LES JEUNES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL Service Études Statistiques Évaluation (Sese) LES JEUNES SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL Situation des jeunes franciliens : RP 2013 (enquêtes 2011-2015) / Insee Demande d’emploi des jeunes : Pôle emploi à fin mars 2017 Les jeunes dans les dispositifs de la politique de l’emploi en 2014
TYPE D’EMPLOIS OCCUPÉS PAR LES JEUNES AYANT FINI LEURS ÉTUDES Situation d’ensemble des jeunes franciliens Un peu plus de la moitié des 1,6 million de jeunes franciliens de 16 à 25 ans recensés entre 2011 et 2015 par l’Insee sont sans activité professionnelle : élèves, étudiants… Près de 16 % combinent poursuite d’études et emploi : alternance, emplois d’étudiants… Cette catégorie a enregistré une hausse par rapport au recensement de 2008 : +5,6 %. Un peu moins du quart ont achevé leurs études et sont en emploi. 62,7 % d’entre eux sont en CDI et à temps plein, les autres sont dans un emploi plus ou moins précaire. Par rapport à la moyenne nationale, la situation francilienne se caractérise par une proportion plus importante de poursuite d’études, par des situations d’emploi moins précaires et une proportion de chômeurs un peu plus faible. Le taux de chômage des jeunes, au sens du recensement, atteint 24,0 % contre 12,3 % pour l’ensemble des classes d'âge (27,0 % au niveau national). Par rapport aux recensés entre 2006 et 2010, il est en forte hausse : +4,5 points contre +1,0 point tous âges confondus. LES JEUNES FRANCILIENS DE 16 À 25 ANS TYPE D’EMPLOIS OCCUPÉS PAR LES JEUNES AYANT FINI LEURS ÉTUDES Source : Insee recensement, résultats des enquêtes de 2011 à 2015
Les jeunes précaires peu ou non diplômés au recensement Les jeunes actifs ayant achevé leurs études sont dans des situations très différentes suivant le niveau du diplôme obtenu. 54 % des titulaires d’un diplôme de niveau Bac+2 ou supérieur sont en CDI et à temps plein. A l’inverse, 73 % des jeunes non diplômés ou ayant une certification inférieure au CAP sont en situation précaire. 62 % des titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme de niveau V sont aussi en situation précaire. L’Île-de-France regroupe un peu moins de 14% des jeunes de France métropolitaine ayant au plus un CAP/BEP et se trouvant en situation précaire. 20 % de ces jeunes franciliens sont en Seine-Saint-Denis, ils sont également nombreux en Seine-et-Marne et dans le Val-d’Oise. SITUATION DES JEUNES ACTIFS SELON LEUR NIVEAU DE DIPLÔME RÉPARTITION PAR DÉPARTEMENT DES JEUNES FRANCILIENS AYANT AU PLUS UN CAP/BEP, AU CHÔMAGE OU EN SITUATION PRÉCAIRE Source : Insee recensement, résultats des enquêtes de 2011 à 2015
Le taux de chômage au sens du recensement des jeunes par territoire de mission locale Parmi les 76 missions locales franciliennes, 24 connaissent sur leur territoire un taux de chômage des jeunes au sens du recensement supérieur à la moyenne nationale. La grande majorité des missions locales connaissant les taux les plus élevés, supérieurs à 29%, sont situées en Seine-Saint-Denis, notamment La Courneuve, Saint-Denis et Aubervilliers. A contrario, hormis Lagny-Sur-Marne et Massy, les missions locales avec les taux de chômage des jeunes les plus faibles se situent dans les Yvelines et les Hauts de Seine, en particulier Meudon, Versailles et St Germain-en-Laye. TAUX DE CHÔMAGE DES JEUNES PAR TERRITOIRE DE MISSION LOCALE Source : Insee recensement, résultats des enquêtes de 2011 à 2015
Evolution du taux de chômage des jeunes par territoire de mission locale entre les recensements de 2008 et 2013 L’ensemble des missions locales franciliennes a enregistré des hausses du taux de chômage des jeunes sur leur territoire entre les recensements de 2008 et 2013. Parmi les 8 augmentations les plus fortes, 5 missions locales sont situées en Seine-Saint-Denis. Il s’agit notamment de La Courneuve (avec une hausse de près de 10 points), d'Aulnay-Sous-Bois et d’Aubervilliers. La mission locale de Gennevilliers enregistre une hausse de plus de 12 points entre les recensements de 2008 et 2013. A l’inverse, celles qui enregistrent des augmentations plus modérées se situent principalement dans les Yvelines (Conflans, Saint-Germain en Laye et Poissy ) ou dans les Hauts-de-Seine (Clichy et Meudon). EVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE DES JEUNES PAR TERRITOIRE DE MISSION LOCALE Source : Insee recensement, résultats des enquêtes de 2011 à 2015
La demande d’emploi des jeunes depuis 2008 A partir de Septembre 2015, après la forte hausse de 2008/2009 et celle de 2012/2013, le nombre de jeunes de moins de 25 ans (catégorie ABC) inscrits à Pôle emploi tend à fléchir légèrement en Île-de-France comme en France métropolitaine pour atteindre 91 950 demandeurs à fin Mars 2017. Ce nombre enregistre une baisse de -5% en un an. Sur la période Mars 2014 - Mars 2017, le nombre de seniors demandeurs d’emploi a augmenté de +25,0 %, celui des 25-49 ans de +6,7 % tandis que le nombre de jeunes demandeurs d’emplois a baissé (-5,6%). Sur cette même période, la baisse du nombre de jeunes demandeurs d’emploi franciliens, est plus forte que celle observée en France métropolitaine (-4,5% au niveau national). EVOLUTION DU NOMBRE DEMANDEURS D’EMPLOI DE MOINS DE 25 ANS DE CAT. ABC (DONNÉES CVS, BASE 100 EN JANVIER 2008) EVOLUTION DU NOMBRE DEMANDEURS D’EMPLOI PAR CLASSE D’AGE (DONNÉES CVS, BASE 100 EN DECEMBRE 2013) Source : Dares, Pôle Emploi / traitement : Direccte
Baisse de la demande d’emploi des jeunes de niveau inférieur au CAP/BEP En mars 2017, la moitié des jeunes de moins de 26 ans inscrits à Pôle emploi possèdent au plus un CAP ou un BEP. En trois ans, la progression de la demande d’emploi a touché principalement la catégorie des jeunes titulaires du baccalauréat, avec une hausse de 12,7%. Le nombre des jeunes diplômés d’un BEP-CAP, inscrits à Pôle emploi a baissé entre mars 2014 et mars 2017 de -12,1%. Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi, diplômés d’un BTS DUT ou ayant une Licence et plus, a enregistré un repli de respectivement -3,6 % et -3,7%. LA DEMANDE D’EMPLOI DES JEUNES DE CAT. ABC PAR NIVEAU DE DIPLÔME POSSÉDÉ Source : Dares, Pôle Emploi / traitement : Direccte
Baisse de la demande d’emploi des jeunes de niveau inférieur au CAP/BEP (catégorie ABC) Au total, la demande d’emploi des jeunes de moins de 26 ans possédant au plus un CAP/BEP a baissé de -13,1 % en Île-de-France entre mars 2014 et mars 2017. Cette baisse se constate dans tous les départements de la région, notamment dans le Val-d’Oise, la Seine-Saint-Denis, les Yvelines et les Hauts-de-Seine. Parmi l’ensemble des jeunes demandeurs d’emploi, 48,9 % sont des femmes et 51,1 % sont des hommes. En trois ans, entre mars 2014 et mars 2017, le nombre de jeunes demandeurs hommes a décru (-5,9%), plus fortement que pour les jeunes femmes(-2,5%). EVOLUTION DE LA DEMANDE D’EMPLOI DES JEUNES LES MOINS DIPLÔMÉS PAR DÉPARTEMENT ENTRE MARS 2014 ET MARS 2017 Source : Dares, Pôle Emploi / traitement : Direccte
Les jeunes demandeurs d’emploi en QPV A la fin du 1er trimestre 2017, selon Pôle emploi (fichier géo localisé), environ 24 200 demandeurs d’emploi (cat. ABC) de moins de 26 ans résident dans les nouveaux « quartiers prioritaires de la politique de la ville » (QPV). Ainsi, ils représentent près de 20,2 % des jeunes de 16 à 25 ans inscrits à Pôle emploi en catégorie ABC dans la région. Cette part est particulièrement importante en Seine-Saint-Denis. En effet, dans ce département près d’un demandeur jeune sur deux réside en QPV (44%). A contrario, les départements de Seine-et-Marne, des Hauts-de-Seine et de Paris enregistrent une part de jeunes demandeurs d’emploi en QPV inférieure à 15%. PART DES JEUNES DEMANDEURS D’EMPLOI RÉSIDENTS EN QPV PARMI L’ENSEMBLE DES DEMANDEURS D’EMPLOI JEUNES (FIN MARS 2017) Source : Dares, Pôle Emploi / géolocation : Pôle Emploi / traitement : Direccte
Les principaux métiers recherchés par les jeunes demandeurs d’emploi peu qualifiés Les deux métiers les plus recherchés par les jeunes demandeurs d’emploi peu qualifiés relèvent du secteur du commerce. Ensuite viennent d’autres filières qui correspondent aussi à des métiers souvent recherchés par les jeunes demandeurs: Hôtellerie restauration ; Transport, manutention ; Second œuvre du BTP ; Emplois administratifs ; Services opérationnels aux entreprises (sécurité, entretien…) ; Services aux personnes ; Animation culturelle et sportive. RÉPARTITION DE LA DEMANDE D’EMPLOI DES JEUNES PEU QUALIFIÉS PAR MÉTIER RECHERCHÉ (à fin Mars 2017) Source : Dares, Pôle Emploi / traitement : Direccte
Un quart des jeunes franciliens en emploi bénéficient d’un dispositif de la politique de l’emploi Si l’on fait l’hypothèse d’un peu plus de 600 000 jeunes franciliens en emploi en 2014, la proportion de ceux qui bénéficient d’un emploi aidé est d’environ 25% : 80 000 jeunes en contrat d’apprentissage 47 000 jeunes en contrat de professionnalisation 13 300 jeunes en emploi d’avenir 4 100 jeunes en CUI-CAE 1 000 jeunes en CUI-CIE 4 500 jeunes en structure d’insertion par l’activité économique (hors chantiers d’insertion comptabilisés avec les CUI-CAE) Soit un total de 150 000 jeunes Ce chiffre est en augmentation de près de 12 000 par rapport à juin 2013, grâce au développement des emplois d’avenir. A ces emplois aidés s’ajoutent les stages de formation (4 400 jeunes demandeurs d’emploi en cours de stage à fin mars 2015) et les dispositifs d’accompagnement renforcé de jeunes à la recherche d’un emploi, tels que le CIVIS dont bénéficient 26 000 jeunes franciliens à fin décembre 2014.
Mais les jeunes peu qualifiés ne sont pas toujours majoritaires dans ces dispositifs Le diplôme possédé par les jeunes lorsqu’ils entrent dans une mesure de la politique de l’emploi n’est pas toujours connu avec précision. Les données présentées sont donc des estimations. Les plus gros effectifs de jeunes sont dans les contrats en alternance, de plus en plus axés sur un public possédant au moins le baccalauréat. Il en résulte que, tous dispositifs de politique de l’emploi confondus, les jeunes ayant au moins le baccalauréat sont majoritaires. Mais les jeunes non diplômés ou ayant au plus un CAP ou un BEP constituent une très nette majorité du public dans les autres dispositifs : emplois d’avenir, CUI, IAE, CIVIS. DIPLÔMES POSSÉDÉS PAR LES JEUNES À L’ENTRÉE DANS UNE MESURE DE LA POLITIQUE DE L’EMPLOI Traitement : Direccte