Plantation d’un OLEA EUROPAEA Variété : LECCIO DEL CORNO Age : environ 50 ans Poids : 2 tonnes
Cet arbre à feuilles persistantes est physiologiquement exceptionnel. Il possède une longévité multiséculaire (et on peut le considérer comme immortel ) car même si le tronc est détruit, des rejets reconstituent spontanément l’arbre. Il jouit d’une remarquable puissance de végétation, toute orientée vers la lumière. Permet une taille qui, supprimant des feuilles en pleine activité, lui apporte des modifications plus ou moins profondes dans son métabolisme, Il exige la vernalisation (est à dire que c’est le seul arbre pour qui le froid de l’automne et du début de l’hiver lui soit indispensable pour sa floraison, qui se produira vers la fin de l’hiver ou du printemps ….suivant les variétés et les régions . Merveilleusement adapté aux climats qu’il anime, l’olivier par sa présence, son caractère vigoureux et bien marqué, donne à la nature un décor inoubliable.
Olivier cultivé : Système souterrain : il est puissant, fasciculé après sa solide implantation, issu des nodosités qui se forment à la base du tronc, organisme normaux jouant un rôle très important pour la vie de l’arbre. Continuant à grossir à mesure que l’olivier vieillit, il forme une masse parfois énorme appelée gourgue . Le tronc : d’abord lisse, puis gris verdâtre jusqu’à la deuxième année environ, il devient noueux et crevassé, fendu et élargi à la base. Il prend une teinte gris foncé presque noire. Les fleurs : discrètes, blanches, odorantes, elles forment des grappes courtes et serrées à l’aisselle des feuilles de l’année précédente. Elles présentent un très petit calice à 4 sépales, corolle courte à quatre pétales étalés, deux étamines saillantes insérées sur le tube de la corolle. .Ovaire simple, très court, épais, terminé par un stigmate épais, allongé et bilobé. L'olivier fleurit dans le courant de mai, suivant la nature de la saison.
Les feuilles : lancéolées, courtement pétiolés, persistantes, lisses, coriaces, vert cendré au dessus et suivant la variété, plus ou moins blanches en dessous. Elles brûlent très bien, même vertes, avec une sorte de pétillement. Le fruit ou drupe : Variable, ovoïde, globuleux, bacciforme (qui ressemble à une baie), capsulaire. Epicarpe (peau ) et mésocarpe (pulpe ou chair) charnus. Vert ou noir à maturité avec un noyau très dur à amandes huileuses, dont l’une avorte presque toujours. Le bois : il est jaunâtre puis passe au brun très clair marbré de veines plus foncées. Il est très dur, compact et susceptible de prendre un beau poli. Il reste marqué par la moindre blessure et brûle avec une flamme claire qui répand beaucoup de chaleur.
L'écorce : Elle est très mince, percevant le moindre choc mécanique (attention à la ligature) et sous le coup se déchire facilement. L’épiderme devient épais, rude, crevassé et se détache en plaque. Toutes les parties de l’arbre renferment une matière acre et amère. A l’analyse, les feuilles contiennent : une matière acide colorante, acide gallique, matière grasse, chlorophylle, cire végétale, acide malique, gomme, fibre végétale. L’écorce contient une matière blanche et fusible à 70° non azotée et se dissolvant dans les alcalis (l’olivile ).