Colloque national sur la reconnaissance des acquis et des compétences Atelier C-1 Les actions concertées du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport , du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale et de la Commission des partenaires du marché du travail Présentation: Marie-Alfred Aribo, CPMT/MESS Alain Girard, CPMT/MESS Guy Mercure, MELS Montréal Nicole Verret, MELS Avril 2007
Contexte général de l’atelier Travaux conjoints inscrits dans le cadre de la volonté gouvernementale de rapprochement et d’harmonisation des pratiques en matière de développement de la main-d’œuvre : accroissement de l’efficacité des stratégies de qualification professionnelle renforcement du partenariat emploi-éducation développement de la synergie en vue de l’arrimage et de la complémentarité des façons de faire Travaux conjoints réalisés sur: études sectorielles analyse de profession Implique la maîtrise des compétences requises pour l’exercice d’une profession Ces compétences peuvent être acquises en milieu scolaire ou en milieu de travail Un système de qualification professionnelle renvoie à l’ensemble des éléments ou liens fonctionnels entre les besoins de formation de la main-d’œuvre et les moyens mis en place par l’État pour y répondre
La production des études sectorielles en partenariat Modèle de coopération Cadre de référence
Présentation Le but de la présentation Exposer les principaux éléments du modèle de coopération proposé pour la production des études sectorielles en partenariat et fournir quelques balises liées à la production d’une étude sectorielle à travers la description des principales composantes du cadre de référence mis au point à cette fin. La définition d’une étude sectorielle Analyse à caractère socioéconomique visant un ou plusieurs secteurs d’activité économique dont le but est de tracer un portrait juste et réaliste de la situation, ce qui permet aux partenaires de l’étude de préciser des moyens d’action à mettre en œuvre en accord avec leur mission respective.
Objets traités au cours de la présentation La présentation est articulée autour des trois objets suivants : Le contexte actuel de production des études sectorielles Les principaux éléments du modèle de coopération proposé pour la production des études sectorielles en partenariat Les principaux éléments du cadre de référence pour la production des études sectorielles en partenariat
La production des portraits de secteur de formation et des diagnostics sectoriels de main-d’œuvre La définition d’un portrait de secteur de formation Le portrait de secteur de formation consiste en une description du marché du travail et de l’offre de formation et en leur analyse en vue d’établir l’adéquation entre les besoins en matière de formation initiale des personnes et l’offre de formation. La définition d’un diagnostic sectoriel de main-d’œuvre Le diagnostic sectoriel de main-d’œuvre consiste en une description de la situation d’un secteur d’activité économique et de celle de sa main-d’œuvre, de même qu’en une analyse des enjeux et des besoins du secteur, notamment au regard du développement de la main-d’œuvre et des entreprises. Les portraits de secteurs de formation La réalisation des portraits de secteur de formation est liée à la première phase de planification menant à l’élaboration ou à la révision d’un programme d’études professionnelles ou techniques. L’objectif poursuivi à travers la réalisation des portraits de secteur de formation est de déterminer les besoins de formation sur les plans qualitatif et quantitatif pour l’ensemble d’un secteur de formation donné, et ce, dans le but, d’une part, d’établir les priorités en matière d’offre de formation et, d’autre part, de proposer des pistes d’action visant l’élaboration, la révision, l’abandon ou l’harmonisation de programmes d’études. En somme, les portraits de secteur de formation permettent de recueillir les données utiles pour ajuster l’offre de formation aux besoins du ou des secteurs d’activité économique touchés par le secteur de formation. Les diagnostics sectoriels de main-d’œuvre La réalisation des diagnostics sectoriels de main-d’œuvre est liée le plus souvent à la mise sur pied d’un comité sectoriel ou, encore, à la nécessité de mettre à jour un diagnostic déjà produit et de faire le point sur des besoins particuliers du secteur en cause ou de l’un des sous-secteurs qui lui sont associés. Les diagnostics sectoriels de main-d’œuvre représentent ainsi un outil essentiel d’intervention en ce sens qu’ils permettent d’établir l’écart entre les besoins en matière de développement d’un secteur d’activité économique ou d’un sous-secteur et la situation qui a cours et, à partir des constatations établies, d’élaborer un plan d’action propre à soutenir le développement du secteur ou du sous-secteur comme celui des entreprises et de la main-d’œuvre qui le composent.
La similarité des portraits de secteur de formation et des diagnostics sectoriels de main-d’œuvre L’analyse du but et des objectifs poursuivis à travers la production des portraits de secteur de formation et des diagnostics sectoriel de main-d’œuvre met en lumière les éléments de convergence de ces études. Les objets traités et les données recherchées Ces études portent sur les entreprises et la main-d’œuvre qui composent les secteurs d’activité visés, sur les pratiques des entreprises en matière de gestion des ressources humaines, sur les besoins de formation et sur l’offre de formation. Les techniques de collecte et d’analyse des données Dans la production de ces études, l’analyse documentaire, l’entrevue, l’enquête par questionnaire et le groupe de discussion sont utilisés. Les populations visées Les populations visées sont les entreprises des différents secteurs d’activité économique et les catégories de personnel qui les composent. Les éléments de convergence observés dans la production des études sectorielles au MELS, à Emploi-Québec et dans les CSMO ne doivent pas masquer les différences qui singularisent les études en cause dans le monde de l’éducation et dans le monde du travail. Les différences observées se rapportent principalement à la finalité respective des études sectorielles. En effet, le portrait de secteur de formation vise, d’abord et avant tout, à établir l’écart entre les besoins du marché du travail en matière de formation initiale et l’offre de formation rattachée à un secteur de formation donné. Pour sa part, le diagnostic sectoriel de main-d’œuvre vise à fournir aux différents partenaires du marché du travail les données utiles pour soutenir le développement des entreprises et de la main- d’œuvre. Aussi la finalité particulière des études sectorielles menées au MELS, à Emploi-Québec et dans les CSMO peut- elle avoir une incidence sur la nature et le degré de précision des données recherchées, de même que sur l’angle selon lequel celles-ci sont traitées et analysées. À cet égard, il faut rappeler que, malgré les particularités qui caractérisent les études sectorielles, le MELS, Emploi-Québec et les CSMO collaborent de différentes manières au moment de leur production.
Les 3 principes sous-jacents au partenariat à établir La production d’études en partenariat impose des changements dans les habitudes de travail des partenaires concernés. Or, trois principes peuvent les guider à travers l’actualisation de ces changements. Le respect de l’autonomie des partenaires Chaque partenaire conservera son autonomie dans l’établissement des priorités à propos des études sectorielles à mener, de sorte que les objectifs visés seront pertinents pour chacun des partenaires en cause. La mise en place de mécanismes de gestion souples Des mécanismes de gestion souples et simples devront être mis en place en vue de favoriser la prise de décisions rapides et propres à permettre l’atteinte des objectifs visés par les partenaires. La recherche d’une utilisation optimale des ressources humaines et financières Les partenaires pourront atteindre les objectifs qu’ils poursuivent à moindre coût, puisqu’ils n’auront plus à débourser, chacun de leur côté, le coût associé à la production d’études menées en parallèle. La production des études sectorielles en partenariat impose un changement dans les habitudes de travail des partenaires visés. S’il existe déjà une forme de collaboration entre les partenaires, notamment pour la production de leurs études respectives, la décision de produire de telles études se prend de façon autonome, et ce, en fonction des besoins exprimés par leur organisation. Ils devront donc apprendre à travailler en concertation et à tenir compte des besoins exprimés par les autres partenaires. Or, un tel changement peut susciter de la part des partenaires des craintes selon lesquelles les besoins prioritaires des unités administratives ne trouvent pas écho à l’intérieur d’une planification de la production des études sectorielles en partenariat ou, encore, ne donnent pas lieu à la mise au jour de toutes les données qui correspondent à leurs besoins particuliers. Ainsi, un certain nombre de principes doivent guider les partenaires dans la précision des mécanismes à mettre en œuvre pour la production des études sectorielles. Les principes visent la perspective selon laquelle les activités régulières liées à la mise en œuvre du partenariat seront accomplies. Ils visent aussi la finalité du partenariat qui consiste à mettre l’accent sur le résultat attendu plutôt que sur les processus mis en place pour l’atteindre. Au nombre de trois, les principes sont le respect de l’autonomie des partenaires, la mise en place de mécanismes de gestion souples et simples pour soutenir la mise en œuvre du partenariat et, enfin, la recherche d’une utilisation optimale des ressources consenties à la réalisation des études sectorielles.
Les 2 différents types de partenariat et le rôle des partenaires Les études sectorielles menées conjointement Les études sectorielles sont produites conjointement lorsque les partenaires expriment un besoin commun pour lequel ils accordent le même degré de priorité. La direction de la production de ces études est assumée également par les partenaires, et les frais liés à leur réalisation sont partagés à part égale. Les études sectorielles menées en collaboration Les études sectorielles sont produites en collaboration lorsque les partenaires expriment un besoin commun, mais pour lequel ils n’accordent pas le même degré de priorité. Le partenaire pour qui l’étude constitue un besoin prioritaire assume la direction de la production de celle-ci. L’autre partenaire est associé aux étapes significatives de la réalisation de l’étude en cause. Les frais liés à la réalisation de l’étude sont partagés selon l’importance des données à mettre au jour et à analyser pour combler les besoins du partenaire pour qui la production de l’étude n’est pas prioritaire. Les deux types de partenariat La production des études sectorielles en partenariat suppose la précision des principaux scénarios quant aux besoins des partenaires relativement à la production de celles-ci. À cet égard, il y a lieu de distinguer deux situations qui commandent un type différent de partenariat pour la production des études sectorielles. Ainsi, selon les besoins respectifs des partenaires, les études sectorielles peuvent être produites conjointement ou, encore, en collaboration. Précisons que lorsque la production d’une telle étude répond à un besoin exprimé par un seul des partenaires, celui-ci mène l’étude en cause de manière indépendante. Ainsi, les études sectorielles menées conjointement visent les situations où la production d’une étude sectorielle répond à un besoin commun exprimé en même temps par les deux partenaires et pour laquelle ceux-ci accordent le même degré de priorité pour ce qui est de sa réalisation. Par ailleurs, les études sectorielles menées en collaboration désignent les situations où la production d’une telle étude répond à un besoin commun par les deux partenaires, mais à laquelle ceux-ci n’accordent pas le même degré de priorité pour ce qui est de sa réalisation. Dans ce deuxième scénario, le partenaire pour qui l’étude sectorielle constitue un besoin prioritaire assume seul la direction de la production de celle-ci. Le partenaire pour qui la production d’une telle étude n’est pas une priorité est associé aux principales étapes liées à sa production et participe aux travaux du comité de suivi de l’étude. En particulier, sa contribution à la réalisation de l’étude sectorielle pourrait consister à valider le devis de production de l’étude sectorielle et, le cas échéant, à l’enrichir par ses commentaires. Elle pourrait consister également à valider le plan d’exécution de l’étude et, le cas échéant, à l’enrichir par ses commentaires. Elle pourrait consister enfin à lire la version provisoire du rapport de l’étude sectorielle en vue de formuler des commentaires sur le résultat de l’étude. Le partage du coût Le partage du coût lié à la production des études sectorielles en partenariat est lié à l’un et l’autre des deux scénarios de production décrits précédemment. Ainsi, le coût de réalisation des études sectorielles menées conjointement serait partagé également par les deux partenaires, ce qui revient à dire que chacun assumerait la moitié des frais liés à la production de chacune de ces études. Par contre, pour ce qui est des études sectorielles menées en collaboration, les frais liés à la réalisation de ces études sont partagés selon l’importance des données à mettre au jour et à analyser pour combler les besoins du partenaire pour qui la production de celles-ci n’est pas prioritaire.
Cadre de référence pour la production des études sectorielles en partenariat
Cadre de référence et instrumentation pour l'analyse d'une profession
Contenu Travaux conjoints réalisés Fonction du Cadre de référence et clientèle cible Principaux éléments du Cadre de référence Objectifs de l'analyse d'une profession Exigences préalables à l'analyse Stratégie de collecte d’informations pour l’analyse Objets de l'analyse Choix de la formule Instrumentation Caractéristiques
Travaux conjoints réalisés Mise en place d'un comité mixte composé de représentants du MELS, de la CPMT/MESS et d'un consultant en formation Comparaison des contenus du Guide d'animation d'un atelier d'analyse de la situation de travail de l'éducation et du Guide d'analyse de profession à des fins de développement des programmes d'apprentissage et de qualification professionnelle de l'emploi Choix méthodologiques, consensus sur les concepts et adoption d'un vocabulaire commun (glossaire) Expérimentation de l’utilisation du Cadre de référence et de l’instrumentation Production du document intitulé Cadre de référence et instrumentation pour l'analyse d'une profession 2004-2005 : Analyse comparative des contenus du Guide d’analyse de métier à des fins de développement de programmes d’apprentissage et de qualification professionnelle ( Direction du développement des compétences en milieu de travail d’Emploi-Québec, juin 2004 ) et du Guide d’animation d’un atelier d’analyse de la situation de travail ( Ministère de l’Éducation, 2002 ) : comparaison des concepts, identification des similitudes et des différences, consensus sur les concepts communs et sur la définition de nouveaux concepts. Choix méthodologique d’élaboration du guide. Adoption d’un vocabulaire commun. 2005-2006 : Proposition d’un document commun : détermination de la structure, rédaction des deux parties constituées d’un cadre de référence et d’une instrumentation; analyses et corrections des versions préliminaires ayant conduit à la version retenue pour l’expérimentation du Guide commun. plusieurs aspects nouveaux : les degrés de précision et d’exhaustivité accrus d’une analyse de profession en vue d’alimenter un référentiel national de descriptions des professions telles qu’elles sont exercées au Québec; la finalité de l’analyse, visant l’obtention du portrait le plus complet possible de l’exercice d’une profession au niveau du plein exercice; une nouvelle présentation qui distingue deux parties : l’une consacrée au cadre de référence et l’autre à l’instrumentation; des concepts harmonisés, rafraîchis et de nouveaux concepts tels que : « niveaux d’exercice » et « plein exercice »; la centration sur l’analyse plutôt que sur l’animation; les usagers visés : les chargés de projets pour l’un ou l’autre des ministères ou organismes mandataires en plus de l’analyste (dénommé antérieurement « animateur » au MÉLS ); une analyse qui retient, comme stratégie de collecte d’informations pour la réalisation d’une analyse complète de profession, la formule d’un groupe de spécialistes de la profession réunis en atelier. l’ajout d’un instrument (grille) pour vérifier la qualité du résultat de l’analyse d’une profession.
Travaux conjoints réalisés - résultats Avec le résultat des travaux sur les études sectorielles en partenariat, une des premières étapes concluantes vers la complémentarité des façons de faire Mise en commun, actualisation et refonte des guides utilisés par l'éducation et par l'emploi Référence commune pour réaliser l'analyse d'une profession Mise en commun, actualisation et refonte des contenus des guides de l’emploi et de l’éducation : Guide d’analyse de métier à des fins de développement de programmes d’apprentissage et de qualification professionnelle ( Direction du développement des compétences en milieu de travail d’Emploi-Québec, juin 2004 ) Guide d’animation d’un atelier d’analyse de la situation de travail ( Ministère de l’Éducation, 2002 )
Fonction du Cadre de référence et clientèle cible Fournir les balises permettant de produire ou d'actualiser des descriptions de professions d'intérêt commun auprès de l'ensemble des partenaires concernés par la qualification professionnelle au Québec Clientèle cible Personnes chargées de coordonner les activités d'analyse de professions et les personnes agissant à titre d'analyste pour l'emploi et pour l'éducation
Principaux éléments du Cadre de référence Objectifs de l'analyse d'une profession Exigences préalables à l'analyse Stratégie de collecte d’informations pour l’analyse Objets de l'analyse Choix de la formule
Objectifs de l'analyse d'une profession Faire le portrait le plus complet possible du plein exercice d'une profession Fournir une description représentative de l'exercice de cette profession au Québec Fournir l'information qualitative nécessaire à la formulation ultérieure des compétences attendues sur le marché du travail Donner lieu à un rapport publié officiellement
Exigences préalables à l'analyse Profession à analyser bien délimitée en concertation avec les partenaires concernés Description adéquate des secteurs d'activité économique et des entreprises où est exercée la profession Caractéristiques significatives de la main-d'œuvre, conditions d'exercice et aspects réglementaires documentés Éléments prospectifs de l'exercice de la profession identifiés
Stratégie de collecte d’informations pour l’analyse Atelier réunissant un groupe de spécialistes représentatifs de la profession Présence d’observateurs, selon les ententes de partenariat en vigueur
Objets de l'analyse Caractéristiques significatives de la profession Description des tâches, opérations et sous-opérations, conditions et exigences de réalisation des tâches, données quantitatives sur les tâches Fonctions ou champs d'activité de travail particuliers Connaissances, habiletés et comportements socioaffectifs Niveaux d'exercice ou degrés de complexité Risques à la santé et à la sécurité du travail Les caractéristiques significatives : Précisions additionnelles apportées aux éléments d’information qui sont disponibles avant la réalisation de l’analyse. (études sectorielles) définition de la profession, appellations d’emploi, nature du travail exercé (secteurs d'activité, champs d’exercice, type de résultats du travail), législation et réglementation, niveaux d’exercice reconnus, conditions de travail, organisation du travail et responsabilités (collaboration et supervision), conditions d'entrée sur le marché du travail et perspectives de carrière (critères de sélection, période de probation ou de qualification et possibilités d'avancement), changements à venir dans la profession, etc.. La description des tâches, des opérations et des sous-opérations est un aspect essentiel de l’analyse d’une profession. Elle doit être objective et représentative des diverses situations de travail et établie en fonction du plein exercice de la profession Conditions et exigences de réalisation des tâches: Modalités et circonstances qui ont un impact déterminant sur la réalisation de la tâche, notamment l’environnement de travail, les risques à la santé et la sécurité du travail, l’équipement, le matériel et les ouvrages de référence utilisés au regard de l’accomplissement de la tâche. Conditions de réalisation Concernent le lieu de travail, le degré de collaboration (travail individuel ou en équipe), le degré de supervision, les consignes particulières ou les données initiales (bons de travail, demandes de clientes ou de clients, etc.), les références (manuels de fabricants, documents techniques, plans et schémas), les matières premières, les outils, les appareils, les dangers liés à la santé et à la sécurité, les facteurs de stress, etc. Exigences de réalisation Exigences établies pour qu’une tâche soit réalisée de façon satisfaisante. Elles correspondent à des aspects observables et mesurables. Ont trait aux résultats attendus (qualité du produit, du service ou de la décision, rendement, seuils de tolérance, etc.), au respect de normes, de règles ou de procédures, (santé et sécurité du travail, normes de qualité, éthique professionnelle, etc.), à l’autonomie (degré de responsabilité, degré d’initiative, réaction devant les situations imprévues, etc.), à l’utilisation d’un outil ou d’une technique et à la manifestation de comportements socioaffectifs particuliers.
Choix de la formule À partir de critères déterminés, 2 formules possibles: Nouvelle analyse Actualisation d’une analyse existante Pour une nouvelle analyse, la formule retenue est celle d’un atelier qui dure généralement trois jours. Pour l’actualisation, la formule est celle d’un atelier qui dure généralement une journée, et qui consiste principalement à faire l’examen de l’information contenue dans l’analyse existante et à l’adapter en fonction des nouvelles réalités de la profession. Pour déterminer si l’information de l’analyse existante peut être révisée ou si on doit refaire une nouvelle analyse on doit considérer deux dimensions : la conformité de l’analyse existante avec le Cadre de référence et les indicateurs de changements dans l’exercice de la profession.
Instrumentation Caractéristiques: Techniques et outils pour faciliter le recueil et l’analyse des informations sur la profession Indications sur l’organisation et le déroulement de l’atelier d’analyse de profession Modèle de présentation du rapport de l’analyse d’une profession
CONCLUSION L’arrimage des façons de faire La complémentarité des actions et des réponses en matière de développement de la main- d’œuvre L’utilisation optimale des ressources