Prévenir l’épuisement professionnel

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Transcription de la présentation:

Prévenir l’épuisement professionnel Le 27 avril 2006 UQUAM Tresolini, C.P., Shugars, D.A. (1994) An integrated health care model in medical education: Interviews with faculty and administrators. Academic Medicine, 69(3), 231-236 : Pour permettre aux étudiants d’apprendre une approche intégrée des soins médicaux, les curriculae médicaux devraient être centrés sur les patients, intégrés, axés dans une perspective de développement de la personne et basés sur des études de population... Les besoins en santé évoluant constamment nécessitent une réévaluation du modèle biomédical en médecine et une intégration des soucis psychosociaux dans les soins médicaux. Pour préparer des médecins qui sauront répondre aux besoins de santé actuels et futurs, l’éducation médicale doit effectuer un virage. Jon Kabat-Zinn, Ph.D., Directeur de Clinique de Réduction du Stress, U.Mass.Med.C. (cité par Bill Moyer, Healing and the Mind) En fait, je crois que c'est une erreur de nommer notre système un système de santé. En fait c'est un système de maladie. Mais nous devons créer un système de santé. Plusieurs cliniques qui se développent selon ces principes engagent les patients dans le défi de faire quelque chose pour eux-mêmes en complément aux soins médicaux traditionnels. Ces cliniques sont à l'avant-garde d'une nouvelle ère médicale (la médecine comportementale) qui met l'emphase sur des niveaux plus élevés de santé plutôt que la désintégration progressive [...] Si vous aviez quelque contrôle interne sur ces processus, vous pourriez sauver au système des sommes considérables d'argent et vous sauver à vous-même énormément de souffrance. Mon parcours: de la maladie, au malade à la personne (qui chemine et que j’accompagne) Jacques Lafleur, psychologue Clinique de Réduction du Stress d ’Anjou

Nos objectifs 1. Mieux connaître et différencier la fatigue et l’épuisement 2. Réaliser l’importance de prendre soin de soi (tout en prenant soin des gens et des choses à l’extérieur de soi) 3.Développer des moyens de réduction du stress

Le stress: données de base Réponse non spécifique de l ’organisme à toute demande qui lui est faite (Selye, 1974) SIRIM: 1. J’ai confiance/je réussis: adrénaline (et dopamine) 2. Je doute/je réévalue: cortisol et ACTH 3. Je ne suis pas/ plus capable: cortisol et ACTH Notre vie quotidienne joue réellement sur nos hormones

Difficultés d ’adaptation et comportements La course quotidienne ne laisse pas de temps pour le repos et l’activité physique; de plus, elle favorise le fast-food. La fatigue coupe le goût faire de l’activité physique. Une haute tension musculaire rend le repos difficile. Les émotions difficiles mènent à des comportements compensatoires malsains: alcool, sucre, gras, sel, café, etc. La vitesse / les difficultés de concentration créent des accidents =» Le stress entretient des comportements malsains/dangereux

Les sphères de santé Le physique La vie émotionnelle Les perceptions de soi, de la vie La motivation Les comportements Les facultés intellectuelles La vie relationnelle avec soi-même et avec les autres L’existentiel, le sens

Symptômes et poids du stress Joie de vivre Équilibre Sécuritose Surcharge Continuum santé-maladie: maladie-malaise-santé-malaise-maladie Principes: Juste Poids Harmonie Importance de la courbe: 1. Recadrage (comprendre autrement le sens des symptômes) 2. Vulnérabilité (nous sommes tous mortels) 3. Limites et apprentissages (de la place pour de la croissance) 4. Compassion (nous sommes tous pareils) 5 Caractéristiques de la chute: 1. Dépendance (financière ou affective) 2. Hyper-responsabilité (acharnement dans une stratégie et difficulté à lâcher-prise) 3. Déconnexion (le corps comme outil, machine au service de ses idées, projets...) 4. Mauvaises stratégies (apprentissages de l’inefficacité) 5. Incompétence (développer des compétences et des attitudes plus saines) Ennui Épuisement Poids du stress

Symptômes et poids du stress Joie de vivre Équilibre Sécuritose Surcharge Ennui Épuisement Quantité de demande

«Diagnostic» de pré-épuisement 1. Augmentation des symptômes physiques et psychologiques en nombre et en intensité Tensions, fatigue, insomnie, perte de joie de vivre, irritabilité, perte du contrôle émotionnel, baisse de rendement, sentiment de « bout du rouleau » 2. Obsession en ce qui concerne les «obligations», diminution de la capacité de les gérer 3. Sérieux avertissements (Un saut qualitatif) 4. Épuisement (incapacité de vaquer à ses occupations)

Traitement du pré-épuisement =» Diminuer dramatiquement la dépense d’énergie et la dépense d’énergie d’adaptation - Diminuer la tâche et ralentir - Se ressourcer: nature, jeu, vie intérieure, amis, culture, etc. - Dormir, bouger, «relaxer», prendre du temps pour soi - Mais aussi: travailler culpabilité et image de soi =»aborder le conflit intérieur: difficile en période de détresse La médication: les pour et les contre

Gestion du stress, 1ère génération Si (tension -» symptômes) alors (détente -» soulagement) Le remède, c’est la relaxation Schultz, Jacobson, Benson, (notamment)

Servan-Schreiber (2003) Études effectuées auprès de cadres, après 6 semaines et 3 mois Palpitations : 47%, 30%, 25% Tensions dans le corps : 41% 15 % 6% Insomnie : 34% à 6% Sentiment d’épuisement : 50% à 12% Douleurs diverses : 30% à 6% Les gens qui se disent anxieux la plupart du temps : 33% à 5% Mécontents : 30% à 9% En colère : de 20% à 5%

Nos recherches 71 répondants sur 127, le cours est terminé depuis au moins 6 mois 88% continuent la pratique, dont 43% tous les jours 92% s’endorment mieux 42% ont cessé la médication (sommeil et anxiété) 97% connaissent mieux l ’origine de leurs problèmes, 91%réagissent mieux aux situations stressantes, 94 % contrôlent mieux les problèmes 90% se sentent mieux dans leur peau 64% disent que leurs apprentissages ont eu une effet + sur leurs proches 84% disent que les changements durent encore

Migraines et biofeedback Traitement terminé depuis Moins de 1 an 1-3 ans 4-5 ans Fréquence 82% 68% 68% Intensité 36% 26% 68% Durée 15% 36% 66%

Migraines et biofeedback-3 Les migraines ont disparu: 18% Nette amélioration 32% Amélioration moyenne 22% Légère amélioration 9% Sans changement 12% Détérioration 7% 74% amélioration en aff de soi, anxiété et rel. inter.

Gestion du stress, génération actuelle La détente oui, mais quelles sont les causes de la tension?

Quatre éléments communs à toute situation de mauvais stress Une réaction qui donne une panoplie de symptômes Des demandes d’adaptation (occasions de stress) Une incapacité de composer sereinement (répondre) Une personne, à un moment donné de sa vie

Les quatre clés de l’équilibre personnel 3. Mieux répondre - Exprimer - Agir - Inhiber de moins en moins 1. S’occuper de ses symptômes de stress Prévenir et se soigner 2. Doser ses occasions de stress Choisir: établir ses priorités 4. Assouplir ou changer ses attitudes

5 types de candidats à l’épuisement Le grand travailleur (le bon gars, la bonne fille) Le sauveur (Superman, Superwoman) Le minutieux (le/la perfectionniste) Le courageux (le/la victime) L'ambitieux (le/la carriériste)

Le grand travailleur (le bon gars, la bonne fille) Incapable de dire non, de décevoir Soumis à l’autorité (et aux collègues) “Celui/celle sur qui on peut compter” Besoin d ’être accepté, aimé, de plaire

Le sauveur (Superman, Superwoman) Cherche les grands défis, s’ennuie dans la routine Motivé par de grandes valeurs (aider les pauvres, les malades, les marginaux, les travailleurs, etc.) Besoin d’être admiré

Le minutieux (le/la perfectionniste) Besoin de tout faire Incapable d’ajuster la qualité du travail à sa quantité ou à la nécessité de cette qualité Peur des reproches

Le courageux (la victime) Se retrouve dans un emploi dont le sens ou les exigences ont changé avec le temps Victime, du “système”, de l’employeur, de ses collègues ou clients Vit dans la nostalgie du temps d ’avant Besoin de la sécurité qui est liée à l’emploi actuel

L'ambitieux (le/la carriériste) Cherche à aller “toujours plus haut” Besoin d’argent et souvent de gloire

Caractéristiques psychologiques des candidats au burnout “Mourir au combat” Respect de soi <≠> “valeurs” (la responsabilité, la loyauté, la fidélité, la sécurité, l’appartenance, le service aux autres, le dévouement, etc.) Sentiment d ’obligation : les choses doivent être faites. Obsédés par les obligations non encore remplies

De plus, ils peuvent Être très serviables Croire que «le repos se mérite» Tenir à travailler autant (plus fort) que les autres Vouloir se mêler de tout, contrôler Avoir le sens (désir) du mérite, du sacrifice Aimer travailler “sur l’adrénaline”

Cause des arrêts de travail (SM) Le travail : 32% Vie personnelle et travail: 59% Vie personnelle 9% (Louise St-Arnaud,psychologue, Équipe de recherche RIPOST, CLSC-CHSLD Haute-Ville-Des-Rivières et Équipe santé au travail, Direction régionale de santé publique de la Capitale nationale)

La santé «psychologique» au travail J'ai le goût d’aller travailler Je sais pourquoi je fais ce que je fais/ pourquoi on fait ce qu’on fait (sens) Je sais où je veux arriver (objectifs clairs et maintenus) Je suis capable d’accomplir la tâche (compétence) Je peux décider comment l’accomplir (latitude décisionnelle) Je collabore avec d'autres (soutien relationnel/équipe, «bonne ambiance») Je peux réussir de façon satisfaisante (objectifs réalistes) On me donne les moyens de réussir (soutien organisationnel) Je suis traité correctement (équité) J'ai une rétroaction saine: - réévaluation si insatisfaisant- reconnaissance si satisfaisant

Facteurs organisationnels à impact négatif La violence physique, l’intimidation ou le harcèlement psychologique La quantité de travail et les échéanciers irréalistes (on “donne un coup” à longueur d’année) L’octroi ou la délégation de tâches sans soutien ou moyens appropriés pour les réaliser Les objectifs ambigus Les rôles et fonctions ambigus Le climat d’insécurité Les lignes hiérarchiques confuses Les manquement éthiques, les injustices La dépersonnalisation, le fait de traiter les gens comme des numéros, sans vie familiale Les réformes et changements perpétuels Le mépris ou l’ignorance des compétences, L’inflexibilité Les politiques ambiguës

Habiletés à développer pour être satisfait de son travail et pour éviter l’épuisement 1. Redonner au travail la place qu'on veut lui accorder dans l'ensemble de sa vie 2. Reconnaître ses symptômes de stress et les respecter 3. Établir ses objectifs de travail et les respecter soi-même 4. Faire respecter ses objectifs de travail 5. Travailler avec efficacité 6. Décrocher

1. Redonner au travail la place qu'on veut lui accorder dans l'ensemble de sa vie Prendre du recul pour déterminer l'équilibre que l'on souhaite établir entre ses vies personnelle, familiale et professionnelle: “Quelle est la vie que je veux vivre?” Traduire cet équilibre en termes de temps => Estime de soi et engagement Org: =>accepter que les gens aient une vie privée

2. Reconnaître ses symptômes de stress et les respecter Se donner un vision dynamique du stress, qui nous donne de l'emprise sur lui Faire régulièrement l'évaluation de son état de stress Connaître et respecter ses signaux d'alarme, de façon à prévenir le stress excessif =>Estime de soi, sens du discernement org: =»sensibiliser, aider

3. Établir ses objectifs de travail et les respecter soi-même Établir ses priorités (et ses tâches) avec un esprit de collaboration et savoir les réévaluer avec un bon mélange de souplesse et de fermeté Utiliser un agenda détaillé Savoir situer toute nouvelle demande ou “urgence” dans le cadre de ses priorités S'en tenir à ses priorités sans se sentir coupable ou incompétent => Capacité de prendre du recul, de choisir, de lâcher prise Org=»participer à ce processus de façon responsable

4. Faire respecter ses objectifs de travail Collaborer pleinement avec l'employeur, les collègues et les subordonnés, mais sans se laisser manger la laine sur le dos: se positionner, négocier, déléguer, et aussi lâcher prise =>affirmation de soi Org=»participer à ce processus de façon responsable

5. Travailler avec efficacité Fournir une très bonne prestation de travail Atteindre ses objectifs professionnels Quitter le travail avec le sentiment du “devoir accompli” =>sens des responsabilités, de l ’organisation, gestion du temps Org=»donner les moyens, reconnaître le travail accompli

6. Décrocher =>lâcher prise, sens des valeurs et recul À la fin de la journée, regarder ce qu’on a accompli plutôt que ce qu’on n’a pas fait Apprendre à laisser le travail attendre jusqu'au lendemain sans se sentir coupable ou incompétent Se donner une vie personnelle et familiale riche, et en profiter =>lâcher prise, sens des valeurs et recul Org=»souligner ce qui a été fait, soutenir l ’équilibre travail/famille

Une enquête parmi d’autres Chaire en gestion de la santé et de la sécurité au travail de l'Université Laval: Sur 3142 répondants dans 4 organisations: 43% des gens vivent une détresse psychologique élevée 54% Centre hospitalier 41% Maison d'enseignement supérieur 39% Pépinière 35% Industrie secteur métallurgie

Le monde du travail est devenu relativement pathogène Conclusion Le monde du travail est devenu relativement pathogène Première vision: conflit individu/organisation Les individus se sentent exploités et se protègent ou se vident Les organisations les considèrent faibles Le conflit demeure et s’amplifie Deuxième vision: on fait face à un problème de société On respecte les personnes On développe la co-responsabilité Et ici?

Quelques chiffres Augmentation (entre 10 et 15% annuellement) de la prescription d ’antidépresseurs entre 1995 et 2000 (15,800,000 en 2000) + 36 % de visites médicales pour dépression de 1995 à 2000, dont 78% concernent les 20-60 ans (7,800,000 visites en 2000) 1, 314,000 personnes ont eu en moyenne 7.5 semaines de dépression 22% (89), 32% (96) et 43%) (02) des indemnisations longue durée pour SM L ’indice de niveau de stress élevé au travail a doublé en 10 ans Le travail représente une source de stress majeure pour 50 % des gens (2001) 42% des entreprises disent: «nos employés vivent de réelles pressions de temps» Le nombre de journées d'absence triple en 10 ans 55% des demandes aux PAE sont directement liés à des problèmes de travail

Quelques données à l ’appui Le «gros bon sens»: insomnie, fatigue, burnout, dépression, etc. Le DSM IV: Axe IV Échelle de réajustement social» des psychiatres Holmes et Rahe Le banal: la probabilité d ’attraper un rhume est directement proportionnelle au niveau de stress (Cohen, S., D. A. Tyrrell, et al.) Le moins banal: 10 fois plus de décès chez les veufs et veuves dans l ’année qui suit le décès du conjoint que chez les groupes du même âge Interheart: impact du stress comparable à celui du tabagisme