Carte situation Jean-Pierre Un point de méthode… Dans un rond : c’est un choix à cliquer! Les bonhommes : Le patient s’exprime, le soignant écoute Une flèche : C’est pour continuer…

La situation de Jean Pierre Jean Pierre a 72 ans. Il est atteint de myélome multiple. Le diagnostic a été posé il y a 6 mois suite à des douleurs dans le dos, confirmées à la radio, avec une fracture vertébrale. Un protocole de chimiothérapie injectable a été décidé : Il reçoit les injections à l’hôpital tous les 10 jours. Il prend les autres médicaments à la maison par la bouche. Pour les douleurs, il a eu de la radiothérapie qui a été efficace rapidement. En complément, des médicaments contre la douleur lui ont été prescrits : Oxycontin LP 15 mg : 1 le matin et 1 le soir Oxynormoro 5 mg : 1 à 2 /j selon les besoins sans dépasser 6/j

D’après vous, que devrait faire Jean-Pierre ? Conduite à tenir D’après vous, que devrait faire Jean-Pierre ?

Que doit faire Jean Pierre? Depuis quelques jours, il ressent de nouvelles douleurs localisées dans le bas du dos, qui irradient dans la fesse et derrière la cuisse. Ces douleurs perturbent son sommeil. Elles ne sont pas soulagées lorsqu’il se repose. Il a rendez-vous à l’hôpital pour son injection dans 5 jours. Cliquez sur la réponse de votre choix Prendre de l’ibuprofène qui marche bien pour les maux de tête de sa femme. 3 Prendre du paracétamol (Doliprane ou Dafalgan) à 4 g par jour. 2 Augmenter son Oxynormoro jusqu’à 6 / jour en suivant sa prescription. 1 Prendre RDV rapidement avec son médecin traitant. Ne rien faire et en parler avec l’hématologue dans 5 jours. Appeler le service d’hématologie au téléphone. 4 5 6

1.Augmenter l’oxynormoro à 6/j BRAVO : vous avez raison. C’est un bon choix de suivre la prescription de son médecin. Il prend habituellement 1 à 2 cp par jour. Il passe maintenant à 6 cp par jour. L’efficacité est au rendez-vous mais elle est partielle : La douleur est toujours présente. Le sommeil reste de mauvaise qualité. Par ailleurs, il ressent des signes de constipation et il est somnolent dans la journée. Que peut faire Jean-Pierre ? Cliquez sur la réponse de votre choix Prendre du paracétamol (Doliprane ou Dafalgan) à 4 g par jour. Prendre de l’ibuprofène qui marche bien pour les maux de tête de sa femme. Appeler le service d’hématologie au téléphone Prendre RDV rapidement avec son médecin traitant. Retour au départ

2 : prendre du paracétamol Il prend du Doliprane en cp de 1g, 4 dans la journée ce qui est la dose maximale recommandée. Le lendemain, les douleurs restent présentes au même niveau et son sommeil s’en ressent. Que peut faire Jean-Pierre ? Cliquez sur la réponse de votre choix Augmenter son Oxynormoro jusqu’à 6 / jour en suivant sa prescription. Prendre de l’ibuprofène qui marche bien pour les maux de tête de sa femme. Appeler le service d’hématologie au téléphone Prendre RDV rapidement avec son médecin traitant. Retour au départ

6. Ne rien faire et en parler avec l’hématologue dans 5 jours Jean-Pierre ne souhaite pas ennuyer sa femme et les médecins avec ses problèmes et ne fait rien de particulier en attendant d’en parler avec l’hématologue dans 5 jours. Le lendemain, les douleurs restent présentes au même niveau et son sommeil s’en ressent. Prendre du paracétamol lui semble maintenant tout à fait insuffisant. Que peut faire Jean-Pierre ? Cliquez sur la réponse de votre choix Augmenter son Oxynormoro jusqu’à 6 / jour en suivant sa prescription. Prendre de l’ibuprofène qui marche bien pour les maux de tête de sa femme. Appeler le service d’hématologie au téléphone Prendre RDV rapidement avec son médecin traitant. Retour au départ

3 : prendre de l’ibuprofène Après 3 jours, les douleurs restent et son sommeil s’en ressent. De nouvelles douleurs apparaissent au niveau de l’estomac l’amenant à consulter son médecin traitant en urgence. Celui-ci lui dit d’arrêter l’ibuprofène tout de suite. Il lui recommande de ne plus avoir recours à ce médicament et à d’en parler à son hématologue. L’ibuprofène est un médicament en vente libre. Il est efficace sur certaines douleurs mais peut avoir des effets indésirables sévères. LA RECOMMANDATION : Il ne faut pas prendre de nouveau médicament sans en parler avec votre hématologue. Retour au départ

3 : prendre de l’ibuprofène Le jour de l’hospitalisation, l’hématologue trouve Jean-Pierre trop douloureux et trop fatigué pour recevoir son injection. Il lui prescrit un bilan : Biologique (prise de sang) Radiologique Au total : La prise de sang montre que le rein a été altéré par l’ibuprofène. Jean-Pierre va passer 2 jours dans un service de néphrologie pour corriger ce problème. La radio montre une fracture de 3 vertèbres nécessitant une chirurgie pour éviter des complications. La chirurgie est programmée. L’hospitalisation se passe bien. Elle dure une semaine suivie de 4 semaines de convalescence avant de rentrer à la maison. LA RECOMMANDATION : Il ne faut pas prendre de nouveau médicament sans en parler avec votre hématologue. Retour au départ

3 : prendre de l’ibuprofène Le néphrologue explique à Jean-Pierre que les capacités de ses reins ont été récupérées mais pas complètement. Concernant les douleurs : Une radiothérapie est mise en place : elle est rapidement efficace. La prescription de médicaments pour la douleur augmente : Oxycontin LP 30 mg (au lieu de 15) : 1 le matin et 1 le soir Oxynormoro 10 mg : 1 à 2 /j selon les besoins sans dépasser 6/j Ce nouveau traitement est efficace et Jean-Pierre retrouve le sommeil. LA RECOMMANDATION : Il ne faut pas prendre de nouveau médicament sans en parler avec votre hématologue. Retour au départ

4 : Appeler le service Bravo ! C’est le meilleur choix possible. En cas de nouvelles douleurs et avant de prendre des médicaments en vente libre, il faut un avis du service d’hématologie. Pour soulager les douleurs, Jean-Pierre peut également prendre les médicaments que son hématologue a prescrits. L’hématologue pose quelques questions à Jean-Pierre. D’après-vous lesquelles ? Retour au départ

4 : Appeler le service L’hématologue pose quelques questions à Jean-Pierre. D’après-vous lesquelles ? Il lui demande : De décrire sa douleur Sa localisation Si elle irradie, où et comment Si elle est soulagée par le repos Si Jean-Pierre dort bien En fonction des réponses de Jean Pierre, 2 hypothèses peuvent expliquer ces douleurs ? D’après vous, lesquelles ? Retour au départ

4 : Appeler son hématologue En fonction des réponses de Jean Pierre, 2 hypothèses peuvent expliquer ces douleurs ? D’après vous, lesquelles ? C’est une complication du myélome. C’est une douleur d’une autre origine, comme de l’arthrose ou un lumbago Les réponses de Jean-Pierre pourront orienter le médecin pour la meilleure prise en charge possible. Dans le cas de Jean-Pierre, c’est une complication du myélome. Retour au départ

4 : Appeler le service Jean-Pierre se rend à l’hôpital le jour-même pour un bilan radiologique et une prise de sang. La radio montre un nouveau tassement vertébral. Il s’agit d’une complication du myélome. Concernant les douleurs : Une radiothérapie est mise en place : elle est rapidement efficace. La prescription de médicaments pour la douleur est reconduite : Oxycontin LP 15 mg : 1 le matin et 1 le soir Oxynormoro 10 mg : 1 à 2 /j selon les besoins sans dépasser 6/j Ce traitement est efficace et Jean-Pierre retrouve le sommeil. Retour au départ

5 : Consultation avec le médecin traitant Bravo ! C’est un bon choix d’en parler à votre médecin. Le médecin traitant interroge Jean-Pierre sur ses douleurs et lui recommande de prendre les médicaments prescrits par l’hématologue. Il lui prescrit une radio à faire immédiatement et appelle l’hématologue pour lui faire part de cette évolution. L’hématologue rappelle Jean-Pierre au téléphone et lui pose quelques questions. D’après vous, quelles questions pose l’hématologue à Jean-Pierre ? Retour au départ

5 : Médecin traitant puis hématologue L’hématologue pose quelques questions à Jean-Pierre. D’après-vous lesquelles ? Il lui demande : De décrire sa douleur Sa localisation Si elle irradie, où et comment Si elle est soulagée par le repos Si Jean-Pierre dort bien En fonction des réponses de Jean Pierre, 2 hypothèses peuvent expliquer ces douleurs ? D’après vous, lesquelles ? Retour au départ

5 : Médecin traitant puis hématologue En fonction des réponses de Jean Pierre, 2 hypothèses peuvent expliquer ces douleurs ? D’après vous, lesquelles ? C’est une complication du myélome. C’est une douleur d’une autre origine, comme de l’arthrose ou un lumbago Les réponses de Jean-Pierre pourront orienter le médecin pour la meilleure prise en charge possible. Dans le cas de Jean-Pierre, c’est une complication du myélome. Retour au départ

5 : Médecin traitant puis hématologue La radio prescrite par le médecin montre un nouveau tassement vertébral. Concernant les douleurs : Une radiothérapie est mise en place : elle est rapidement efficace. La prescription de médicaments pour la douleur est reconduite : Oxycontin LP 15 mg : 1 le matin et 1 le soir Oxynormoro 10 mg : 1 à 2 /j selon les besoins sans dépasser 6/j Ce traitement est efficace et Jean-Pierre retrouve le sommeil. Retour au départ

Êtes-vous sûr d’avoir vu tous les choix ? Oui j’ai vu tous les choix et je souhaite voir la conclusion de cette activité. Non je voudrais bien voir ce qui arrive à Jean-Pierre avec d’autres choix. Retour au départ

Synthèse Lorsque de nouvelles douleurs surviennent, cela peut être un problème médical sans rapport avec le myélome (arthrose, lumbago) mais comme dans le cas de Jean-Pierre, il s’agit parfois d’une évolution du myélome. En parler avec votre hématologue sans retard permettra d’agir plus rapidement sur les douleurs et d’éviter ces complications. Vous pouvez bien sûr prendre les médicaments prescrits pour votre douleur en respectant les doses. Vous ne devez pas prendre de médicaments en vente libre sans en parler avec votre médecin ou avec votre hématologue. Retour au départ

Les recommandations Appeler son médecin et/ou le service d’hématologie est une attitude tout à fait appropriée. Respecter les prescriptions médicales à la lettre. Acheter des médicaments en vente libre peut comporter une part de risque. En parler avec son médecin ou son pharmacien permet de diminuer fortement ce risque. Le recours à des médecines alternatives peut également comporter une part de risque, notamment certaines plantes. En parler avec son médecin ou son pharmacien permet de diminuer fortement ce risque. Utiliser la touche Echap pour sortir Retour au départ