Section II – Comptabilité de gestion

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Transcription de la présentation:

Section II – Comptabilité de gestion I- Introduction I- 1: Objectifs I- 2 : Concepts I- 3 : Types de coûts I- 4 : L’évaluation des stocks II- La détermination du coût de revient II- 1: Coût complet, centres d’analyse II- 2: Réflexions sur la méthode III – L’analyse des coûts partiels III-1: Principe III-2: Applications

I- Introduction La comptabilité générale correspond à des obligations juridiques d’information de tiers extérieurs à l’entreprise. La comptabilité analytique est destinée aux gestionnaires de l’entreprise

I- Introduction I- 1: Objectifs Il y a de nombreuses propositions, parmi lesquelles: Aider à déterminer un prix normal ou satisfaisant pour les biens vendus. Aider à fixer la limite de toute baisse des prix. Déterminer quels sont les produits les plus profitables et quels sont ceux qui sont à l’origine de pertes. Contrôler les stocks. Définir la valeur des stocks Tester l’efficience de différents processus Tester l’efficience de différents départements Détecter les pertes, les chapardages et les gaspillages. Mesurer l’incidence de la sous ou de la sur-activité Assurer la cohérence avec les comptes financiers.

I- Introduction I- 2 : Concepts PRIX Le prix est l’expression de la valeur monétaire d’une transaction avec l’extérieur (prix d’achat, prix de vente) CHARGE La charge correspond à la consomation d’une valeur de facteur de production par l’entreprise (MP, salaires, amortissement du matériel) COUT L’accumulation et la combinaison de charges à l’intérieur de l’entreprise détermine un coût (coût du produit approvisionné, coût du produit fabriqué, coût du produit distribué) COUT DE REVIENT Au dernier stade de mise à disposition du client la valeur d’élaboration du produit est appelée coût de revient

I- Introduction I- 3 : Types de coûts Champ d’application Fonction économique (administration, production, distribution…) moyens d’exploitation (magasin, bureau, atelier, machine…) Activité d’exploitation (marchandise vendue, objet fabriqué…) Responsabilité (direction commercial, direction régionale, bureau…) Moment de calcul Coût constaté ou réel Coût préétabli (standard, budget…) Contenu coût complet (direct et indirect) coût partiel (variable, fixe)

I- Introduction I- 4 : L’évaluation des stocks Pour son activité commerciale ou industrielle, l’entreprise réalise des approvisionnements successifs à des prix différents qui rentrent en stocks. Lors des consommations (sorties de stock), il convient de connaître la valeur des éléments sortants, compte tenu des règles de gestion des stocks. On distingue les méthodes de valorisation suivantes: FIFO (ce qui sort est le plus anciennement rentré), LIFO (ce qui sort est le plus récemment entré) CMP (coût moyen de pondéré).

II- La détermination du coût de revient II- 1: Coût complet, centres d’analyse La détermination des coûts successifs ou hiérarchisés, et donc du coût de revient complet, est fondée sur l’organisation de l’entreprise, le réseau qu’elle constitue et donc la circulation des flux internes. Pour certaines charges, il est possible d’établir un lien direct entre elles et les coûts que l’on désire calculer (composant utilisé dans un seul produit…) Pour les autres, il est nécessaire de passer par une étape intermédiaire indirecte, de l’accumulation de ces charges indirectes entre les centres d’analyse.

II- La détermination du coût de revient II- 1: Coût complet, centres d’analyse Unité d’œuvre: unité de mesure d’activité des centres d’analyse (exp: heure de travail, kg traité…) Centre d’analyse: unité de calcul fondée sur l’organisation interne de l’entreprise qui correspond à une division de l’unité comptable où sont analysés les coûts des produits intéressés. Les opérations d’analyse peuvent comprendre la cession des prestations entre centres. (exp: centre comptabilité/ centre informatique)

II- La détermination du coût de revient II- 1: Coût complet, centres d’analyse On peut distinguer parmi les centres d’analyse: 1) Les centres opérationnels: Leur unité d’œuvre est physique (exp: heure main d’œuvre, heure machine, unités,…) - ces centres sont appelés principaux lorsqu’ils concourent à l’élaboration des produits, commandes,… - ces centres sont appelés auxiliaires lorsqu’ils concourent à l’activité d’autres centres (principaux) 2) Les centres de structure ceux tels que financement , pour lesquels aucune unité d’œuvre physique ne peut être définie

II- La détermination du coût de revient II- 2: Réflexions sur la méthode Exemple de prestations entre centres: Dans de nombreux cas, des prestations peuvent exister entre centre d’analyse. Ainsi l’administration est un prestataire interne vis-à-vis des utilisateurs, parmi lesquels l’entretien, celui-ci assurant la maintenance des installations de l’administration. Centres auxiliaires Centres principaux Entretien Administration Coûts indirects propres 600 000 1 000 000 8 000 000 Unité d'œuvre H MO Nombre UO 300 h dont 50 pour l'administration 1 000 h dont 80 pour l'entretien

III – L’analyse des coûts partiels III-1: Principe Certaines charges varient à peu près proportionnellement à l’activité: D’autres restent stables liées à l’activité de l’entreprise: Coût total Activité CT Activité

III – L’analyse des coûts partiels III-1: Principe En fait , les phénomènes sont plus complexes: la variation n’est pas toujours proportionnelle et la fixité connaît certaines ruptures, tant pour les charges fixes (changement de la capacité de production) que pour les charges variables (heures supplémentaires)

III – L’analyse des coûts partiels III-2: Applications L'intérêt de la méthode consiste surtout à pouvoir évaluer aisément le coût de revient global de n’importe quelle activité et surtout à déterminer le SEUIL DE RENTABILITÉ ou POINT MORT. On appelle marge une différence entre un CA et un coût, par exemple : marge sur coût d’achat, marge sur coût de fabrication, marge sur coût variable (MCV), etc...

III – L’analyse des coûts partiels III-2: Applications Le résultat est décomposé comme suit : CA -CV chiffre d'affaires - coût variable =MCV -CF = marge sur coût variable - coût fixe =R = résultat

III – L’analyse des coûts partiels III-2: Applications Application 1: Le seuil de rentabilité Le coût variable étant considéré comme variant proportionnellement à l'activité il y a donc un rapport de proportionnalité constant CV/CA. On en déduit un autre rapport constant MCV/CA ; ce rapport étant constant est vérifié pour tout CA connu et aussi pour le CA correspondant à un résultat nul. Or, l'expression précédente montre que, dans ce cas. la marge sur coût variable MCV est égale au coût fixe,

III – L’analyse des coûts partiels III-2: Applications CA = SR MCV = CF et MCV / CA = cste Exemple: le ÇA d'une entreprise est 1 000000 € le CF est 350 000 € le CV de 600 000 € SR = ?

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications On peut déduire pour le CA de 1 000 000 € : MCV = 1 000 000 - 600 000 = 400 000 € MCV/CA = 400 000/1 000 000 =0,4 ce rapport est constant Au seuil de rentabilité, le résultat étant nul, on a : CA = SR et MCV = CF cette dernière valeur étant à déterminer Le rapport peut alors s'écrire : MCV/CA = CF/SR 0,4= CF/SR = 350 000/SR D'où l'on déduit la valeur du seuil de rentabilité de cette activité: SR = 350 000/0,4 = 875 000 €

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications Si PVU = 100 €, cela correspond à 8 750 articles Graphiquement, le seuil de rentabilité correspond à l’intersection des droites de CA et de coût total.

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications Généralisation du problème: Soient: PVU le prix de vente unitaire CVU le coût variable unitaire CF le coût fixe global Q la quantité produite et vendue Le résultat R est donné par la relation : R = (PVU - CVU) * Q - CF

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications Le résultat est donc déterminé par 4 paramètres. On peut appliquer le modèle à des situations dans lesquelles on connaît trois des quatre paramètres et on doit déterminer le quatrième qui permet d’avoir un résultat nul ou d’un certain montant. Exemple: PVU = 220 € CVU = 130 € CF = 300 000 € On obtient Q=3 000 unités

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications On peut ainsi rechercher : le prix de vente minimum permettant la couverture des coûts, la quantité minimum à vendre pour atteindre l'équilibre, le coût variable maximum à ne pas dépasser, le coût fixe maximum à ne pas dépasser

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications Application 2: Le coût marginal ou différentiel Une utilisation intéressante des notions de coûts fixes ou variables est la simulation de gestion en cas de variation d'activité : Exemple : soit une entreprise ayant une capacité maximum de production de 1 000 unités avec des coûts fixes globaux de 1 000 000 € et un coût variable unitaire de 500 €

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications Hypothèse de base : la production réelle est de 850 unités Dans ce cas, le coût de revient global est : 1 000 000 + (500 * 850) = 1 425 000 € soit 1425 000/850 = 1 676 € par unité L'entreprise étudie un marché supplémentaire de 100 unités, ce qui l'amènerait à produire 950 unités, sans accroissement de capacité.

III – L’analyse des coûts partiels III- 2: Applications Le coût des 100 unités supplémentaires serait donc uniquement constitué de charges variables, soit 500 € par unité, alors que le coût global des 950 unités serait de : 1 000 000 + (950 * 500) = 1 475 000 € soit 1 552 € par unité