l'interruption Première étape : Demande d'interruption P r o c e s u Demande d’Interruption 2 1 Périphérique IRQ 0 Contrôleur d’interruption IRQ 7

Traitement de l'interruption Seconde étape : Autorisation de l'interruption IRQ 7 IRQ 0 Contrôleur d’interruption P r o c e s u Périphérique P r o c e s u 2 Dépôt sur le bus des données des coordonnées de l’interruption Bus de données Périphérique Interruption 1 Autorisée

Traitement de l'interruption Troisième étape : Le traitement A PILE Registres du processeur Sauvegarde du contexte du processeur dans la PILE

Traitement de l'interruption Troisième étape : Le traitement B Compteur Ordinal Vecteur d’interruptions ADD Recherche de l’adresse du programme de gestion de l’interruption 1 2 Transfert de l'adresse du programme De gestion de l'interruption ADD

Traitement de l'interruption Troisième étape : Le traitement C Compteur Ordinal Mémoire ADD ADD Programme de gestion de l’interruption Exécution du programme Situé à l'adresse ADD

Traitement de l'interruption Troisième étape : Le traitement D PILE Registres du processeur Restauration du contexte du processeur dans la PILE