SUIVI LONGITUDINAL F F R - L N R ° ° ° ° ° Années 2000 – 2001 – 2002 – 2003 Lyon – 8-9-10 janvier 2004 Docteur Alain ASTIE
Il répond à d’autres attentes : Le Rugby : premier sport collectif à mettre en place ce suivi biologique longitudinal en l’an 2000. Son objectif principal : préserver la santé de nos sportifs de haut niveau. Il répond à d’autres attentes : Evaluer les effets de la pratique sportive intense sur la physiologie des joueurs Etablir le degré d’efficacité de l’entraînement, afin de l’optimiser Dépister l’utilisation de produits ou de méthodes illicites de préparation Répondre aux obligations légales de la loi du 23 mars 1999
MISE en PLACE du SUIVI La FFR et par délégation la LNR en a fixé les modalités : Sous la tutelle de la Commission Médicale restreinte Obligation faite à tous les joueurs sous contrat professionnel de participer à ce suvi : 900 joueurs Pro D1 / D2 Périodicité tri annuelle Dates précises à respecter Bilans identiques à effectuer Centralisation de certaines analyses liées à des pratiques dopantes Interprétation de l’ensemble de tous les bilans réalisés
COMPOSITION et NATURE des BILANS BIOLOGIQUES La nature de ce bilan Dépendant de la spécificité sportive Ciblé en fonction des filières énergétiques sollicitées Utilisable : pour objectiver les remaniements métaboliques pour identifier les anomalies. Le choix des paramètres Leur valeur à une application pratique Correction de l’inadéquation de la préparation Mise en place de plages de récupération Recherche de l’utilisation de produits dopants
O B J E C T I F S Suivi de la préparation Evaluation des effets de la pratique sportive Dépistage des pratiques dopantes
Suivi de la préparation Il objective la bonne tolérance du joueur aux charges de travail proposées permettant : L’adaptation de l’entraînement dans : Sa Nature Son intensité Sa Fréquence Sa planification en fonction : Du calendrier de la saison sportive Des objectifs de compétition Des macro micro cycles de préparation La prévention de la survenue de blessure
Evaluation des effets de la pratique sportive Les affections mis en évidence : Le surentraînement La fatigue chronique Les phénomènes carentiels La lyse musculaire La déshydratation Les infections à répétition Les syndromes inflammatoires
Dépistage des pratiques dopantes Notre but à travers ce suivi, au delà de sa place dans la planification et la tolérance à l’entraînement, a été de préserver un « rugby propre », en respect des valeurs morales et éthiques véhiculées par notre sport. La deuxième partie de ce bilan est dedié : - à la prévention - au contrôle de la non utilisation de produits illicites, grâce à différents dosages hormonaux : TSH – Cortisol – Testostérone – IgF1 – Ostéocalcine
INTERPRETATION et EXPLOITATION des RESULTATS Exploitable Importance de la disponibilité et la compétence biomédicale Collaboration médico-sportive avec respect du secret médical Intégration dans le staff médico sportif : médecin – biologiste – préparateur physique - entraîneur Indispensable – Nécessaire Interprétation en 72 h. Concertation avec le médecin en respect des règles de confidentialité et déontologie pour optimiser la préparation du joueur et de l’équipe en toute confiance. Adaptation de l’entraînement aux modifications physiologiques.
Anémie – Infections : NFP – Fer – Ferritine – Bilirubine Syndrome inflammatoire : NFP – CRP – Ferritine Intolérance à l’entraînement : TGO – CPK – Acide urique – Myoglobine – Bilirubine – Cortisol – Aldolase Déshydratation : Urée – Potassium – Sodium – Acide urique – Hématocrite Carences en oligoéléments : Magnésium – Calcium – Potassium – Sodium – Fer Atteintes hépatiques infectieuses ou toxiques : TGO – TGP – Bilirubine – GGT – Phosphatases alcalines Intolérance médicamenteuse : TGP – Amylase Utilisation de produits illicites : IgF1 – Ostéocalcine – TSH – LH – Cortisol - Testostérone
Le bilan général de la mise en place est très positif car on constate : Une très nette amélioration des bilans métaboliques de nos joueurs Une prise de conscience importante de la nécessité d’une préparation physique nutritionelle rigoureuse en rapport avec des contraintes et des exigences du sport de haut niveau Un recours nul à des méthodes de préparation illicites Hors traumatisme, une physiologie du rugbyman identique à celle d’un athlète de haut niveau où professionnalisation a pour corollaire responsabilisation, éthique et conscience.
En conclusion : La veille reste nécessaire et obligatoire et l’image que nous renvoit les joueurs et entraînement est tellement pointue qu’elle assure le bien fondé de notre démarche.