Quelles sont les sources de la croissance ? Chap.1 Quelles sont les sources de la croissance ? © M. De Oliveira, 2017 Lycée A. Kastler - Guebwiller
Une question ancienne Pourquoi certaines nations sont-elles plus riches que d’autres ? 1904 1776
2015 1972 Une question d’actualité Peut-on croître indéfiniment ? Quelles sont les limites de la croissance ? Quelles en sont les conséquences ? 2015 1972
Une question d’actualité que l’on retrouve dans la presse
Une question d’actualité que l’on retrouve dans la presse de quoi parle-t-on ?
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
PIB produit brut Qu’est-ce que le PIB ? intérieur Ensemble de la « production finale » réalisée (on ne tient pas compte des investissements) à l’intérieur du territoire national par les entreprises résidentes et les administrations publiques ou Somme des valeurs ajoutées Production hors consommations intermédiaires
PIB produit brut Qu’est-ce que le PIB ? intérieur Ensemble de la « production finale » réalisée (on ne tient pas compte des investissements) à l’intérieur du territoire national par les entreprises résidentes et les administrations publiques Ensemble des revenus générés (on ne tient pas compte des transferts de ces revenus entre pays)
(PIB = somme des valeurs ajoutées) en termes de revenus A quoi sert le PIB ? Premièrement Le PIB est un indicateur de création de richesses sur un territoire donné : en termes de production, puisque le PIB mesure la valeur totale de la production finale, qu’elle soit marchande ou non marchande (PIB = somme des valeurs ajoutées) en termes de revenus (PIB = somme des revenus du travail, du capital et des revenus mixtes)
Deuxièmement Le PIB est un indicateur qui permet de mesurer et de comparer la « puissance économique » des pays c’est-à-dire leur poids ou leur importance dans la production mondiale
Une unité de compte commune comparaisons internationales Une unité de compte commune
Une unité de compte commune Éliminer les variations de change comparaisons internationales Une unité de compte commune Éliminer les variations de change
Exemple : PIB = 2100 milliards € comparaisons internationales Une unité de compte commune Éliminer les variations de change Exemple : PIB = 2100 milliards € 2 917 milliards $ 2 307 milliards $
Une unité de compte commune Éliminer les variations de change comparaisons internationales Une unité de compte commune Éliminer les variations de change Éliminer les différences de prix entre pays Le Japon a produit près de 2 fois plus que le Royaume-Uni
Dette x 100 PIB solde budgétaire x 100 PIB Troisièmement Le PIB est un indicateur qui permet de comparer les niveaux relatifs des soldes budgétaires et de dettes des différents Etats dans le monde Dette x 100 PIB solde budgétaire x 100 PIB PIB = indicateur de revenu donc dette/PIB permet de mesurer la solvabilité d’un Etat
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
PIB 2016 = 2 228,9 milliards d’euros B. Les limites du PIB croissance du PIB = PIB année n – PIB année n-1 x 100 PIB année n-1 I Exemple : PIB 2016 = 2 228,9 milliards d’euros PIB 2015 = 2 194,2 milliards d’euros Croissance ? 2 228,9 – 2 194,2 x 100 = 1,58 % 2 194,2 Le PIB français a augmenté de 1,58 % en 2016 par rapport à 2015 Or l’inflation a été de 0,39 %. Donc croissance réelle = 1,58 – 0,39 = 1,19 % II.
On élimine l’effet-prix, on mesure donc l’augmentation des quantités Croissance du PIB en valeur en volume en € courants en € constants sans l’inflation avec l’inflation On élimine l’effet-prix, on mesure donc l’augmentation des quantités On ne distingue pas ce qui relève de l’augmentation des prix de l’augmentation des quantités Croissance nominale Croissance réelle
évolution du PIB (en %) On ne repère qu’une seule crise : le PIB ne diminue qu’une seule fois en 2009. La crise des années 1970 n’apparait pas, le PIB nominal est même plus important dans les années 1970 que dans les années 1960.
évolution du PIB (en %) Il y a bien 3 crises historiques : le PIB (donc la production) diminue en 1975 (et on remarque le ralentissement de la croissance), en 1993 et en 2009.
évolution du PIB (en %) En 1963, le PIB nominal a augmenté de 12,1 % mais près de la moitié de cette croissance (5,9 % sur 12,1 %) est due à l’inflation, la production (et donc la richesse du pays) n’a augmenté que de 6,2 %.
◄ inflation 13,6 % inflation 1,6 % ▼ inflation 0,1 % ▼
◄ inflation 13,6 % inflation 1,6 % ▼ inflation 0,1 % ▼
La croissance économique est un indicateur de la vitalité d’une économie, de son dynamisme, de la capacité d’un pays à créer plus de richesses. C’est un indicateur qui est utilisé pour comparer la performance des pays en matière économique.
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété Le PIB mesure mal la richesse créée et disponible dans un pays. C’est une mesure imparfaite du niveau de vie des habitants d’un pays . II.
Le PIB ne prend pas en compte la production domestique et estime très approximativement la production légale non déclarée. Il minore donc le niveau de vie réel de certaines populations qui ont accès à des biens et services en les produisant eux-mêmes ou en les obtenant par l’économie informelle (travail dissimulé).
même si ceux-ci n’augmentent pas le patrimoine disponible 2. Le PIB surestime la richesse créée dans certains pays car il ne prend pas en compte les externalités négatives de certaines productions. Le PIB comptabilise positivement toute production même si elle a des conséquences négatives sur la santé ou l’environnement. Ex. La production de tabac est comptabilisé comme une création de richesse. Le PIB est un indicateur de flux (il comptabilise ce qui est créée chaque année) qui peut être trompeur car il comptabilise positivement des productions même si ceux-ci n’augmentent pas le patrimoine disponible Ex. accident de la route augmente le PIB (réparation) mais pas forcément plus de richesses disponibles même si ceux-ci proviennent d’une destruction du patrimoine donc du stock de richesses d’un pays. Ex. déforestation est comptée positivement même si le patrimoine forestier se réduit.
RNB = PIB + revenus reçus de l'étranger – revenus versés à l’étranger 3. Le PIB mesure la richesse créée dans un pays et pas la richesse disponible dans le pays. Une partie des richesses créées quitte le pays (profits de multinationales, évasion fiscale…). Un pays peut donc apparaître plus riche qu’il ne l’est réellement. C’est pourquoi on parle de PI « B » : brut signifie ici avant transfert des revenus entre les pays. Le RNB est l’indicateur du revenu disponible dans un pays : RNB = PIB + revenus reçus de l'étranger – revenus versés à l’étranger Un pays peut avoir un PIB et/ou une croissance élevée mais ne pas en faire profiter ses habitants, soit parce qu’une partie du PIB ou de la croissance quitte le pays, soit qu’une minorité capte l’essentiel des richesses ex. frontalier français travaillant en Allemagne ou en Suisse ex. « travailleur détaché » polonais en France ex. bénéfices réalisés par Total à l’étranger et rapatriés en France ex. filiale de McDo en Irlande percevant des royalties des franchisés français
Globalement PIB = RNB exceptions En 2015, le RNB français est 2 % plus élevé que le PIB français
2015 PIB/hab ($ ppa) RNB/hab ($ ppa) Allemagne 47 057,9 48 104,2 47 057,9 48 104,2 États-Unis 54 484,0 56 069,2 France 40 246,9 40 672,7 Italie 36 294,1 36 295,5 Royaume-Uni 40 719,4 40 188,4 Pour des pays dont le niveau de PIB/hab est très proches, comme la France et le Royaume-Uni, la mesure du RNB/hab ne modifie pas grandement les données
2015 PIB/hab ($ ppa) RNB/hab ($ ppa) Allemagne 47 057,9 48 104,2 47 057,9 48 104,2 États-Unis 54 484,0 56 069,2 France 40 246,9 40 672,7 Italie 36 294,1 36 295,5 Royaume-Uni 40 719,4 40 188,4 mais si on veut classer les pays selon le niveau de richesse, on obtient des hiérarchies différentes : Le PIB/hab du RU est plus important que celui de la France Le RNB/hab du RU est inférieur à celui de la France
4. Le PIB et le PIB/hab sont de mauvais indicateurs de richesses des habitants d’un pays. Ils ne disent rien de la répartition de la richesse créée à l’intérieur du pays. De même la croissance n’est pas toujours un objectif qui profite à tout le pays, le supplément de richesse créée peut être accaparé par une minorité d’individus.
Premièrement : Il faut distinguer PIB et PIB/hab Plus de croissance ne signifie pas plus de richesses par habitant 2014 2015 PIB (milliards courants) 2 140,0 2 181,1 + 1,92 % Indice des prix (base 100 en 2010) 103,4 104,1 + 0,68 % PIB (milliards constants, € 2010) 2 069,6 2 095,2 + 1,24 % Population (en milliers) 66 227,5 66 504,1 + 0,42 % PIB/hab (milliards constants) 31 250 31 505 + 0,82 % Le PIB hors inflation a augmenté de 1,24 % entre 2014 et 2015, alors que la population s’est accrue de 0,42 %. Le PIB/hab a donc augmenté de 0,82 %.
Deuxièmement : qui bénéficie de la croissance ? Part de la croissance captée par le 1 % des ménages les plus riches (avant impôts et transferts) 30 % 29 %
Part de la croissance captée par le 10 % des ménages les plus riches (avant impôts et transferts) 75 % 68 %
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
IDH 1990 indice de développement humain amélioration du bien être d’une population 1990 IDH indice de développement humain Amartya Sen Prix nobel 1998
IDH 3 types d’indicateurs indice santé éducation niveau de vie espérance de vie taux d’alphabétisation des adultes taux brut de scolarisation éducation niveau de vie RNB/hab en ppa
+ 17 places + 16 places - 10 places - 13 places - 11 places + 4 places
IDH indice pas d’unité de valeur
1 IDH très élevé 0,9 IDH IDH élevé 0,8 IDH moyen 0,5 IDH faible
IDH se distingue du PIB car C’est un indicateur de « développement humain », il cherche à mesurer le niveau de bien être d’une population, alors que le PIB est un indicateur de production de richesse C’est un indicateur composite qui repose sur 4 indicateurs, il est donc plus difficile à analyser en détail, alors que le PIB est un indicateur simple C’est un indicateur à la fois économique (RNB/hab) et social (éducation, santé) alors que le PIB n’est qu’un indicateur économique IDH et PIB sont complémentaires car Le PIB indique le niveau de richesse créée dans un pays mais il ne dit rien de sa répartition L’IDH permet de classer les pays selon l’usage des richesses disponibles (RNB/hab) au profit de la population en matière d’éducation et de santé
limites du PIB
limites du PIB moyenne
Il y a des inégalités territoriales au sein d’un pays IDH élevé IDH moyen IDH très élevé Masque les inégalités dans un territoire, entre riches et pauvres, blancs et noirs (usa), hommes et femmes…
L’indicateur de développement humain alternatif : IDH-2
limites du PIB moyenne indicateur incomplet - égalité (entre sexes, ethnies…) ? - liberté (presse, syndicale, individuelle…)?
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
Facteurs de production Facteur travail : ensemble des heures de travail effectuées Facteur capital : moyens de production utilisés pendant plus d’un an dans le processus de production (capital fixe) Investissement (matériel) : achat de capital fixe. 3 formes de remplacement de capacité de productivité ou de modernisation I est dit « brut » car il comptabilise toutes les dépenses y compris celles destinées à remplacer du matériel usagé ou obsolète (cet investissement n’augmente pas le stock de capital fixe, il le maintient à niveau). I « net » est l’investissement qui augmente le stock de capital fixe.
Facteurs de production Peuvent être complémentaires + de capital nécessite + de travailleurs Peuvent être substituables Capital se substitue au travail Ex. Robotisation, informatisation I est dit « brut » car il comptabilise toutes les dépenses y compris celles destinées à remplacer du matériel usagé ou obsolète (cet investissement n’augmente pas le stock de capital fixe, il le maintient à niveau). I « net » est l’investissement qui augmente le stock de capital fixe.
Facteurs de production complémentaires croissance + de travail + de capital = investissement + d’actifs + entreprises jeunes + âgés femmes immigrés… + machines installation d’entreprises étrangères Ex. développement des supermarchés + d’heures heures supplémentaires jours de congés immigration travail des femmes 30 glorieuses (1945-75) reconstruction industrialisation Facteurs de production complémentaires
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
(voiture simple, grand public) Fordisme INNOVATION de procédé de produit Ford T noire Standardisation Travail à la chaîne (voiture simple, grand public) Économies d’échelle productivité salaires coûts prix ventes CROISSANCE
(voiture simple, grand public) Fordisme INNOVATION de procédé de produit Ford T noire Standardisation Travail à la chaîne (voiture simple, grand public) Économies d’échelle productivité salaires coûts Compromis fordiste prix 30 glorieuses ventes productivité 1 2 CROISSANCE salaires
Taux de croissance annuel moyen en % ANNEXE 6 Contribution des facteurs de production à la croissance (1991-2003) Taux de croissance annuel moyen en % Contribution à l'évolution du PIB en points de pourcentage PIB Facteur capital Facteur travail Productivité globale des facteurs (PGF) Allemagne1 1,4 0,7 -0,4 1,2 Canada 3,1 1,0 1,1 Espagne 2,8 0,5 Etats-Unis 0,9 1,3 Finlande 2,5 0,2 0,0 2,3 France 1,9 0,6 -0,1 Royaume-Uni 2,7 0,1 1,7 Suède 2,0 0,8 -0,2 Source : Office fédéral de la statistique suisse (OFS), 2006 (1) Pour l'Allemagne, le total des données des colonnes 3 à 5 n'est pas égal à la donnée de la colonne 2 en raison des arrondis. Lecture : entre 1991 et 2003, en Allemagne, sur 1,4 % de croissance annuelle moyenne du PIB, 0,7 point de pourcentage est expliqué par la croissance du facteur capital.
Taux de croissance annuel moyen en % ANNEXE 6 Contribution des facteurs de production à la croissance (1991-2003) Taux de croissance annuel moyen en % Contribution à l'évolution du PIB en points de pourcentage PIB Facteur capital Facteur travail Productivité globale des facteurs (PGF) Allemagne1 1,4 0,7 -0,4 1,2 Canada 3,1 1,0 1,1 Espagne 2,8 0,5 Etats-Unis 0,9 1,3 Finlande 2,5 0,2 0,0 2,3 France 1,9 0,6 -0,1 Royaume-Uni 2,7 0,1 1,7 Suède 2,0 0,8 -0,2 Source : Office fédéral de la statistique suisse (OFS), 2006 (1) Pour l'Allemagne, le total des données des colonnes 3 à 5 n'est pas égal à la donnée de la colonne 2 en raison des arrondis. Lecture : entre 1991 et 2003, en Allemagne, sur 1,4 % de croissance annuelle moyenne du PIB, 0,7 point de pourcentage est expliqué par la croissance du facteur capital.
Taux de croissance annuel moyen en % ANNEXE 6 Contribution des facteurs de production à la croissance (1991-2003) Taux de croissance annuel moyen en % Contribution à l'évolution du PIB en points de pourcentage PIB Facteur capital Facteur travail Productivité globale des facteurs (PGF) Allemagne1 1,4 0,7 -0,4 1,2 Canada 3,1 1,0 1,1 Espagne 2,8 0,5 Etats-Unis 0,9 1,3 Finlande 2,5 0,2 0,0 2,3 France 1,9 0,6 -0,1 Royaume-Uni 2,7 0,1 1,7 Suède 2,0 0,8 -0,2 2,1 2,1 Pays dont la croissance est « extensive » (travail + capital) Canada : 2,1/3,1 soit 2/3 de la croissance est extensive Espagne : 2,1/2,8 soit 3/4 de la croissance est extensive
Taux de croissance annuel moyen en % ANNEXE 6 Contribution des facteurs de production à la croissance (1991-2003) Taux de croissance annuel moyen en % Contribution à l'évolution du PIB en points de pourcentage PIB Facteur capital Facteur travail Productivité globale des facteurs (PGF) Allemagne1 1,4 0,7 -0,4 1,2 Canada 3,1 1,0 1,1 Espagne 2,8 0,5 Etats-Unis 0,9 1,3 Finlande 2,5 0,2 0,0 2,3 France 1,9 0,6 -0,1 Royaume-Uni 2,7 0,1 1,7 Suède 2,0 0,8 -0,2 Pays dont la croissance est « intensive » (PGF)
Taux de croissance annuel moyen en % ANNEXE 6 Contribution des facteurs de production à la croissance (1991-2003) Taux de croissance annuel moyen en % Contribution à l'évolution du PIB en points de pourcentage PIB Facteur capital Facteur travail Productivité globale des facteurs (PGF) Allemagne1 1,4 0,7 -0,4 1,2 Canada 3,1 1,0 1,1 Espagne 2,8 0,5 Etats-Unis 0,9 1,3 Finlande 2,5 0,2 0,0 2,3 France 1,9 0,6 -0,1 Royaume-Uni 2,7 0,1 1,7 Suède 2,0 0,8 -0,2 2,1 2,1 Pays dont la croissance est « intensive » (PGF) Canada : 2,1/3,1 soit 2/3 de la croissance est extensive Espagne : 2,1/2,8 soit 3/4 de la croissance est extensive
productivité globale des facteurs (PGF) est la part de la croissance économique qui n'est pas expliquée par l'augmentation du volume du capital et du volume du travail. Il s'agit d'un résidu non expliqué de la croissance. La productivité globale des facteurs peut s’expliquer par le progrès technique mais d'autres facteurs peuvent jouer. Par exemple, une bonne année météorologique pour agriculture permet l'augmentation de la production agricole et donc du PIB sans que l'on utilise plus de facteurs de production et sans qu'il y ait progrès technique.
Schéma simplifié sans présence de l’Etat PROGRES TECHNIQUE INNOVATIONS de procédé de produit gains de productivité Monopole temporaire coûts de production marge bénéfices Imitation (concurrence) salaires prix Les gains de productivité sont redistribués soit au client (baisse des prix), soit aux salariés (hausse des salaires au moins pour certaines catégories), soit aux actionnaires (hausse des dividendes), soit à l’entreprise (pour investir : se développer, innover encore) Limite : l’épargne, l’évasion fiscale reportent l’effet sur la croissance investissement dividendes demande exportations production CROISSANCE
intensive (meilleure utilisation des facteurs de production) extensive 2 types de croissance par inspiration = intensive (meilleure utilisation des facteurs de production) par transpiration = extensive (+ de travail et de capital)
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
La croissance peut être stimulée par l’accumulation de différentes formes de capitaux : Le capital humain (connaissances, compétences) qui découle d’un apprentissage (formation, qualification, expérience) Le capital technologique (progrès technique) Le capital public (infrastructures de transport et télécommunication) Les dépenses d’investissement qui augmentent chacun de ces capitaux permettent le développement de la productivité et donc de la création de richesses.
Recherche fondamentale croissance Salaires (ménages) revenus Profits (entreprises) Impôts et taxes (Etat) dépenses de formation Subvention Crédit d’impôt Recherche appliquée Recherche fondamentale CNRS, INSERM Capital fixe Capital humain R&D Capital technologique infrastructures qualifications Le capital technologique, le capital fixe et le capital humain sont des éléments de compétitivité d’un pays qui attirent les investissements étrangers (localisation d’entreprises étrangères) donc de croissance La recherche appliquée des entreprises est stimulée à la fois par (1) la recherche fondamentale, (2) des aides financières de l’Etat qui réduisent le coût du risque et un droit de propriété (brevet) qui permet de rentabiliser les dépenses de recherches (cf. II. C.) Innovations de procédé organisationnelles coût et délais transports productivité CNRS = centre national de la recherche scientifique INSERM = institut national de la santé et de la recherche médicale
Intérêt et limites du PIB A. Le PIB, un indicateur important Le PIB permet de mesurer la production créée Le PIB permet de mesurer la croissance économique B. Les limites du PIB C. L’IDH un indicateur complémentaire I Les sources de la croissance économique A. Croissance extensive et croissance intensive Les facteurs de production source de croissance extensive Le progrès technique source de croissance intensive B. La croissance endogène, une croissance auto-entretenue C. Le rôle des institutions et des droits de propriété II.
institutions favorables à la croissance Cf. 1ère culture système financier Règles juridiques Valeurs Droit de propriété privée Droit commercial du travail fiscal Financement des agents économiques « Esprit d’entreprise » = Valorisation de la création de la prise de risque de l’innovation du changement de la compétition Banques Marché financier (Bourse) « Capital risque » Financement participatif (crowdfunding) Brevets Droit d’auteur Respect des contrats Fiscalité : les entreprises réclament (1) moins de fiscalité (concurrence entre pays) pour avoir plus de bénéfices et investir, (2) un environnement fiscal stable Droit du travail : les entreprises réclament une plus grande flexibilité du marché du travail, plus de souplesse en matière de droit du travail (convention d’entreprise) pour être plus compétitive et pour être rassurée sur les embauches (possibilité de licencier plus facilement à moindre coût) sécurité confiance Facilite la prise de risque (création d’entreprise, investissement et innovation) CROISSANCE
croissance nécessite la propriété privée et la concurrence NEP (1921-1930) Chine (depuis 1978) Cuba (à partir de 2011) “Peu importe qu'un chat soit blanc ou noir, s'il attrape la souris, c'est un bon chat„ Deng Xiaoping
L’instabilité politique empêche la croissance économique
Etat faible, mafias prospères : peu de croissance
3 erreurs/dangers des pouvoirs publics Les dépenses ostentatoires La corruption nationalisation d’entreprises épargne importations surcoût pour le consommateur et/ou le contribuable transfert dans des paradis fiscaux Exemple : entreprise marchande d’automobiles, de banques… perte de recettes fiscales