www.leem-recherche.org « La situation du cancer, quelques chiffres clés… », disponible sur le site du Leem Recherche
Les candidats médicaments 375 composés en phase II, III Les classes thérapeutiques à large spectre restent privilégiées (56%) Mais l’innovation se trouve surtout au niveau des thérapies ciblées (24%) Sources: :Bionest Partners, juillet 2007
Les candidats médicaments 22 cancers étudiés 345 molécules en développement (phases II et plus) 1102 projets cliniques analysés Les cancers du sein, colorectal, poumon et de la prostate sont la cible de 40% des candidats médicaments Nombre de projets Ratio: Nombre de projets / Incidence 2.6 Données: Bionest Partners, juillet 2007
Les acteurs
Les acteurs Orientations thérapeutiques et importance des industriels dans le développement clinique en oncologie Les programmes cliniques incluent ici les phases II, III de pré-enregistrement et d’enregistrement. SP PFIZER NOVARTIS JJ BMS ROCHE/GEN GSK AZ ELI LILLY BAYER SCHERING SANOFI CELGENE MERCK SERONO CO WYETH ABBOTT AMGEN ADHEREX GENZYME EISAI Données Bionest Partners
Les acteurs CRITERES DE CLASSEMENT ATTRACTIVITE pour le partenariat avec les petites entreprises de biotechnologies HETEROGENEITE des gammes SUSCEPTIBILITE à la menace des génériques CLASSEMENTS DES PRINCIPAUX ACTEURS Roche/Genentech Pfizer AstraZeneca GSK Novartis Sanofi-Aventis BMS Eli Lilly Sanofi aventis Eli lilly Sanofi Aventis Astra zeneca 70% des produits cancer en développement clinique viennent de petites compagnies de biotechnologies qui ne portent pas leurs produits au delà de la phase II Depuis janvier 2007, il y a eu 30 associations ou fusions/acquisitions entre entreprises de biotechnologies spécialisées cancer et seulement 3 introductions sur les marchés boursiers.
Progression des cancers depuis 25 ans Evolution des chiffres du cancer en France entre 1980 et 2005 En 2005, 320 000 nouveaux cas de cancers estimés, 146 000 décès Augmentation des cas liée à la poussée démographique (pour 25%), au vieillissement de la population (pour 20%) et à l’augmentation du risque (H : 52%, F : 55%) - Augmentation des décès exclusivement liée à l’augmentation démographique « Evolution croisée des cancers » - Amélioration de l’hygiène de vie induit une diminution des tumeurs les plus agressives (œsophage, estomac, voies aérodigestives supérieures) - Augmentation des cancers de pronostic favorable, diagnostiqués précocement (prostate, sein) Données: InVS Les résultats présentés sont obtenus par modélisation statistique à partir de la base de données de plus de 600000 cas de cancers diagnostiqués entre 1975 et 2003 par les registres français de cancer (réseau FRANCIM).
Les 3 cancers les plus fréquents… Homme Femme Type de Cancer Nouveaux cas estimés (2005) Prostate 62000 Sein 50000 Poumon 24000 Colorectal 17500 20000 7000 Données: InVS 26624 décès : Le cancer du poumon est le plus meurtrier 78% des 31000 cas sont masculins La mortalité diminue chez l’homme et augmente chez la femme : liée au tabagisme Le cancer colorectal est le 3ème plus fréquent
Le cancer de la prostate: la plus grande menace pour les hommes 70% des cas supplémentaires depuis 1980 62 245 nouveaux cas/ an: LE PLUS FREQUENT DE TOUS LES CANCERS (les deux sexes confondus) 9202 décès : le 4éme en terme de mortalité Augmentation plus marquée ces 25 dernières années : liée à l’extension du dépistage (exemple du dosage du PSA – « Prostatic Specific Antigen ») Les résultats présentés sont obtenus par modélisation statistique à partir de la base de données de plus de 600000 cas de cancers diagnostiqués entre 1975 et 2003 par les registres français de cancer (réseau FRANCIM) Données: InVS
Le cancer du sein : la plus grande menace pour les femmes 50% des cas supplémentaires depuis 1980 En 2005, 49 814 nouveaux cas estimés : LE PLUS FREQUENT CHEZ LA FEMME 11 201 décès estimés : 1er cancer en terme de mortalité (la mortalité tend à décroître depuis 1998) L’incidence tendrait à décroître depuis 2005: cette diminution serait liée à la diminution du recours aux traitements hormonaux de la ménopause selon l’assurance maladie Augmentation plus marquée ces 25 dernières années: liée à l’extension du dépistage Les résultats présentés sont obtenus par modélisation statistique à partir de la base de données de plus de 600000 cas de cancers diagnostiqués entre 1975 et 2003 par les registres français de cancer (réseau FRANCIM) Données: InVS
Les essais cliniques en France Industriel7 INCA: Bilan annuel 2006 25700 patients pour les essais cliniques(toutes phases) de la période 2002-2006 (nombre d’essais non disponibles) AFSSAPS: Bilan annuel 2006 287 essais cliniques déclarés en France en oncologie (toutes phases) soit 25% du nombre d’essais déclarés total (nombre de patients non disponible) Institutionnel 25% Promoteurs industriels 75% 215 Promoteurs académiques 25% 72 Promoteurs industriels 19% 5100 Promoteurs académiques 81% 21600
Oncologie / Hématologie Enquête AEC partners 2006 20 entreprises du médicament représentant 61% du marché français Études internationales (phases II.III) avec une participation française et initiées entre 2004 et 2005 Données spécifiques à la France Données comparatives à l’international Avec 32% d’essais cliniques en oncologie/hématologie… … la place de la France est importante 4,4 4,7 5,0 5,1 5,2 5,7 6,0 6,1 6,4 6,9 7,2 9,1 9,7 Am. Latine Scandinavie Etats-Unis Roy. Uni Canada Australasie Espagne Allemagne France Autres Eur. Ouest Moyen Or. Italie Pays de l'Est Asie Oncologie / Hématologie Tous Pays 6,2 Source: « La France est un pays attractif pour la recherche clinique internationale: enquête 2006 du Leem » Thérapie 2006 Septembre-octobre; 61 (5): 407-418.
La recherche clinique en oncologie depuis 2002 1. Nombre d’études internationales avec une participation française(phase II et III): 2004(01/02-12/03):10entreprises (36% du marché); 2006 (01/04-12/05) : 20 entreprises (60% du marché). 2. 2003 : 20 entreprises ; 2004 : 18 entreprises ; 2007 :13 entreprises (41,5 % du marché)
L’accès aux nouveaux traitements: impact sur la survie et la mortalité 1ère étude (Patients (US), période de 1992 à 2002) Entre 1992 et 1999, l’augmentation de l’utilisation de nouveaux médicaments (post 1990) est responsable à 44% de l’amélioration du taux de survie. 2ème étude (5 pays européens, après1985) Le recours aux nouvelles thérapies a un impact positif (significatif) sur le taux de survie à 5 et à 10 ans L’augmentation de l’utilisation de nouveaux médicaments (post 1985) est responsable à 14%-19% du taux de survie à 5 ans. 3ème étude (20 pays, période de 1995 à 2003) Les pays qui ont le plus recourt aux médicaments innovants, ont les diminutions de taux de mortalité les plus importants. Relation positive évidente entre l’accès aux molécules innovantes et l’amélioration de la survie Source: Annals of oncology 18, 2007 - B. Jonsson & N.Willing