INITIATION A LA DEMANDE DE SUBVENTION

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INITIATION A LA DEMANDE DE SUBVENTION

PLAN 1- LA NOTION DE SUBVENTION 2- LES SUBVENTIONNEURS Définition Subvention de fonctionnement Subvention d’investissement 2- LES SUBVENTIONNEURS Qui peuvent-ils être ? Quels sont leurs modes de gestion ? Les critères d’attribution La réforme de la politique de la cohésion pour 2007-2013 3- LA GESTION DU DOSSIER Les conditions d’attribution

INTRODUCTION

Introduction Les ressources des collectivités territoriales 8,6% Impôts et taxes Dotations de l’État Emprunts Recettes tarifaires Fonds structurels européens Subvention de fonctionnement Habitation Vente de biens FEDER Foncier bâti Subvention de équipement Vente de services FSE Foncier non bâti Transfert de compétences Professionnelle 8,6% 46,17% 29,3% 10,9%

Quels sont les subventionneurs des collectivités ? L’Europe L’État La région Le département

Introduction Les différentes ressources des collectivités locales Impôts et taxes, Transferts et concours de l'État, Emprunt, Autres : les recettes tarifaires et patrimoniales, les fonds structurels européens.

Introduction L’importance du rôle de l’État auprès des Collectivités Locales : L'État est un financier, Collecteur d'impôts et garant des recettes, L'État joue également le rôle de « péréquateur ».

LA NOTION DE SUBVENTION

Définition de la subvention Il n'existe pas de définition légale de la subvention. Le terme de subvention recouvre les «aides octroyées par les pouvoirs publics ou toute personne publique (collectivités territoriales, établissements et organismes publics, État, Union européenne) à la collectivité».

Définition de la subvention Les subventions présentent certaines caractéristiques communes : une subvention n'est jamais attribuée spontanément : la collectivité qui souhaite en bénéficier doit en faire la demande, appuyée en général par un dossier très complet. une subvention est facultative : il ne suffit pas d'en faire la demande pour l'obtenir. L'organisme dispensateur de la subvention dispose d'un pouvoir discrétionnaire et n'est pas tenu de justifier ses décisions.

Définition de la subvention une subvention est précaire : elle n'est pas renouvelable sur une base tacite ou automatique. une subvention est souvent assortie d'engagements contractuels. une subvention se fait souvent attendre... En effet, les délais d'attribution et de versement sont souvent très longs (de l'ordre de plusieurs mois).

Définition de la subvention Deux types de subventions On distingue deux types de subventions : les subventions de fonctionnement, les subventions d’investissement,

Définition de la subvention Les subventions de fonctionnement (ou d’équilibre) Elles sont destinées à faciliter le fonctionnement courant d’une structure. Elles sont comptabilisées en classe 7

Définition de la subvention Liste des comptes concernés en classe 7   74 - DOTATIONS ET PARTICIPATIONS 741 - D.G.F. 7411 - Dotation forfaitaire 7412 - Dotation d'aménagement 74121 - Dotation de solidarité rurale 1ère fraction 74122 - Dotation de solidarité rurale 2ème fraction 74123 - Dotation de solidarité urbaine 74124 - Dotation de base des groupements de communes 74125 - Dotation de péréquation des groupements de communes 74126 - Dotation de compensation des groupements de communes 74127 - Dotation nationale de péréquation 7413 - DGF des permanents syndicaux 7419 - Reversement sur DGF au titre de la franchise postale 742 - Dotations aux élus locaux 743 - Dotation de solidarité : fonds de solidarité des communes de la région Ile-de-France 744 - Dotations : régularisation de l’exercice écoulé 745 - Dotation spéciale au titre des instituteurs 746 - Dotation générale de décentralisation

Définition de la subvention Liste des comptes concernés en classe 7 (suite)   747 - Participations 7471 - État 74711 - Emplois - jeunes 74718 - Autres 7472 - Régions 7473 - Départements 7474 - Communes 7475 - Groupements de collectivités 7476 - C.C.A.S. et Caisses des Écoles 7477 - Budget communautaire et fonds structurels 7478 - Autres organismes 748 - Autres attributions et participations 7481 - Attributions sur le versement représentatif d’impôt sur les spectacles 7482 - Compensation pour perte de taxe additionnelle aux droits de mutation ou à la taxe de publicité foncière

Définition de la subvention Liste des comptes concernés en classe 7 (suite et fin) 7483 - Attributions de péréquation et de compensation 74831 - Attribution du Fonds national de la taxe professionnelle 74832 - Attribution du Fonds départemental de la taxe professionnelle 74833 - Etat - Compensation au titre de la taxe professionnelle 74834 - Etat - Compensation au titre des exonérations des taxes foncières 74835 - Etat - Compensation au titre des exonérations de taxe d’habitation 74836 - Dotation de développement rural 7484 - Dotation de recensement 7487 - Dotations des arrondissements ou des communes associées (20) 74871 - Dotation d’animation locale 748711 – Dotation d’animation locale reçue 748719 – Dotation d’animation locale versée 74872 – Dotation de gestion locale 748721 Dotation de gestion locale reçue 748729 Dotation de gestion locale versée 7488 Autres attributions et participations

Définition de la subvention Les subventions d’investissement Elles sont affectées à l'acquisition d'immobilisations. Elles font l’objet d’un traitement comptable particulier, elles sont comptabilisées en classe 13. Elles sont le miroir de l’investissement correspondant dans le Bilan.

Définition de la subvention Liste des comptes de capitaux concernés : 13 - SUBVENTIONS D'INVESTISSEMENT 131 - Subventions d'équipement transférables 1311 - État et établissements nationaux 1312 - Régions 1313 - Départements 1314 - Communes 1315 - Groupements de collectivités 1316 - Autres établissements publics locaux 1317 - Budget communautaire et fonds structurels 1318 - Autres

Définition de la subvention Liste des comptes de capitaux concernés (suite): 132 - Subventions d'équipement 132 - Subventions d'équipement non transférables 1321 - État et établissements nationaux 1322 - Régions 1323 - Départements 1324 - Communes 1325 - Groupements de collectivités 1326 - Autres établissements publics locaux 1327 - Budget communautaire et fonds structurels 1328 - Autres

Définition de la subvention 133 - Fonds affectés à l’équipement transférables 1331 - D.G.E. 1332 - Amendes de police 1333 - P.A.E. (Plan d’Aménagement d’Ensemble) 1334 - Surtaxes locales temporaires 1335 - Participations pour non-réalisation d’aires de stationnement 1336 - Participations pour voirie et réseaux

Définition de la subvention Liste des comptes de capitaux concernés : 134 - Fonds affectés à l’équipement 134 - Fonds affectés à l’équipement non transférables 1341 - D.G.E. 1342 - Amendes de police 1343 - P.A.E. (Plan d’Aménagement d’Ensemble) 1344 - Surtaxes locales temporaires 1345 - Participations pour non-réalisation d’aires de stationnement 1346 - Participations pour voirie et réseaux 134 8 - Autres

Définition de la subvention 138 - Subventions d’investissement 138 - Autres subventions d’investissement non transférables 1381 - État et établissements nationaux 1382 - Régions 1383 - Départements 1384 - Communes 1385 - Groupements de collectivités 1386 - Autres établissements publics locaux 1387 - Budget communautaire et fonds structurels 1388 - Autres

Définition de la subvention 139 - Subventions d'investissement transférées au compte de résultat 1391 - Subventions d'équipement (à subdiviser comme le compte 131) 1393 - Fonds affectés à l’équipement 13931 - D.G.E. 13932 - Amendes de police 13933 - P.A.E. 13934 - Surtaxes locales temporaires 13935 - Participations pour non-réalisation d’aires de stationnement

Définition de la subvention Liste des comptes de charges concernés : Les subventions allouées 65 - AUTRES CHARGES DE GESTION COURANTE 657 - Subventions 6571 - Subventions d'équipement aux organismes publics 65711 - État 65712 - Régions 65713 - Départements 65714 - Communes 65715 - Groupements de collectivités 65716 - C.C.A.S. et Caisse des Écoles 65717 - Autres établissements publics locaux 65718 - Autres organismes divers 6572 - Subventions d’équipement aux personnes de droit privé

Définition de la subvention Liste des comptes de charges concernés : 6573 - Subventions de fonctionnement aux organismes publics 65731 - État 65732 - Régions 65733 - Départements 65734 - Communes 65735 - Groupements de collectivités 65736 - C.C.A.S. et Caisse des Ecoles 65737 - Autres établissements publics locaux 65738 - Autres organismes 6574 - Subventions de fonctionnement aux associations et autres organismes de droit privé

LES SUBVENTIONNEURS ET LEURS MODES DE FONCTIONNEMENTS

Les subventionneurs Qui peuvent-ils être? L’Europe, L’État, La Région, Les Départements.

L’EUROPE

L’EUROPE : Les formes de financement Les subventions Accordées pour cofinancer des projets spécifiques Les marchés publics Attribués à la suite d’appel d’offres Gestion des fonds et les décisions d’attribuer une subvention ou un marché public est assuré par : Les états membres de l’UE 76% du budget sont gérés par des autorités nationales et régionales La commission européenne 22% des fonds relèvent de programmes à gestion centralisée (rech. Santé..) Pays tiers et organisations internationales (2%)

Les subventionneurs Les relais de l’Europe sur le territoire en matière d’aides et de subventions : Concernant la Politique Agricole Commune (PAC) via l'État français ; Concernant la politique régionale, également pour l'essentiel, par l'intermédiaire de l'État français en complément des aides publiques nationales. Les Préfectures de région, en liaison avec les Conseils régionaux, sont chargées de la sélection et de la mise en oeuvre des projets proposés par les acteurs locaux.

Les subventionneurs Concernant les autres politiques communes (recherche, environnement, éducation, transports, culture, etc.) dans le cadre de programmes communautaires annuels ou pluriannuels ou d'actions pilotes. Ces subventions sont octroyées par la Commission européenne après mise en concurrence de projets suite à des appels d'offres (appels à propositions ou à manifestations) publiés.

Les subventionneurs Liste des programmes, subventions et prêts par thème : Agriculture, pêche, Citoyenneté, justice, Construction européenne, Culture, tourisme, sport, Éducation, jeunesse, Énergie, transport, Entreprises, marché unique, Environnement, Régions, Relations internationales, élargissement, PESC, Social, santé, protection sociale, Société de l'information, R&D, Travail, emploi, formation.

Les subventionneurs Les Fonds structurels Jusqu’en 2006 L'Union européenne mettait en oeuvre sa politique régionale à travers 4 Fonds structurels : FEDER : Fonds Européen de DEveloppement Régional, FSE : Fonds Social Européen, FEOGA : Fonds Européen d‘Orientation et de Garantie Agricole, IFOP : Instrument Financier d‘Orientation de la Pêche.

Les subventionneurs La nouvelle programmation 2007-2013 compte 2 fonds structurel : FEDER : Fonds européen de développement régional, FSE : Fonds social européen. IFOP et FEOGA poursuivent leurs développement mais ne font plus parti des fonds structurels : IFOP devient FEP : Fonds Européen pour la Pêche FEOGA devient FEADER : Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural

Les subventionneurs En 2000-2006 Les Fonds sont attribués selon trois modalités : Documents uniques de programmation, (DOCUP) Initiatives communautaires, Actions innovatrices. En 2007-2013, les 2 fonds sont déclinés en programmes opérationnels, et remplacent les DOCUP.

Les subventionneurs Ainsi, chaque région dispose d’un programme opérationnel spécifique (FEDER) et participe à un programme opérationnel national (FSE). Les programmes FEDER soutiennent les dépenses liés aux investissements, Le FSE couvre, majoritairement, les dépenses immatérielles (RH, communication…) et petit matériel.

Les subventionneurs Un total de 347 milliards € sera destiné à financer la politique régionale entre 2007 et 2013 dans le cadre des trois nouveaux objectifs : « Convergence », « Compétitivité régionale et emploi », « Coopération territoriale ». Dont 14,3 milliards € pour la France,

Les subventionneurs Objectif de « Convergence » : Il vise à stimuler la croissance et l'emploi dans les États membres et les régions européennes les moins développés, afin de favoriser leur convergence avec les autres États et régions de l'Union européenne. Les actions correspondantes sont financées par le FEDER, le FSE et le Fonds de cohésion.

Les subventionneurs Les zones éligibles sont : les régions dont le PIB par habitant est inférieur à 75 % de la moyenne de l'Union européenne ; et les États membres éligibles au Fonds de cohésion sur la base d'un critère national (revenu national brut par habitant inférieur à 90 % de la moyenne de l'Union européenne). En France, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et la Réunion sont éligibles à l'objectif « convergence ». A ce titre, elles bénéficient chacune d'un programme FEDER et d'un programme FSE.

Les subventionneurs L'objectif « compétitivité régionale et emploi » : Il vise à renforcer la compétitivité et l'attractivité des régions européennes et à y favoriser le développement de l'emploi. Cet objectif s'inscrit dans le cadre d'une double approche : aider les régions à anticiper et à promouvoir les changements économiques par l'innovation et la promotion de la société de la connaissance, l'esprit d'entreprise, la protection de l'environnement et l'amélioration de l'accessibilité à l'emploi ; accroître le nombre et la qualité des emplois en adaptant la main d'œuvre aux évolutions économiques et en investissant dans les ressources humaines.

Les subventionneurs Toutes les régions de la France métropolitaine relèvent de l'objectif « compétitivité régionale et emploi ». Chacune de ces régions bénéficie ainsi d'un programme régional FEDER et du programme national FSE. Sont également organisés, dans le cadre de cet objectif, des programmes interrégionaux thématiques, notamment pour les zones de massifs.

Les subventionneurs L'objectif « coopération territoriale européenne » Elle vise à renforcer la coopération aux niveaux transfrontalier, transnational et interrégional. Son ambition est de promouvoir des solutions communes entre les autorités de différents pays dans les domaines du développement urbain, rural et côtier, le développement des relations économiques et la mise en réseau des petites et moyennes entreprises. Ce troisième objectif est complémentaire des deux précédents, les régions éligibles à ce titre pouvant l'être, également, au titre des objectifs « convergence » et « compétitivité régionale et emploi ».

Les subventionneurs

Les subventionneurs Pour la mise en oeuvre de ces fonds, le règlement général a distingué deux autorités : une autorité de gestion, et une autorité de paiement.

Les subventionneurs Les objectifs de cette distinction sont : une séparation des tâches, un objectif de meilleur contrôle entre les fonctions liées à la mise en oeuvre du programme (gestion, suivi et contrôle) et celles concernant la stricte gestion financière.

Les subventionneurs L'autorité de gestion est responsable : de l'efficacité et de la régularité de la gestion, de la mise oeuvre des opérations financées par les fonds structurels, elle est, notamment, chargée de collecter les données statistiques pour l'évaluation des opérations financées, de présenter le rapport annuel d'exécution à la Commission, de mettre en oeuvre des mesures de contrôle interne.

Les subventionneurs L'autorité de paiement est responsable de : la certification des états de dépenses réalisées par les maîtres d'ouvrage, recevoir les crédits communautaires et, si l'autorité de gestion le décide, de payer les maîtres d'ouvrage après contrôle du service fait.

Les subventionneurs La France bénéficie, au titre de la politique régionale communautaire, d'une enveloppe globale de : 14,3 milliards € pour la période 2007-2013, 15,666 milliards € pour la période 2000-2006, 14,082 milliards € pour la période 1994-1999.

Les subventionneurs Le budget alloué à la France est de 14,3 milliards €, dont : 3,2 milliards € pour l'objectif « convergence » (22%) ; 10,3 milliards € pour l'objectif « compétitivité régionale et emploi » (72%) ; 860 millions € pour l'objectif « coopération territoriale européenne » (6%).

L’ETAT

Les subventionneurs L’État Il existe différents types de dotations mais les principales catégories sont : Les dotations et subventions de fonctionnement, Les dotations et subventions d'équipement, Les dotations de compensation.

Les subventionneurs Les dotations et subventions de fonctionnement La Dotation Globale de Fonctionnement (DGF), créée en 1979, est la plus importante contribution de l'État aux collectivités. Elle représente 40.140,287 millions d'euros  en 2008 soit environ 30 % des concours financiers de l'État. Les collectivités peuvent l'employer librement. Elle bénéficie aux communes, départements et aux groupements de communes à fiscalité propre.

Les subventionneurs Le Fonds National de Péréquation de Taxe Professionnelle (FNPTP) bénéficie aux communes ayant une insuffisance de potentiel fiscal ou qui subissent des pertes de la taxe professionnelle liées à des restructurations industrielles. La dotation pour 2007 était de 661,60 millions €.

Les subventionneurs Les dotations et subventions d'équipement La dotation globale d'équipement (DGE), d'un montant de 865 millions € est attribuée par les préfets aux départements et communes, sous conditions de ressources et de population, afin de les aider à financer leurs équipements et leurs infrastructures. Le Fonds de Compensation pour la Taxe sur la Valeur Ajoutée (FCTVA), d'un montant de 4,7 milliards d'euros en 2007, compense la TVA payée par les collectivités sur leurs dépenses d'équipement réalisées deux ans auparavant.

Les subventionneurs Les dotations de compensation Elles visent à compenser des pertes de recettes fiscales ou l'imposition de nouvelles charges, infligées par l'État aux collectivités.

LES REGIONS

Les subventionneurs Les régions Les Régions, proposent des aides ou des subventions aux collectivités locales et aux groupements de communes sur les thèmes suivants : La formation continue, La recherche, Économie et technologie, aides aux entreprises, Agriculture et forêts, Tourisme, Politiques territoriales, Transports et communications, Technologies de l'information,

Environnement et énergie, Politique de la ville et de l'habitat, Les subventionneurs Environnement et énergie, Politique de la ville et de l'habitat, Sport, Culture, Relations internationales, Solidarité, Actions prospectives d'aménagement des territoires.

LES DEPARTEMENTS

Les subventionneurs Les départements Les deux principaux postes qui influencent les dépenses de fonctionnement sont : Les dépenses totales d’aide sociale, Les dépenses de personnel.

Les subventionneurs Les dépenses totales d’aide sociale Ces charges s’élèvent, en 2007, à 14,9 milliards € soit une progression d'environ 950 millions € par rapport à 2006 (5,1 %) . L'aide sociale à l'enfance (ASE) : elle continue à augmenter presqu'autant qu'en 2006, avec 270 millions € supplémentaires en 2007 (soit 5,1 % d'augmentation contre 5,8 % en 2006). Avec un total de 5,5 milliards €, l'ASE constitue toujours le premier poste budgétaire des départements. Le soutien aux personnes handicapées : La dépense nette d'action sociale en faveur des personnes handicapées a fortement remonté en 2007, avec une croissance de 290 millions € (soit 8 %), contre 80 millions € en 2006 (2 %), atteignant un montant très proche de 4 milliards €.

Les subventionneurs Le soutien aux personnes âgées : La dépense nette d'action sociale en faveur des personnes âgées a connu une augmentation plus modérée en 2007, avec une progression de 270 millions €, contre 400 millions € l'année précédente (soit une hausse de 7 % contre 11,3 % en 2006). Ceci s'explique essentiellement par un ralentissement de la croissance de la dépense d'APA (250 millions € contre 360 en 2006), en particulier de l'APA à domicile. Le revenu minimum d'insertion (RMI) : La dépense nette relative au RMI, après déduction des apports de l'État, n'a pratiquement pas augmenté en 2007 (+ 10 millions €) et s'élève ainsi à près de 1,3 milliards €. Cette tendance semble se poursuivre en 2008. Cette relative stagnation s'explique par la baisse de la dépense d'allocation, du fait d'une chute importante du nombre des allocataires.

Les subventionneurs Les dépenses de personnel s’établissent à 8,37 milliards € en 2007 soit une croissance de 16,2% par rapport à 2006. L’augmentation des cotisations employeurs et l’évolution de la masse salariale conditionnent cette évolution.

Les subventionneurs Les Conseils généraux consacrent également : 1,54 milliards € pour l’entretien des collèges en 2007. Ce montant est en progression de 44,1% par rapport à 2006. 2,07 milliards € pour le fonctionnement des SDIS, progression de 7,9% par rapport à 2006, 1 milliard € au fonctionnement de la voirie, progression de 6,6% par rapport à 2006.

Les subventionneurs Les départements vont porter leur attention en direction des subventions d’équipements versées. Ce poste affiche un montant de 4,6 milliards € contre 4,2 milliards € en 2003, soit une croissance de 10,5%. L’arrivée, à terme, du contrat de plan Etat-régions (2002-2006) se traduit par des aides aux communes et aux autres acteurs locaux dont le rythme de progression est plus élevé.

LES MODES DE GESTION

Mode de gestion L’Europe Deux acteurs majeurs de la politique régionale de l’Europe sont présents en région Les préfectures de Région, Les Conseils Régionaux.

Mode de gestion Les préfectures de régions Elles ont pour missions : Au sein de la Préfecture, le Secrétariat général pour les affaires régionales coordonne la mise en oeuvre, en liaison avec le Conseil régional, des aides régionales de l'Union européenne. Il élabore, notamment, les programmes opérationnels définissant les axes prioritaires et les moyens d'intervention pour chacun des objectifs des Fonds structurels auxquels la région est éligible.

Mode de gestion Il informe sur les procédures à suivre pour bénéficier de ceux-ci et sélectionne les dossiers qui feront l'objet d'un cofinancement communautaire. Il participe aux comités de suivi associant la Commission européenne et les administrations nationales, les Conseils régionaux et les collectivités.

Mode de gestion Les conseils régionaux Ils ont pour missions : Les Conseils régionaux participent à l'information des entreprises, des agents de développement et des collectivités sur les aides régionales européennes. Ils collaborent avec les Préfectures de région dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique régionale européenne. Ils peuvent disposer d'antennes à Bruxelles.

Mode de gestion L'Union européenne met en oeuvre sa politique régionale à travers 2 Fonds structurels : FEDER : Fonds européen de développement régional, FSE : Fonds social européen,

Mode de gestion Les Fonds sont attribués selon trois modalités : Programmes opérationnels, Initiatives communautaires, Actions innovatrices.

Mode de gestion Description de fonds structurels Les objectifs : «Convergence», «Compétitivité régionale et emploi», «Coopération territoriale».

Mode de gestion L'objectif «Convergence», proche de l'ancien objectif 1, vise à accélérer la convergence des États membres et des régions les moins développés par l'amélioration des conditions de croissance et d'emploi. Il concerne les États membres et les régions les moins développés. Il sera financé par le FEDER, le FSE et le Fonds de cohésion.

Mode de gestion Les ressources totales allouées à cet objectif s'élèvent à 251,163 milliards €, soit 81,54% du total. Sont éligibles aux Fonds structurels (FEDER et FSE) : les régions dont le PIB par habitant est inférieur à 75% de la moyenne communautaire, les régions qui dépasseront 75% du PIB par habitant pour raison statistique (résultant de l'élargissement), bénéficieront d'un financement transitoire, spécifique et dégressif. Ces régions recevront 4,99% du montant total.

Mode de gestion Sont éligibles au Fonds de cohésion : les États membres dont le Revenu National Brut (RNB) par habitant est inférieur à 90% de la moyenne communautaire, qui mènent des programmes de convergence économique. Ils recevront 23,22% des ressources allouées à cet objectif. Les régions qui dépasseront 90% du RNB par habitant pour raison statistique (résultant de l'élargissement), bénéficieront d'un financement transitoire, spécifique et dégressif. Ces régions reçoivent 1,29% du montant total ;

Mode de gestion Sont éligibles à un financement spécifique du FEDER : les régions ultrapériphériques. Le but est de faciliter leur intégration dans le marché intérieur et de prendre en compte leurs contraintes spécifiques (compensation des surcoûts dûs notamment à l'éloignement).

Mode de gestion Pour cet objectif, les plafonds applicables aux taux de cofinancement sont les suivants : 75% des dépenses publiques cofinancées par le FEDER ou le FSE. Ce plafond peut atteindre 80% lorsque les régions éligibles sont localisées dans un État membre couvert par le Fonds de cohésion. Il peut même atteindre 85% s'il s'agit des régions ultrapériphériques ; 85% des dépenses publiques cofinancées par le Fonds de cohésion ; 50% des dépenses publiques cofinancées dans régions ultrapériphériques (nouvelle allocation additionnelle du FEDER visant la compensation des surcoûts).

Mode de gestion En France, cet objectif concerne les 4 départements d'Outre-Mer.

Mode de gestion L'objectif «Compétitivité régionale et emploi» Vise à renforcer la compétitivité, l'emploi et l'attractivité des régions, en dehors de celles qui sont les moins favorisées. Doit permettre d'anticiper les changements économiques et sociaux, promouvoir l'innovation, l'esprit d'entreprise, la protection de l'environnement, l'accessibilité, l'adaptabilité et le développement de marchés du travail inclusifs. Est financé par le FEDER et le FSE.

Mode de gestion Les régions éligibles sont : les régions relevant de l'objectif 1 durant la période 2000-2006, qui ne répondent plus aux critères d'éligibilité régionale de l'objectif « Convergence », toutes les autres régions de la Communauté non couvertes par l'objectif « Convergence ».

Mode de gestion Les ressources destinées à cet objectif s'élèvent à 49,13 milliards d'euros, soit 15,95% du total, également répartis entre le FEDER et le FSE : 78,86% seront destinés aux régions non couvertes par l'objectif « Convergence » ; 21,14% sera destiné à un soutien transitoire dégressif. Dans le cadre de cet objectif, les actions peuvent être cofinancées jusqu'à 50% des dépenses publiques. Le plafond s'élève à 85% pour les régions ultrapériphériques.

Mode de gestion L'ensemble du territoire français est concerné par cet objectif.

Mode de gestion L'objectif « Coopération territoriale européenne » vise à renforcer la coopération aux niveaux transfrontalier, transnational et interrégional, se fondant sur l'ancienne initiative communautaire INTERREG. est financé par le FEDER. vise à promouvoir des solutions communes pour des autorités voisines dans les domaines du développement urbain, rural et côtier, le développement des relations économiques et la mise en réseau des petites et moyennes entreprises. La coopération est axée sur la recherche, le développement, la société de l'information, l'environnement, la prévention des risques et la gestion intégrée de l'eau.

Mode de gestion L'ensemble du territoire de la Communauté est éligible. Le plafond de cofinancement se situe à 75% des dépenses publiques. Les ressources destinées à cet objectif s'élèvent à 7,75 milliards d'euros (soit 2,52% du total) et sont complètement financées par le FEDER. Ce montant est réparti entre les différentes composantes : 73,86% pour le financement de la coopération transfrontalière ; 20,95% pour le financement de la coopération transnationale ; 5,19 % pour le financement de la coopération interrégionale.

Mode de gestion Principe d’intervention Les Fonds interviennent en complément des actions nationales, y compris les actions au niveau régional et local. La Commission et les États membres veillent à la cohérence des interventions des Fonds avec les actions, politiques et priorités de la Communauté.

2000-2006 - 2007-2013 Objectifs Instruments financiers Fonds de cohésion « Convergence » FEDER Objectif n°1 FSE FEOGA-Garantie et FEOGA- Orientation IFOP Objectif n°2 « Compétitivité régionale et emploi » niveau régional Objectif n°3 niveau national : stratégie européen pour l'emploi Interreg « Coopération territoriale européenne » URBAN EQUAL Leader+ FEOGA - Orientation Développement rural et restructuration du secteur de la pêche en dehors de l'objectif n°1 FEOGA- Garantie 9 objectifs 6 instruments 3 objectifs 3 instruments

Mode de gestion Procédure de demande La mise en oeuvre des programmes est gérée par le préfet de région qui, en partenariat avec les collectivités territoriales, est chargé de sélectionner les projets et de verser les subventions aux bénéficiaires. Les porteurs de projets doivent prendre connaissance auprès du SGAR ou des DRTEFP des priorités de développement du programme opérationnel de sa région pour savoir quelles zones géographiques et quels publics sont éligibles, quelles orientations et quelles procédures de sélection ont été retenues.

Mode de gestion Suppression des Programmes d'Initiative Communautaires Développés en 2000, les Programmes d'Initiative Communautaires (PIC) n'ont pas été repris pour la période de programmation 2007-2013. le financement des questions urbaines, jusqu'alors assuré par le programme Urban II, se fera dans le cadre du FEDER le financement des actions de lutte contre les inégalités et les discriminations sur le marché du travail, jusqu'alors assuré par le programme Equal, se fera dans le cadre du FSE ; le financement des actions pour le développement local en milieu rural, jusqu'alors assuré par le programme Leader +, se fera dans le cadre du FEADER.

L’ETAT

Mode de gestion L’État L’enveloppe normée Elle est le cadre financier des relations entre les collectivités territoriales et l’État Les relations financières entre l’État et les collectivités territoriales sont caractérisées depuis 1996 par l’existence d’une « enveloppe normée » regroupant les principaux concours financiers de l’État aux collectivités territoriales, dont l’évolution annuelle est déterminée par l’application d’indices macro-économiques. La loi de finances pour 2004 modifie à cet égard l’architecture des dotations et accroît, considérablement, le volume de l'« enveloppe normée ».

Mode de gestion Pour 2005, la loi de finances prévoit que l’« enveloppe normée » progressera au rythme de l’inflation prévisionnelle pour 2005 (soit 1,8 %) majorée de 33 % de la croissance attendue du PIB pour 2004 (soit 2,5 %). L’« enveloppe normée » évoluera ainsi de +2,87 % en 2004. Il faut souligner que la refonte de l’architecture des dotations organisée par la loi de finances pour 2004, qui accroît, considérablement, le volume des concours financiers contenus dans l’enveloppe, a redonné une cohérence au dispositif d’« enveloppe normée ».

Mode de gestion La multiplication, les années précédentes, des compensations d’allègements de fiscalité locale placées « hors enveloppe », avait réduit la part de celle-ci, qui représentait environ les deux tiers de l’ensemble des concours de l’État aux collectivités locales en 1996, à seulement la moitié du total des concours en 2003. L’« enveloppe normée » atteint près de 72 % de l’ensemble des concours de l’État en 2005.

Mode de gestion La dotation globale de fonctionnement (DGF) En 2007, la DGF comprend 4 composantes : une dotation de compensation, une dotation forfaitaire, une dotation de péréquation urbaine (DPU) et une dotation de fonctionnement minimale (DFM) La DGF mise en répartition en 2007, est en progression de 2,51 %. En 2007, le montant total des dotations, participations et subventions inscrit par les départements métropolitains s’élève à 14,9 milliards € et progresse de 4,4 %. Ces recettes représentent 30,8 % de l’ensemble des recettes de fonctionnement.

Mode de gestion La création d’une DGF des régions La création d’une part régionale de la DGF a été réalisée en 2004 par le regroupement dans cette dotation de divers concours aux régions qui étaient précédemment autonomes. Cette DGF des régions est organisée en: Dotation forfaitaire Dotation de péréquation

Mode de gestion La dotation forfaitaire S’agissant de la dotation forfaitaire, la loi de finances pour 2004 a organisé l’intégration, dans cette dotation, de différents concours particuliers et compensations. La loi de finances pour 2005 aménage la dotation forfaitaire en créant en son sein : une dotation de base, de 70 € par habitant, un complément de garantie permettant à chaque département d’atteindre le montant total de dotation forfaitaire perçu en 2004, indexé à hauteur de 60 % du taux de progression de la DGF. À compter de 2006, le montant de la dotation de base de chaque département évolueront chaque année selon un taux de progression fixé par le comité des finances locales entre 60 % et 70 % du taux de croissance de l’ensemble des ressources de la DGF

Mode de gestion La dotation de compensation La dotation de compensation créée en 2004 évolue selon le rythme de la DGF. La loi de finances pour 2005 procède à deux opérations venant s’imputer sur la dotation de compensation des départements : la dotation de compensation fait l’objet d’une réfaction d’un montant de 900 millions d’euros, répartie au prorata du nombre de véhicules terrestres à moteur immatriculés au 31 décembre 2003, en contrepartie de l’attribution de 900 millions d’euros de taxe sur les conventions d’assurance (TSCA), répartie selon la même clef. la dotation de compensation fait l’objet d’un abondement de 20 millions d’euros, réparti au prorata du nombre de sapeurs-pompiers volontaires présents dans le corps départemental au 31 décembre 2003.

Mode de gestion La dotation de péréquation Elle est constituée du solde de la DGF des départements, après déduction des montants de la dotation forfaitaire et de la dotation de compensation. Elle s’organise autour de deux dotations : la dotation de péréquation urbaine (DPU), la dotation de fonctionnement minimale (DFM). Ces deux dotations prennent en compte le potentiel financier, critère qui se substitue à celui du potentiel fiscal pour la répartition des dotations.

Mode de gestion Le potentiel financier d’un département correspond à son potentiel fiscal, augmenté de la dotation de compensation et de la dotation forfaitaire perçues l’année précédente, auquel est ajouté le montant moyen perçu sur les cinq dernières années au titre des droits de mutations à titre onéreux. Il s’agit par cet indicateur de mieux appréhender la richesse d’un département, en évaluant sa capacité à mobiliser des ressources, qu’il s’agisse de produits de nature fiscale ou de dotations versées par l’État de manière régulière et automatique.

Mode de gestion La dotation de péréquation urbaine Est destinée aux 32 départements urbains. Le montant de la dotation attribuée à chacun de ces départements sera en fonction de la population de chaque département, d’un indicateur synthétique de ressources et de charges, prenant en compte le potentiel financier par habitant, la proportion de bénéficiaires d’aides au logement, la proportion de bénéficiaires du revenu minimum d’insertion et le revenu moyen par habitant.

Mode de gestion La dotation de fonctionnement minimale concerne l’ensemble des départements qui ne sont pas considérés comme urbains. L’éligibilité à la DFM sera ensuite déterminée en fonction du potentiel financier des départements.

Mode de gestion La DGF des communes et établissements publics de coopération intercommunale Comme pour les régions et les départements, la loi de finances pour 2004 a organisé l'intégration dans la DGF de diverses compensations perçues par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). La loi de finances pour 2005 en aménage la structure et les règles de répartition internes.

Mode de gestion Les communes La dotation forfaitaire

Mode de gestion Au sein de la dotation forfaitaire seront distinguées quatre parts : une dotation de base variant de 60 à 120 € par habitant en fonction de la taille des communes ; cette part augmente chaque année selon un taux fixé par le comité des finances locales, égal au plus à 75 % du taux de progression de la DGF , une part proportionnelle à la superficie de 3 € par hectare. Elle évolue selon le taux d’indexation fixé par le comité des finances locales pour la dotation de base,

Mode de gestion une part correspondant à l’ancienne compensation « part salaires » de la taxe professionnelle, incluse depuis 2004 dans la dotation forfaitaire ; elle varie chaque année selon un taux fixé par le comité des finances locales égal au plus à 50 % du taux de progression de la DGF ; un complément de garantie pour les communes pour lesquelles la somme de la dotation de base et de la part « superficie » est inférieure à la dotation forfaitaire perçue en 2004 ; cette part évolue selon un taux égal à 25 % du taux de progression de la DGF.

Mode de gestion L’évolution globale de la dotation forfaitaire résulte de l’indexation de chacune de ses composantes. A titre exceptionnel, la dotation forfaitaire sera indexée selon un taux de 1 % en 2005, afin d’accroître la part disponible pour la péréquation communale.

Mode de gestion La dotation de péréquation La péréquation communale est constituée de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU), de la dotation de solidarité rurale (DSR) de la dotation nationale de péréquation (DNP). Le comité des finances locales répartit chaque année entre ces trois dotations l’accroissement annuel du solde de la DGF des communes et EPCI, après prélèvement de la dotation forfaitaire et de la DGF des EPCI.

Mode de gestion Il s’agit en particulier de remplacer le critère du potentiel fiscal par celui du potentiel financier, défini comme le potentiel fiscal d’une commune majoré du montant de sa dotation forfaitaire. Cet indicateur permet d’évaluer la capacité d’une commune à mobiliser des ressources et à équilibrer son budget.

Mode de gestion Les crédits inscrits en loi de finances initiale pour 2006, au titre de la DGD était répartis ainsi : Communes : 284 millions € Départements : 252 millions € Régions : 390 millions € Collectivité territoriale de Corse : 265 millions € Soit un total de 1 191 millions €

Mode de gestion Désormais, tout accroissement de charges résultant de l’attribution de compétences nouvelles aux collectivités territoriales donne lieu à compensation financière, que cet accroissement de charges résulte : d’un transfert, d’une création, d’une extension de compétences.

Mode de gestion Dès lors, 4 cas distincts ouvrent droit à une compensation financière : Les transferts de compétences, La modification, par voie réglementaire, des règles relatives à l’exercice des compétences transférées, La création de compétences, L’extension de compétences.

Mode de gestion Cette compensation doit ainsi être concomitante, intégrale, évolutive, contrôlée et mixte : Concomitante : pour assurer le transfert concomitant des charges et des ressources, les collectivités territoriales reçoivent, dès l’année du transfert, des ressources dont le montant est établi à titre provisionnel. Intégrale : les ressources transférées « sont équivalentes aux dépenses effectuées, à la date du transfert, par l’État au titre des compétences transférées ». En fonctionnement, ces ressources sont habituellement celles figurant au budget de l’État l’année précédant le transfert.

Mode de gestion Évolutive : les ressources transférées « évoluent chaque année, dès la première année, comme la dotation globale de fonctionnement ». Les dotations spécifiques destinées à compenser des charges d’investissement (en particulier, la dotation régionale d’équipement scolaire (DRES) et la dotation départementale d’équipement des collèges (DDEC)) évoluent comme la formation brute de capital fixe (FBCF).

Mode de gestion Contrôlée : le montant des accroissements ou diminution de charges est constatée par arrêté après avis de la commission consultative d’évaluation des charges. Mixte : les ressources transférées sont des ressources fiscales et budgétaires.

Mode de gestion Le fonds de compensation de la fiscalité transférée (FCFT) Il s’agit d’un compte spécial du trésor ayant vocation à accueillir, le montant des écrêtements opérés sur la fiscalité transférée aux collectivités territoriales, lorsque cette fiscalité est supérieure au droit à compensation. Les crédits, ainsi collectés, sont reversés aux collectivités territoriales dont le montant des ressources fiscales transférées ne couvre que partiellement leur droit à compensation.

Mode de gestion La dotation générale de décentralisation (DGD) La DGD correspond à la différence entre le droit à compensation, les ressources fiscales transférées et le FCFT. Il existe une DGD « régions », une DGD « départements », auxquelles il convient d’ajouter plusieurs concours particuliers destinés aux départements ou aux communes.

Mode de gestion Les concours particuliers destinés aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale : Urbanisme, Transports scolaires – Autorités compétentes pour l’organisation des transports urbains (ACOTU), Services communaux d’hygiène et de santé, Bibliothèques municipales.

Mode de gestion Les concours particuliers destinés aux départements : Bibliothèques départementales de prêt, Les ports maritimes de commerce et de pêche.

Mode de gestion Les autres dotations composant l’enveloppe normée : la dotation globale d'équipement (DGE) des communes (4,59 millions € en 2007) et des départements (0,49 Mds €), la dotation départementale d'équipement des collèges (DDEC, 0,3 Mds €) et la dotation régionale d’équipement scolaire (DRES, 0,62 Mds €), la dotation spéciale instituteurs (DSI, 0,16 Mds €), la dotation élu local (0,05 Mds €), la DCTP (1,2Mds€) qui joue le rôle de variable d’ajustement.

Mode de gestion Les dotations hors enveloppe Le FCTVA Le fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) est un mécanisme de compensation de la TVA payée par les collectivités territoriales et leurs groupements au titre de leurs dépenses d’investissement. Le produit des amendes de police

LES DEPARTEMENTS

Mode de gestion Les départements Conformément à l’article L 3334-10 du code général des collectivités territoriales, la DGE (Dotation Globale d’Équipement) des départements est répartie chaque année par décret après consultation du comité des finances locales.

LES CRITÈRES D’ATTRIBUTION

CRITERES DE L’EUROPE

Critères d’attribution Les subventions européennes Le FEDER Conçues pour réduire les écarts entre régions dans les domaines de l'innovation, de la recherche et de l'utilisation des nouvelles technologies, les Actions innovatrices du Fonds Européen de DEveloppement Régional (FEDER) offrent? aux régions les moins avancées? l'occasion de mener des expérimentations complémentaires aux autres interventions des Fonds structurels.

Critères d’attribution Augmenter le niveau technologique des régions : Échanges mutuels de personnel entre centres de recherche, universités et entreprises, Diffusion des résultats de la recherche et adaptation technologique aux PME, Établissement de stratégies technologiques, sur les systèmes de soutien en faveur de projets scientifiques et technologiques communs entre PME, universités et centres de recherche, Développement de nouveaux instruments financiers (capital risque).

Critères d’attribution Réduire l'isolement physique et social des régions les moins développées par l'utilisation des nouveaux systèmes d'information, de communication et de mise en réseau : Établir des stratégies innovantes pour la région et susciter la création de partenariats en matière de société de l'information, Améliorer les services numériques et mobiles pour les jeunes, les personnes âgées, les handicapés et les soins de santé, Encourager les PME à inclure le commerce électronique dans leur stratégie de développement et à trouver des solutions adaptées aux besoins en connaissances informatiques de leur personnel, Fournir un accès collectif à Internet, aux applications numériques et aux ressources du multimédia.

Critères d’attribution Promouvoir l'économie durable et compétitive dans le but d'améliorer les conditions de vie et de travail des citoyens : Soutien aux micro-Entreprises des secteurs de l'artisanat ou de la production traditionnelle visant une amélioration de leur niveau technologique afin de parvenir à une meilleure intégration au marché, Développement du tourisme culturel et écologique, Développement de nouvelles formes de services de proximité, Développement de systèmes pour la gestion environnementale, Adoption de technologies propres, recyclage des déchets et utilisation économique de l'énergie.

Critères d’attribution Champs d'application L’économie régionale basée sur la connaissance et l'innovation technologique : aide aux régions les moins développées pour augmenter leur niveau technologique. L’identité régionale et le développement durable: aide à la cohésion régionale et à la compétitivité à travers une approche à la fois économique, environnementale, culturelle et sociale.

Critères d’attribution Secteur géographique Pays membres de l'Union européenne.

Critères d’attribution Fonctionnement Les régions éligibles soumettent chaque année un programme à la Commission européenne, La gestion et la mise en oeuvre des programmes s'effectuent en région, où sont créées une autorité de gestion, responsable de la mise en oeuvre, et une autorité de paiement, responsable de la gestion financière, Les projets sont sélectionnés par un comité de pilotage regroupant les principaux acteurs régionaux.

Critères d’attribution Coopération territoriale européenne Contribue au développement de la coopération interrégionale, transfrontalière et transnationale, en cofinançant des projets locaux et régionaux. URBAN II est intégré dans le cadre du FEDER, EQUAL est intégré dans le cadre du FSE, LEADER+ est remplacé par le FEADER.

Critères d’attribution Volet A: coopération transfrontalière Promotion du développement urbain, rural et côtier, Développement de l'esprit d'entreprise, développement des PME, du tourisme et des initiatives locales d'emploi, Renforcement de l'intégration du marché du travail et de l'inclusion sociale, Mise en commun des ressources humaines et des équipements relatifs à la recherche et au développement technologique, l'enseignement, la culture, la communication, la santé et la protection civile,

Critères d’attribution Protection de l'environnement, augmentation du rendement énergétique, développement des énergies renouvelables, Amélioration des transports, des réseaux et des services d'information et de communication, des systèmes hydriques et énergétiques, Coopération juridique et administrative pour le développement économique et social, Développement des potentiels humains et institutionnels pour la coopération transfrontalière.

Critères d’attribution Volet B: coopération transnationale Élaboration de stratégies opérationnelles de développement territorial durable à l'échelon transnational, entre villes ou entre zones urbaines et zones rurales, Promotion de systèmes de transport efficace et durable, développement de la société de l'information, Préservation de l'environnement et gestion des ressources naturelles, notamment en eau, Meilleure intégration des régions ultrapériphériques dans leur environnement géographique et amélioration de la coopération entre les régions ultrapériphériques et les autres régions de l'Union européenne.

Critères d’attribution Volet C : coopération interrégionale Echange d'expériences et de bonnes pratiques entre régions des volets A et B, Coopération sur des thèmes comme la recherche, le développement technologique, l'esprit d'entreprise, la société de l'information, le tourisme, la culture et l'environnement.

Critères d’attribution Secteur géographique Pays membres de l'Union européenne, Volet A: les zones jouxtant les frontières extérieures et intérieures de l'Union européenne, certaines zones maritimes, Volet B: toutes les régions européennes, en particulier les regroupements géographiques déjà constitués comme l'espace alpin, l'Europe du sud-ouest, l'Europe du nord-ouest, la région de la mer du Nord, la périphérie du Nord, la région de la mer Baltique, l'espace CADSES (Centre, Adriatique et Danube), Archimed (Grèce, Sicile, Calabre, Basilicate, Pouilles), l'espace atlantique, la Méditerranée et les régions ultrapériphériques, Volet C: toutes les régions européennes.

Critères d’attribution FEADER A pour vocation de soutenir des projets de développement rural exemplaires initiés par des acteurs locaux, dans tous les secteurs d'activité du milieu rural afin de revitaliser les zones rurales et de créer des emplois.

Critères d’attribution Stratégies territoriales de développement rural intégrées et de caractère pilote (volet 1): réalisation d'un programme local de développement rural, fondé sur une stratégie démonstrative et transférable à d'autres régions et ayant comme objectifs la valorisation et la diversification des ressources locales, le développement des PME, de l'artisanat et du tourisme, la protection de l'environnement, le maintien et le développement de services... Coopération interterritoriale et transnationale, tant avec des pays européens qu'avec une série de pays hors Union européenne (volet 2): réalisation de projets communs entre acteurs locaux d'un ou plusieurs États; Critères d’attribution(volet 3)

Critères d’attribution Les acteurs FEADER participent à un réseau européen du développement rural, qui se déploie aux niveaux européens, national et régional ou interrégional. Ce réseau a pour objectif de faciliter le dialogue et la concertation entre les partenaires du programme, de favoriser les échanges d'expériences et de bonnes pratiques et de renforcer les partenariats. Au niveau national, une cellule d'animation est chargée d'organiser la capitalisation des expériences FEADER et d'apporter un appui à la coopération entre territoires. Elle travaille avec des réseaux régionaux ou interrégionaux et s'appuyer sur une série d'outils, comme le site Internet "reseauleader". Les réseaux régionaux ou interrégionaux ont quant à eux une fonction d'échanges d'expériences et de formation au niveau régional.

Critères d’attribution Champ d'application Utilisation de nouveaux savoir-faire et de nouvelles technologies pour rendre plus compétitifs les produits et services des territoires; amélioration de la qualité de la vie dans les zones rurales; valorisation des produits locaux notamment en facilitant par des démarches collectives l'accès aux marchés pour les petites structures de production; valorisation des ressources naturelles et culturelles; accueil de nouveaux acteurs locaux et d'entreprises; jeunes et/ou femmes.

Critères d’attribution Secteur géographique Toutes les zones rurales à l'intérieur de l'Union européenne; Les zones sont des territoires de dimension réduite présentant une cohérence et une masse critique suffisantes en termes de ressources humaines, financières et économiques, avec un maximum de 100 000 habitants et un minimum de 10 000 habitants; En France, FEADER ne s'applique pas aux aires urbaines de plus de 50 000 habitants et de la région Ile-de-France.

Critères d’attribution Lutte contre les discriminations et les inégalités dans le monde du travail.(ex EQUAL) 5 axes de travail : Capacité d'insertion professionnelle: Faciliter l'accès au marché du travail et le maintien dans l'emploi des personnes en difficulté, en utilisant les technologies de l'information et des communications; Lutter contre le racisme et la xénophobie sur le marché de l'emploi. Esprit d'entreprise: Soutenir la création d'entreprise, par des publics victimes de discriminations et d'inégalités et identifier les nouvelles possibilités d'emploi et de services; Renforcer l'économie sociale, les services d'intérêt collectif et améliorer la qualité des emplois.

Critères d’attribution Capacité d'adaptation: Promouvoir la formation tout au long de la vie et le maintien dans l'emploi des travailleurs fragilisés dans leur emploi malgré une longue expérience professionnelle; Favoriser la capacité d'adaptation des entreprises et des travailleurs par le redéploiement économique de savoir-faire traditionnels.

Égalité des chances pour les femmes et les hommes : concilier la vie familiale et professionnelle, rechercher et expérimenter de nouveaux moyens pour mieux articuler vie professionnelle et vie personnelle. Demandeurs d'asile : intégrer socialement et professionnellement les demandeurs d'asile.

Critères d’attribution FEDER (Ex-URBAN) contribuer à la régénération économique et sociale des villes et des quartiers en crise, par l'élaboration de stratégies innovantes et les échanges de connaissance et d'expérience.

Critères d’attribution Réhabilitation des bâtiments: rénovation des sites dégradés, réhabilitation des espaces publics, notamment des espaces verts; rénovation de bâtiments pour implanter des activités économiques et sociales; mise en valeur du patrimoine historique et culturel; prévention de la délinquance, participation des habitants à la sécurité; Initiatives locales pour l'emploi: développement des entreprises, des commerces, des services aux entreprises, création de centres d'activité et de transfert de technologie; mise en place de service d'aide à la création d'activités; mise en place de partenariat pour le développement économique et de promotion d'activités vertes; formation aux nouvelles technologies; mise en place d'activités culturelles, sportives et de loisir créant des emplois durables; développement de crèches, de gardes d'enfants et de services de soin; mise en place de mesures de sécurité;

Critères d’attribution Intégration des personnes exclues: conseil personnalisé, formation, cours de langues, programme d'intégration; amélioration des infrastructures et des services d'emploi, de soins et de réinsertion des toxicomanes.

Critères d’attribution Transports publics intégrés et communication: développement d'un système de transport intégré et peu polluant, création de zones sans voiture; sécurisation des voies pour les piétons et les vélos; Protection de l'environnement: tri et recyclage des déchets, réduction de la pollution de l'air et de la pollution sonore; Économie d'énergie, notamment en eau, promotion des énergies renouvelables;

Critères d’attribution Développement des nouvelles technologies: mise en place d'équipements, permettant l'usage des nouvelles technologies; utilisation des nouvelles technologies à des fins, d'emplois, de formation, d'éducation, de culture...; développement de services d'intérêt public et soutien des transferts de savoir-faire; Amélioration de la gestion urbaine: études sur la réorganisation des services publics et la gestion urbaine; campagne d'information et échange d'expériences.

Critères d’attribution Champs d'application A l'échelle de l'Union européenne, environ 70 zones urbaines sont choisies, ayant une population d'au moins 20.000 habitants (10.000 dans des cas exceptionnels et dûment justifiés). Elles doivent répondre à 3 critères parmi 9 tels qu'un taux élevé de chômage ou de pauvreté ou des problèmes marqués d'environnement. Secteur géographique Zones urbaines des pays membres de l'Union européenne.

Critères d’attribution En France, la gestion du programme est déléguée aux collectivités locales ayant fait la demande; dans le cas contraire, le SGAR en conserve la responsabilité. La fonction d'autorité de paiement est confiée à la Caisse des dépôts et consignations pour l'ensemble des programmes.

MERCI A TOUS