De la prise d’informations à la crise d’informations ASSR et EPS De la prise d’informations à la crise d’informations
La prise d’informations Sur la route la sécurité passe par un regard attentif et prévoyant Il faut regarder loin et garder ses distances de sécurité Il faut se montrer vigilant : des portières peuvent s’ouvrir, un piéton peut traverser, une voiture peut changer de file… Une prise d’informations précoce et pertinente permet de maîtriser l’espace et d’y évoluer dans de bonnes conditions La vision périphérique permet la détection du mouvement et la perception des rapports spatiaux.
La stratégie du regard L’ œil capte des informations, les transmet au cerveau qui les analyse et envoie ses ordres aux muscles. Le temps de réaction est important et varie avec certains facteurs. Le temps de réaction moyen au volant est de 2 secondes Le temps de réaction d’un sprinter de haut niveau est de l’ordre d’une fraction de seconde. La prise de certains médicaments, l’absorption d’alcool ou la fatigue augmentent le temps de réaction.
De la prise d’informations à la crise d’informations Pour faire face à l’imprévisible le conducteur doit réagir vite. Le risque d’accident augmente avec l’élévation de la vitesse et avec l’augmentation des informations à traiter. Le conducteur doit adapter sa vitesse aux paramètres du milieu (jour, nuit, pluie brouillard, fumée, circulation…) La fatigue et la routine diminuent les capacités d’attention.
De l’EPS à La Sécurité routière Le coureur de haie doit apprendre à gérer sa vitesse en fonction des obstacles. Les joueurs de sports collectifs prélèvent beaucoup d’informations et apprennent à les traiter pour faire des choix pertinents. Dans la circulation, le cycliste, le motard ou l’automobiliste doivent réduire leur vitesse pour avoir le temps de prendre les bonnes décisions. Dans un trafic intense, il faut anticiper, prélever et traiter des informations afin de faire les bons choix pour se diriger et éviter les obstacles.