Le Centre de référence sur le diabète du Csss Sud-ouest-Verdun Mme Lucie Martin Coordonnatrice des services généraux CSSS Sud-Ouest-Verdun Dre. Pascale Dubois Interniste CSSS Sud-Ouest-Verdun Médecin responsable du Centre de référence sur le diabète
Plan 1. Pourquoi? 2. Comment? 3. Qu’est-ce que c’est? 4. Difficultés 5. Résultats 6. Messages-clés
Pourquoi? La situation antérieure: - 10 000 diabétiques - 800 nouveaux cas/année - Urgence accueille une proportion élevée de diabétiques - Aucune coordination des différents services - Aucune évaluation des résultats - Services dispersés (2 CLSC, MDJ, cabinets privés) As diabetes progresses and beta-cell production of insulin declines, patients will eventually need insulin at mealtimes to reach A1C targets. Overall A1C control consists of 2 components, Fasting Plasma Glucose (FPG) and Postprandial Glucose (PPG) The glucose triad shows the relationship between A1C, FPG, and PPG. Management of type 2 diabetes centres around the measurement of A1C because landmark studies such as UKPDS have proven that controlling A1C is key to reducing microvascular complications. However, A1C is a mean of thousands and thousands of blood glucose values over several months. 24-hour glucose profiles in type 2 patients show mealtime peaks (postprandial plasma glucose) as well as troughs. Out of all the times of day, diabetes management has traditionally been based on one value, the fasting plasma glucose which is one of the lowest points in the day. Both of these parameters (FPG and PPG) are recognized as a component of A1C as outlined in the glycemic targets chart in the 2003 CDA Guidelines. New evidence has demonstrated that the highest glucose values (PPG) have an important role in CV outcomes and mortality.2 All three components of the glucose triad have an important place in diabetes management. The optimal goal is to target an A1C of ≤7%.1 With timely adjustments to and/or additions of antihyperglycemic agents or insulin, an A1C level of ≤7% should be attainable.1 REFERENCES: 1. Canadian Diabetes Association Clinical Practice Guidelines Expert Committee. Canadian Diabetes Association 2003 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2003;27 (suppl 2):S18-19,S37. 2. The DECODE study group on behalf of the European Diabetes Epidemiology Group. Glucose tolerance and mortality: comparison of WHO and American Diabetes Association diagnostic criteria. The Lancet 1999;354 (9179):617-621.
Pourquoi? Approche souhaitable 2. Modèle de Wagner 1. Etudes DICE / Parchman 2. Modèle de Wagner 3. Consensus Canadien
Le contrôle du diabète est suboptimal Selon une étude récente (2005) publiée par le Diabetes Research and Clinical Practice, la majorité des patients canadiens souffrant de DT2 suivis en médecine familiale n’atteint pas les cibles glycémiques requises HbA1C moyen de 7.3% 49% des patients au-delà du seuil de 7% Possibles causes identifiées Un certain degré d’inertie clinique Résistance des patients aux changements des habitudes de vie
Qu’est-ce qui influence la qualité du suivi ? Étude de Parchman et coll. (Annals of Family Medicine, Jan/Fév 2006) 20 cliniques de médecine familiale au Texas Observateur a passé 2 à 4 semaines dans chaque clinique assistant à au moins 10 visites médicales par clinique Observateur a aussi révisé les dossiers pertinents
Qu’est-ce qui influence la qualité du suivi ? Observateur détermine si les 5 services recommandés suivants ont été faits dans la dernière année: HbA1C Bilan lipidique Microalbuminurie Référence en ophtalmologie Examen du pied/référence en podiatrie
Facteurs affectant la qualité du suivi Type de rencontre Aigue Chronique Durée de la rencontre
Type de rencontre
Durée de la rencontre Moyenne de 19,3 minutes pour les visites où 100% des services requis ont été rendus Moyenne de 13.0 minutes pour les visites où moins de 50% des services requis ont été rendus Lors de rencontres “chroniques” seulement
Modèle de Wagner Prémisse du modèle de Wagner: Le processus utilisé par les médecins pour administrer des soins pour les conditions aigues n’est pas approprié pour les maladies chroniques.
Qui est Wagner ? Dr. Wagner is Director of Improving Chronic Illness Care (ICIC), a general internist/epidemiologist, and director of the Seattle-based MacColl Institute for Healthcare Innovation at the Center for Health Studies, Group Health Cooperative.
Le modèle de Wagner
L’Association Canadienne du Diabète Recommandations (2003) 1. Les soins diabétologiques doivent être axés sur le patient et prodigués par une équipe multi- et interdisciplinaire [Catégorie B, niveau 2]. 2. Les soins diabétologiques doivent être systématiques et comprendre des interventions organisationnelles qui améliorent l’efficacité des soins de santé, telles que des bases de données pouvant faire des rappels aux patients et aux médecins et permettre le transfert de l’information, des séances de formation sur le diabète et des outils, y compris des organigrammes cliniques [Catégorie B, niveau 2]. 3. À titre de membres essentiels de l’équipe de soins diabétologiques, le médecin de famille et/ou le spécialiste et les autres membres de l’équipe ont les responsabilités suivantes : • voir à ce que des soins diabétologiques systématiques, structurés et normalisés soient disponibles [Catégorie A, niveau 1A]; • incorporer à la pratique courante les normes actuelles en matière de soins diabétologiques [Catégorie D, consensus]; • faciliter la circulation de l’information entre tous les membres de l’équipe pour assurer la continuité des soins [Catégorie A, niveau 1A];et • s’efforcer de reconnaître les personnes à risque de développer le diabète et de le prévenir [Catégorie D, consensus]. As diabetes progresses and beta-cell production of insulin declines, patients will eventually need insulin at mealtimes to reach A1C targets. Overall A1C control consists of 2 components, Fasting Plasma Glucose (FPG) and Postprandial Glucose (PPG) The glucose triad shows the relationship between A1C, FPG, and PPG. Management of type 2 diabetes centres around the measurement of A1C because landmark studies such as UKPDS have proven that controlling A1C is key to reducing microvascular complications. However, A1C is a mean of thousands and thousands of blood glucose values over several months. 24-hour glucose profiles in type 2 patients show mealtime peaks (postprandial plasma glucose) as well as troughs. Out of all the times of day, diabetes management has traditionally been based on one value, the fasting plasma glucose which is one of the lowest points in the day. Both of these parameters (FPG and PPG) are recognized as a component of A1C as outlined in the glycemic targets chart in the 2003 CDA Guidelines. New evidence has demonstrated that the highest glucose values (PPG) have an important role in CV outcomes and mortality.2 All three components of the glucose triad have an important place in diabetes management. The optimal goal is to target an A1C of ≤7%.1 With timely adjustments to and/or additions of antihyperglycemic agents or insulin, an A1C level of ≤7% should be attainable.1 REFERENCES: 1. Canadian Diabetes Association Clinical Practice Guidelines Expert Committee. Canadian Diabetes Association 2003 Clinical Practice Guidelines for the Prevention and Management of Diabetes in Canada. Can J Diabetes 2003;27 (suppl 2):S18-19,S37. 2. The DECODE study group on behalf of the European Diabetes Epidemiology Group. Glucose tolerance and mortality: comparison of WHO and American Diabetes Association diagnostic criteria. The Lancet 1999;354 (9179):617-621.
L’Association Canadienne du Diabète Recommandations 2003 (suite) 4. Il faut offrir aux personnes diabétiques une éducation diabétologique adaptée à leurs besoins au départ et régulièrement par la suite afin d’améliorer les soins auto-administrés [Catégorie B, niveau 2]. 5. Le rôle des infirmières/infirmiers spécialisés en formation diabétologique [Catégorie B, niveau 2] et des autres membres de l’équipe de soins diabétologiques [Catégorie D, consensus] doit être élargi en collaboration avec le médecin afin d’améliorer la coordination des soins et de modifier en temps opportun l’approche thérapeutique.
L’Association Canadienne du Diabète Modèles de soins Selon un modèle de soins pour les maladies chroniques, les soins diabétologiques doivent être axés sur le patient et sur l’autogestion. Le modèle est le plus efficace lorsque ses éléments essentiels sont l’éducation continue et les soins de santé globaux. Il peut être amélioré par diverses techniques employant l’éducation et la modification du comportement, ainsi que par un soutien communautaire. Pour déterminer à quel moment l’éducation sur l’autogestion du diabète est nécessaire, il faut se fonder sur la gravité des symptômes, le degré de contrôle métabolique et la connaissance que possède le patient des soins diabétologiques personnels de base et d’urgence et de prise en charge à long terme. L’éducation diabétologique améliore les connaissances, les aptitudes et les comportements. On a observé qu’elle améliorait aussi les soins auto-administrés et les résultats cliniques. L’éducation diabétologique doit être interactive, axée sur les solutions, fondée sur les expériences des patients et adaptée aux besoins et aux capacités individuelles. On a démontré que les séances de groupe et un suivi soutenu amélioraient les connaissances et produisaient des résultats positifs.
Comment ? 1. Appel d’offres de l’Agence 2. Former l’équipe 3. Financement 4. Partenaires / Compagnies pharmaceutiques 5. Publicité et promotion
Qu’est-ce que c’est ? Programmation clinique en deux volets 1. Programme modification des habitudes de vie: Suivi médical de base (chaque omnipraticien); Enseignement de groupe (3 rencontres) avec nutritionniste / infirmière / kinésiologue; Enseignement individuel (6 rencontres) avec nutritionniste; Participation au programme d’activité physique pour diabétique (diabetaction) 4 rencontres; Suivi évaluatif patient/collecte d’information: paramètres biologiques, informations clinico-administratives.
Qu’est-ce que c’est ? Programmation clinique en deux volets 2. Programme de traitement et d’enseignement de 3 jours Consultation médicale, ajustement du traitement, initiation d’insuline etc. ; Rencontres individuelles avec infirmière et travailleuse sociale; Enseignement individuel (6 rencontres) avec nutritionniste; Participation au programme d’activité physique pour diabétique (diabetaction) 4 rencontres; Retour au médecin traitant après le stage de 3 jours.
Qu’est-ce que c’est?
Qu’est-ce que c’est?
Qu’est-ce que c’est?
Qu’est-ce que c’est?
Difficultés 1. Vaincre la résistance au changement 2. Faire sortir les médecins de l’hôpital 3. Éviter le dédoublement des services 4. Gérer la croissance / satisfaire à la demande 5. Auto-évaluation / recueil des données
Résultats 1. Nombre de références 2. Taille de l’équipe 3. HbA1C
1. Nombre de références Résultats - 927 personnes ont été référées - 90 à 95 % des médecins omnipraticiens du territoire réfèrent. - Les références proviennent de 17 cliniques sur 19.
Résultats 2. Taille de l’équipe Ouverture Maintenant Infirmières 2,5 jrs/semaine 4 jrs/semaine Nutritionistes 5 jrs/semaine 8 jrs/semaine Kinésiologue 1jr/semaine 2 jrs/semaine Pharmaciens 1 jr/semaine 1,5 jr/semaine Se sont ajoutées, une commis et une travailleuse sociale
Résultats Évolution des taux d’HbA1c, chez les participants selon le programme auquel ils sont inscrits
Messages-clés Interdisciplinarité Innovation Auto-évaluation
Merci Questions et discussion