Les acteurs impliqués dans la GDR Les structures institutionnelles Les communautés scientifiques Les éditeurs Les acteurs impliqués dans la GDR

Les communautés scientifiques Les communautés scientifiques sont en grande partie les destinataires des données de la recherche. L’équipe de recherche Elles sont constituées d’équipes de recherche, elles-mêmes constituées de chercheurs. Elles peuvent aussi être accompagnées de personnels de soutien. Certaines communautés sont déjà très engagées dans le partage des données et disposent de leur propre entrepôt de données. Les professionnels des fonctions d’appui

L’équipe de recherche Au sein du laboratoire, les chercheurs (et éventuellement les personnels de soutien) sont impliqués dans la gestion des données, sur toutes les étapes du cycle des données. L’équipe de recherche : Produit et collecte les données, Les stocke, met à jour et les partage avec leurs collaborateurs, Les décrit et documente, Accède à d’autres données et les réutilise

Les professionnels des fonctions d’appui Les professionnels IST Les informaticiens Les professionnels des fonctions d’appui Les services juridiques Et plus !

Les professionnels IST Les professionnels de l’Information Scientifique et Technique (IST) aident dans la gestion des documents par un travail d’indexation et un enrichissement des données avec des métadonnées. Ils peuvent aussi venir en aide au niveau de la diffusion des données (vérifier la politique de l’éditeur, les liens entre l’éditeur et l’entrepôt…) Les données présentant un intérêt à être conservées sur le long terme doivent aussi être traitées pour rester accessibles et lisibles dans le temps. Le travail des professionnels IST sur la qualité des données permet de fournir tous les éléments nécessaires à leur réutilisation.

Les informaticiens Leur champ d’intervention est large et peut s’appliquer dès le début du projet de recherche. Ils peuvent par exemple développer des plateformes internes de stockage, d’analyse, de gestion et de diffusion des données. Ils aident aussi à téléverser les données sur les serveurs des entrepôts.

Les services juridiques – la CNIL Qu’ils soient dans un service juridique rattaché au laboratoire ou des correspondants de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), les personnels juridiques peuvent apporter leur expertise et leurs réponses aux questions éthiques et juridiques que soulèvent le partage et la réutilisation des données : Quelles données peuvent être collectées ? Diffusées ? Sous quelles conditions ? Sous quelle licence ? Etc.

Les autres professionnels Il serait réducteur de ne citer que les professionnels IST, les informaticiens et juristes. La gestion des données de la recherche impacte beaucoup d’activités et compétences variées. Que ce soit des ingénieurs, des médiateurs, des chargés de projets, beaucoup de professionnels peuvent intervenir dans l’accompagnement des chercheurs. Les activités autour des données de la recherche amènent aussi l’évolution de métiers, comme les data librarians. À ce sujet, vous pouvez voir le billet de Bertrand Calenge Entre « data librarians » et médiateurs du savoir

Les éditeurs Certains éditeurs suivent une politique en faveur du partage des données. Ils jouent un rôle au niveau de la diffusion des données. Ils peuvent demander un accès aux données pour évaluer et valider les articles scientifiques. Pour y accéder, certains éditeurs demandent de déposer les données dans leur entrepôt ou dans ceux qu’ils recommandent. Ils peuvent aussi publier les articles décrivant les données (data paper) et attribuer des identifiants pérennes aux articles, qui servent à la citation.

Les structures institutionnelles L’université / COMUE / EPST Les structures institutionnelles L’Etat L’UE

L’université – la COMUE – les EPST Les universités ou Communautés d’Universités et Etablissements (COMUE) ainsi que les Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST) peuvent financer et porter des infrastructures de recherche. Exemple : La Très Grande Infrastructure de Recherche (TGIR) Huma-Num est portée par une Unité Mixte de Services (CNRS, Université d’Aix-Marseille, Campus Condorcet). Elle développe et propose des services numériques pour gérer les données. Huma-Num a notamment son entrepôt de données : Nakala.

L’Etat L’Etat soutient la politique en faveur de la gestion et du partage des données de la recherche. Exemples : L’Agence Nationale de la Recherche (ANR) est un Etablissement Public Administratif (EPA) qui finance les projets de recherche et incite à la gestion et au partage des données. L’Etat finance des instituts (Universités, EPST) qui gèrent des entrepôts de données, entre autres : SEANOE ORTOLANG Réseau Quételet

L’union Européenne L’Union Européenne édicte des directives prenant en compte les données. Elle joue un rôle d’agence de financement dans le cadre du programme Horizon 2020. Cependant, le financement n’est pas accordé uniquement aux projets de recherche s’engageant à partager leurs données. En effet, il reste possible de ne pas ouvrir les données si les conditions le requièrent (données confidentielles par exemple). En savoir plus : page sur le libre accès aux publications et aux données de la recherche. Exemple : Le projet OpenAIRE, financé par le programme H2020, vise à favoriser l’Open Access et l’Open Data. En savoir plus : fiche d’informations sur le projet. Il est à l’origine de la création avec le CERN de l’entrepôt de données Zenodo.