Laboratoire de Géodynamique Géologie de l’Ingénieur Geomag1 Tlemcen 10-12 Novembre 2010 ETUDE DU DECROCHEMENT DE L’ADRAR AYELLOUM (REGION DE TAHIFET, HOGGAR CENTRAL). APPORT DE L’IMAGERIE SATELLITAIRE ET DONNEES DE TERRAIN Laboratoire de Géodynamique Géologie de l’Ingénieur et Planétologie LGGIP FSTGAT/USTHB Kamel AMRI*; Lazhar GUERGOUR**; Yamina MAHDJOUB* * LGGIP, FSTGAT, USTHB ** CRND- COMENA, Sebala; Draria
Présentation de la région d’étude Télédétection Données de terrain Conclusion
AGHEFSA TIN TARABINE OUA HELLEDJENE TASSILIS La région de Tahifet est située dans le terrane d’Azrou N’Fad, au Hoggar Central. 6° 23° AGHEFSA TIN TARABINE OUA HELLEDJENE TASSILIS 22° 7°
Ce décrochement de l’Adrar Ayelloum présente une direction générale NNW-SSE, il se prolonge dans le terrane de Laouni. 20km
Décrochement senestre portant des stries horizontales Décrochement senestre portant des stries horizontales. Quel est le régime de déformation? En décrochement pur ? En transpression ? En transtension ?
La région de Tahifet est couverte par les images ETM+, elp191044_7t20010116z32 (prise de vue le 16 Janvier 2001) et elp191045_7t20000410z32 (prise de vue le 10 Avril 2000) constituées chacune de 6 bandes multispectrales (3 dans le visible, 1 dans le PI et 2 dans le MI Afin de visualiser la zone d’étude dans sa totalité, nous avons crée une mosaïque des deux images. La mosaïque de ces images prises à des périodes différentes a nécessité un calibrage pour atténuer certains bruits présents par l’application de filtres FFT (Schowengerdt, 1983 ; Bonn et Rochon, 1992), sur les six bandes multispectrales.
les rapports de bandes: qui représentent un procédé multispectral très utilisé pour mettre en évidence les différences entre canaux. Ce traitement consiste à faire le quotient des canaux spectraux 2 à 2 et pixel par pixel et représentent les rapports entre les longueurs d’ondes Pour une bonne étude, nous avons combiné la bande ETM+4 (proche infrarouge) avec les trois bandes du visible ETM+3 (Rouge); ETM+2 (Vert); ETM+1 (Bleu) R : 4/3 V : 4/2 B : 4/1
Filtres directionnels : Ombre portée sur l’image pour relever les caractéristiques linéaires de celle ci Matrice 3X3
N-S NE-SW E-W NW-SE R V B Kavak et Cetin, (2005)
Le mouvement senestre n’est pas bien représenté. Contrairement au décrochement de l’Afara Héouine, le contraste lithologique est peu prononcé. Ce qui rend d’autant plus difficile sa caractérisation. Le mouvement senestre n’est pas bien représenté. R= 45; V=0; B=135 R= 4/3; V=4/2; B=4/1
Réorientation de la contrainte maximale selon l’orientation du plan ZONE A Structures d’arrachement montrant un mouvement senestre Plan moyen N165 58 SE; pitch 20°Sud σ1 : 09N307° σ1 : 12N294°
25°N172 avec un déversement vers l’Ouest.
Zone B Contrainte maximale σ1 orientée à N334°
Plans de chevauchements tardifs N140 35SW
ZONE C σ1 : 10N294°
Plis associés à déversement Est
σ 1 N337° Tin Gheddéine σ 1 307° Tin Ghéddéine σ 1 N294° Oued Igharghar σ 1 N294°
Le granite d’Azir N’Fad similaire à celui de Laouni peut-il être mis en place en régime transpressif? Les critères tectoniques étudiés : Mouvement senestre Obliquité des stries (20 à 30°) vers le Sud ou vers le Nord en relation avec le pendage des plans. Double déversement des plis vers l’Ouest ou l’Est en fonction du pendage du plan. Réorientation de la contrainte maximale. Ces critères plaident en faveur d’une transpression Non loin de là, dans la région de Laouni, Liégeois et al. (2003) considèrent l’existence d’une phase transpressive, responsable de la mise ne place du granite à 615Ma. Il est tentant de le penser mais les données de terrain restent difficiles à obtenir de par la grandeur de ce granite (+ 1000km²)
MERCI DE VOTRE ATTENTION Dans de précédents travaux on a montré la part importante de la télédétection dans l’étude des grands décrochements (cas de l’Afara Héouine; Amri et al., sous presse; Guergour et Amri, (2009) dans le bassin de Tin Séririne, et Djemai et al., (2009), dans la région de l’In Ouzzal). Dans le cas de l’AA, plusieurs traitements ont été utilisés , mais le faible contraste lithologique ne nous permet pas une bonne étude. Les images satellites restent un complément important du travail de terrain. MERCI DE VOTRE ATTENTION