Etude mécanique de la rotation Application au modèle polyarticulé humain : 14 segments solides Référentiel choisi = R* (référentiel barycentrique) Moment cinétique en R* = Pour un point matériel
Etude mécanique de la rotation Pour un solide Si (Gi) Rotation du segment autour de son Gi Quantité de rotation du Gi du segment autour du G Gi Si G
Etude mécanique de la rotation Modèle du corps humain = 14 segments Pour référentiel non barycentrique (Th. De Koenig) Interne Externe : ne concerne que G
Etude mécanique de la rotation Remarques importantes le moment cinétique dans R* est indépendant du point où on le calcule dém. : si on remplace R par R* dans Koenig, le vecteur vitesse VG/R* est nul
Etude mécanique de la rotation Si on suppose le système rigide, on peut simplifier l ’équation qui devient : car, comme le système est rigide, quelque soit i, on a
! Moment cinétique Cas particulier du calcul du moment cinétique Pour un segment rigide Où I est le moment d’inertie du segment ! Cas particulier du calcul du moment cinétique donc plus r est grand, plus I est important G donc, pour un L constant, varie à l’inverse de I
Moment cinétique Exemple du plongeon en arrière sur tremplin F (réaction tremplin) = 2700N durée impulsion = 0.087s d=0.6m I = 15 Kg.m2 t = 0, t+dt?
Moment cinétique A partir du théorème du moment cinétique, on procède comme avec une impulsion « linéaire » Dans l’exemple du plongeon, on a un seul moment : celui lié à la force appliquée sur les pieds, à une distance d du centre de masse du plongeur
Moment cinétique
Moment cinétique
Etude mécanique de la rotation Exemple du chat Comment fait le chat pour se retourner sans avoir d’impulsion en rotation au départ ? Pas d’impulsion
Etude mécanique de la rotation Équilibre en rotation dans le mouvement de course comment avoir une direction rectiligne alors que les forces de réaction au sol appliquent des moments sur le corps ? Il y a donc une impulsion en rotation F
Etude mécanique de la rotation Le corps est décomposé en deux parties : sup. et inf. si on ne veut pas tourner, il faut l’équilibre en rotation Le haut du corps doit tourner en sens opposé
Analyse énergétique du mouvement
I - Travail, Puissance
Travail d’une force Le travail d’une force quantifie la capacité à avoir généré un mouvement Le travail de F sur le trajet AB vaut : F est supposée constante pendant le déplacement du solide ponctuel de A vers B F A F B TF (AB) = F . AB
Travail d’une force Le travail d’une force est un scalaire Il s’exprime en Joules (J) Il est maximum lorsque la force est dans le sens du déplacement Un travail négatif correspond à une force résistive pour le mouvement
Travail d’une force Le travail correspond à celui de la force utile FU A F B F TF (AB) = F . AB = FU . AB
dt : durée élémentaire pour passer d’un point Ai au point suivant Ai+1 Travail d’une force Lorsque la force n’est pas constante F est supposée constante sur AA1 F F A An= B A1 Ai F F TF (AA1) = F . AA1 = F . VA dt dt : durée élémentaire pour passer d’un point Ai au point suivant Ai+1
Travail d’une force Pour l’ensemble du trajet AB : Expression générale du travail : TF (AB) = TF (AA1) + TF (A1A2) + … + TF (An-1B) = F . VA dt + F . VA1 dt + … + F . VAn-1 dt TF (AB) = F(t) . V(t) dt
Puissance La puissance d’une force quantifie sa rapidité à exercer un travail Puissance moyenne : C’est un scalaire exprimé en Watt (W) (1 W = 1 J/s) tAB : durée du parcours de A vers B
Puissance Puissance instantanée en un point A du trajet : C’est la dérivée du travail par le temps
Travail d’une force : cas du solide Pour un solide il faut tenir compte de la rotation autour de son centre de gravité Travail d’une force : Travail d’un moment : TF = F(t) . VG(t) dt TM = MG(t) . w(t) dt
Puissance : cas du solide Puissance instantanée d’une force sur un solide Puissance instantanée d’un moment sur un solide
II - Energie
Energie L’énergie est le résultat du travail Elle s’exprime également en Joules (J) Elle est classée en deux types : énergie potentielle énergie cinétique
Energie potentielle Energie potentielle : c’est l’énergie accumulée par un solide soumis : - soit à la pesanteur - soit à l’action d’un ressort La pesanteur et l’action d’un ressort sont des forces qui « dérivent d’un potentiel » Un niveau d’énergie potentielle correspond à une position donnée
Energie potentielle Energie potentielle de pesanteur Ep = m g h z h Sol Ep = m g h
Energie potentielle Energie potentielle élastique Position de repos Compression l K : constante de raideur
Energie cinétique C’est l’énergie acquise par le mouvement Elle est liée à la vitesse du solide Pour un solide ponctuel : V est la vitesse calculée dans un repère galiléen
Energie cinétique Pour un solide, il faut tenir compte de la rotation Energie cinétique de translation : Energie cinétique de rotation :
Energie cinétique Pour un ensemble S de solides ponctuels Si : Or, on a : D’où :
Energie cinétique Le premier terme représente l’énergie cinétique de S vu comme un seul point, son centre de masse Le second représente l’énergie cinétique par rapport au centre de masse C’est l’énergie cinétique interne
Energie cinétique Pour un système de solides rigides : Energie cinétique « externe » Energie cinétique « interne » ou de gesticulation
L’énergie mécanique d’un système isolé reste constante Energie mécanique L’énergie mécanique d’un système est la somme de ses énergies potentielle et cinétique : Théorème de conservation de l’énergie mécanique L’énergie mécanique d’un système isolé reste constante
Energie mécanique
Théorème de l’énergie cinétique La variation d’énergie cinétique d’un système entre deux instants est la somme du travail des forces internes et du travail des forces externes dans le même intervalle de temps
Théorème de l’énergie cinétique Cas où les forces externes sont uniquement le poids P et la réaction du sol R : Le théorème de l’énergie cinétique se réduit à :
Théorème de l’énergie cinétique Etude du salto arrière
Rendement énergétique Le travail des forces et moments internes correspond à l’énergie mécanique fournie par le « moteur métabolique » : Travail des forces et moments internes Energie métabolique produite R =
Rendement énergétique Méthode globale d’évaluation de TFint Problème : pour un mouvement en « régime stationnaire » (Ex: course à vitesse constante) l’énergie cinétique est (à peu près) constante Travail des forces internes nul !
Rendement énergétique Méthode locale : calcul des puissances à chaque articulation TFint = En apparence plus rigoureux, mais en pratique très difficile (voire impossible) à calculer Les puissances Pi peuvent être négatives. On peut donc (en théorie) arriver à un travail des efforts internes négatif ou nul
Rendement énergétique Proposition : tout effort, qu’il soit résistif ou effectivement moteur correspond à un flux d’énergie métabolique (positive par définition) Il suffit donc de ne pas sommer les puissances Pi mais leurs valeurs absolues pour obtenir l’énergie mécanique totale consommée : Tcumulé Fint =
Rendement énergétique Problème : ça n’explique pas du tout en quoi un flux d’énergie (positive) correspond à un travail négatif Il doit y avoir une erreur dans le calcul des puissances : si elles sont motrices elles ne peuvent être que positives! Question primordiale : d’où viennent les erreurs ?
Rendement énergétique Les erreurs viennent des approximations Premier exemple : Le cycliste qui arrête de pédaler (sur terrain plat) Cas idéal : sa vitesse reste constante pas de variations de l’énergie cinétique, ni de l’énergie potentielle On retrouve un travail des efforts internes nul correspondant à la variation nulle d’énergie cinétique
Rendement énergétique Cas réel : sa vitesse reste diminue variation négative de l’énergie cinétique Par application directe de la méthode globale, on trouve un travail des efforts internes négatif Ce qu’on néglige c’est l’action des forces de frottements de l’air Le travail associé à ces forces est négatif et correspond à la variation d’énergie cinétique On retombe sur un travail des efforts internes nuls
Rendement énergétique Deuxième exemple : Un athlète qui court à vitesse constante sur un tapis horizontal L’énergie cinétique est invariante (ou presque) On peut négliger les frottements de l’air car sa vitesse par rapport à l’air est nulle (ou presque) Le travail des efforts internes est nul !
Rendement énergétique Ce qui est négligé c’est la déperdition d’énergie lors des chocs qui correspond au travail des efforts internes Le théorème de l’énergie cinétique n’est valable que pour un système fermé du point de vue mécanique Energie cinétique Travail des efforts internes Déperdition A cause de l’interaction avec le sol, le coureur n’est pas un système mécaniquement fermé
Bilan
+ Analyse dynamique Relation Fondamentale de la Dynamique Généralisée Mise en relation : des causes (Forces, Moments) des conséquences (Accélération, Variation de la quantité de rotation)
Théorème de l’énergie cinétique Analyse énergétique Théorème de l’énergie cinétique Mise en relation : des causes (Travail des forces et des moments) des conséquences (Variation de l’énergie cinétique)