MARCHE GENERALE DES OPERATIONS ADMJSP / Pôle numérisation – 01/09/2016.

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Transcription de la présentation:

MARCHE GENERALE DES OPERATIONS ADMJSP / Pôle numérisation – 01/09/2016

Marche Générale des Opérations 2 Lors d’opérations d’extinction, plusieurs phases se déroulent suivant un ordre chronologique ou simultané. De ces opérations dépendent le bon déroulement et la réussite de l’intervention. Cet ordre s’appelle la Marche Générale des Opérations (MGO) et comprend : La reconnaissance, Les sauvetages et mises en sécurité, Les établissements, L’attaque, La protection, Le déblai, La surveillance. Sans oublier le reconditionnement du matériel dès la fin de l’intervention.

3 Reconnaissance A l’arrivée sur les lieux de l’intervention, le chef d’agrès effectue une reconnaissance avec un binôme équipé de son matériel de base, le personnel non engagé restant à l’engin. La reconnaissance consiste à explorer les locaux exposés aux flammes ou à la fumée, pour repérer :  L’environnement,  Les dimensions, l’accès au bâtiment,  Le type d’établissement,  Les risques particuliers,  L’effectif et la localisation des victimes,  Le type de construction,  La localisation du foyer, son étendue, sa nature.

4 Reconnaissance La reconnaissance permet de définir une idée de manœuvre et : D’effectuer les sauvetages dans les plus brefs délais. De définir les points d’attaque. D’effectuer les réactions immédiates, De définir ce qui brûle. De définir les cheminements. De définir l’étendue du sinistre. De définir le risque de propagation (horizontale ou verticale). De définir et préciser les moyens à mettre en œuvre.

5 Reconnaissance  LA RECONNAISSANCE EST UNE PHASE MAJEURE DE L’OPERATION, ELLE DURE DE L’ARRIVEE DES SECOURS JUSQU’À LEUR DEPART. -Réactions immédiates : Dans le cadre de réactions immédiates, le chef d’agrès doit commander de barrer le gaz, couper l’électricité, fermer une vanne police.

6 Reconnaissance Par exemple : Le gaz doit être neutralisé en règle absolue ! - Soit sur la rue pour l’ensemble du bâtiment, - Soit en étage pour les locaux concernés.

7 Sauvetage et mise en sécurité Lors d’une opération de sauvetage, le facteur temps est capital. Les actions à mener sont décidées et effectuées rapidement, après une analyse brève et précise de la situation, des moyens nécessaires et des risques encourus. Les sauvetages et les mises en sécurité peuvent être menés concomitamment au cours d’une même intervention. L’opération de sauvetage s’accompagne souvent d’une action d’aide psychologique visant à rassurer au geste et à la voix la personne en danger et lui permettre d’attendre que les secours parviennent jusqu’à elle.

8 Sauvetage et mise en sécurité Définitions -Le sauvetage : mission visant à soustraire d’un péril direct/imminent, une personne/un animal se trouvant dans l’impossibilité/incapacité de le faire par ses propres moyens. -Mise en sécurité : déplacer une personne qui pourrait subir les effets de l’incendie/effondrement, en l’accompagnant et en la dirigeant vers une zone de sécurité.  Par qui ? Le binôme de sauvetage. Le chef et l'équipier ont la responsabilité des victimes jusqu'à leur prise en charge par les équipes secouristes.  Comment ? En urgence, mais en toute sécurité sans mettre en danger les sauveteurs (ARICO) et avec tous les moyens disponibles (cagoules de fuite raccordées aux ARI des porteurs).

9 Sauvetage et mise en sécurité

10 Sauvetage et mise en sécurité

11 Sauvetage et mise en sécurité

12 Sauvetage et mise en sécurité Définitions -Le confinement : consiste à diriger des personnes et les aider à la progression vers un lieu sûr pour y rester jusqu’à ce que le danger soit écarté. Il peut s’avérer être une meilleure solution que l’évacuation. -L’Espace d’Attente Sécurisé (EAS) : ce principe intéresse les personnes souffrant d’un handicap permanent ou occasionnel mais il peut aussi s’appliquer à des situations particulières empêchant l’évacuation immédiate. Les personnes ainsi concernées doivent pouvoir se réfugier temporairement dans un espace sécurisé leur permettant de se soustraire à l’incendie et d’attendre les circonstances propices à une évacuation différée.

13 Etablissements Grâce aux manœuvres d’établissements de tuyaux, le chef d’agrès positionne un dispositif constitué d’une lance au moins, en vue de protéger, d’anticiper et de procéder à une attaque.  Disposition donnée aux tuyaux pour amener l’eau depuis un engin-pompe, exceptionnellement depuis une prise d'eau sous pression jusqu'à la lance éventuellement jusqu'à un autre engin-pompe en relais;  Il peut être fait avec des gros tuyaux (150 – 110 ou 70 mm), des petits tuyaux (45 mm) ou des gros tuyaux prolongés par des petits tuyaux.;  Il peut être horizontal, vertical ou oblique (ou rampant).

14 Etablissements En effet : - Les sauvetages peuvent être assurées en premier lieu par le personnel avant déploiement du matériel d’extinction; - Les tuyaux sont déroulés à bon escient et non à l’aveuglette; - De cette façon l’établissement est toujours mieux fait; - Le conducteur sait exactement à quel moment il doit envoyer l’eau. On appelle point d’attaque, le point où doit se placer le porte lance (chef BAT) pour accomplir sa ou ses missions.

15 Attaque  Phase de la manœuvre destinée à abattre les flammes pour enrayer la propagation du feu et aboutir à l’extinction du foyer. Une lance est dite : En cours d'établissement : lorsque l'établissement a été ordonné mais n'est pas encore terminé. En manœuvre : quand l'eau en pression s'écoule par l'orifice sur un foyer. L'attaque commence quand l'eau arrive aux lances et consiste à circonscrire le feu. Cependant en fonction de l'étendue du feu et des possibilités ou non de propagation, on l'attaque directement soit : Avec un ou des seaux d'eau, Avec une ou plusieurs lances.

16 Attaque Si le feu a pris tout de suite une violence telle que tous les foyers ne puissent être attaqués simultanément, les efforts seront portés sur les points les plus menacés en enrayant la propagation et non sur l'attaque du foyer. Au besoin des ouvertures sont pratiquées dans les murs, les cloisons, planchers pour faciliter l'attaque.

17 Attaque On est « maître du feu » quand on en a stoppé la propagation et le foyer tend à diminuer d'intensité. Le feu est éteint lorsque les foyers principaux sont éteints et seuls quelques débris brûlent. Pendant l'attaque le BAT respecte les devoirs du porte lance et du double porte lance en utilisant la quantité d’eau adaptée à l’intensité du foyer en faisant varier le débit d’eau projeté à la lance en fonction des circonstances.

18 Protection La protection a pour objectif de limiter les dégâts que pourraient occasionner les eaux d’extinction, les fumées, la chaleur. Elle est mise en place si possible pendant la phase d’attaque, Elle concerne les locaux atteints par le feu, ceux en dessous et voisins du feu ainsi que les objets qu'ils contiennent afin de les protéger contre l'action de l'eau des lances et contre l'action des flammes ; Elle consiste à :  Effectuer un bâchage en vue de protéger les biens exposés,  Canaliser le ruissellement des eaux d’extinction,  Déplacer le mobilier.

19 Déblai Il a pour objectif de : - Parfaire l’extinction et éviter les reprises de feu, - Alléger les structures affaiblies par l’incendie, - Faire dégager les parties embrasées pour pouvoir les éteindre, - Gratter les poutres, encadrements de portes et de fenêtres afin de s’assurer de leur complet refroidissement, - Sortir en-dehors du volume concerné par le sinistre tous les matériaux consumés, - Faire entraîner dans le feu les parties qui menacent de s’effondrer.

20 Déblai Pendant le déblai le SP peut être amené à découvrir des feux cachés en : - Observant : zones brûlées, noircies, papier peint ondulé, etc.; - Touchant : les murs/planchers pour déceler la présence de chaleur, - Ecoutant : tout sifflement ou crépitement suspect, - Détectant : toute trace de signature de chaleur à l'aide d'une caméra thermique.

21 Déblai Au cours d’un déblai les principes de sécurité sont : - Revêtir les effets de protection, - Protection respiratoire, - Ventilation des locaux, - Vigilance vis-à-vis des plafonds, murs, ossatures et planchers affaiblies par la chaleur, -Utilisation du LSPCC lors des progressions dangereuses, -Aucune reprise de feu possible du fait des décombres entassés, -Moyens en eau toujours disponibles.

22 Déblai Les outils de déblai : - La pelle, - La pioche, - Les fourches (droites et recourbée), - La gaffe, - La scie égoïne, - La hache, - La hachette, - Les pinces, - La masse.

23 Surveillance Après un feu, des points chauds subsistent et peuvent provoquer un nouvel incendie. Pour éviter cela, des sapeurs-pompiers peuvent rester sur place avec du matériel d’extinction et de déblai afin d’éviter toute reprise de feu. Les principes de sécurité à respecter : Rotations du personnel toutes les 4 heures environ, Vigilance de la part du personnel pour ne pas laisser évoluer un feu couvant, les lances doivent être alimentées pour parer au plus vite à une reprise de feu, SP équipés sur ordre, en respectant les principes généraux de sécurité sur les incendies.

24 Reconditionnement A la fin de l’intervention, le personnel de l’engin doit : - S’hydrater, - Faire le plein en eau de l’engin, - Vidanger la pompe et la L.D.T. en période de grand froid, - Répertorier les tuyaux percés, les laver puis les rouler en simple, - Laver les autres tuyaux si nécessaire, - Remettre en état le matériel utilisé, - Vérifier l’inventaire de l’engin si nécessaire.

25 Reconditionnement De retour à la caserne : - Faire le plein en carburant si nécessaire, - Réarmer l’engin avec des tuyaux, - Changer les bouteilles d’ARICO, - Remplacer le matériel dégradé, - Nettoyer, - Réarmer le matériel.

26 Reconditionnement Personnel : - Débriefing, - Nettoyer sa tenue d’intervention, - Hygiène, - Alimentation.

27 Reconditionnement Important : en opération, nous pouvons être parfois confrontés à des évènements exceptionnels : Violence, maladie mentale difficile, détresse, tentative de suicide et mort violente. Certaines de ces confrontations peuvent nous mettre en difficulté : Crises de larmes, abattement, déprime, irritabilité, insomnies. Contactez L’Unité de Soutien Psychologique (USP) : c’est une structure intégrée au service de santé et de secours médical du SDMIS et basée à Saint-Priest. L’équipe, composée d’experts psychologues et d’infirmiers ayant une formation médico-psychologique, est opérationnelle sur tout le département. Ils font partie de la garde départementale. Téléphone d’astreinte accessible 24h/24 :