Les chiffres clés Douleur et cancer Tous les droits d’auteurs sont réservés à l’Institut UPSA de la douleur. Toute modification est interdite. Toute reproduction ou utilisation est limitée aux formations des professionnels de santé. Les auteurs et les coordinateurs déclinent toute responsabilité directe ou indirecte dans l’usage pouvant être fait de cet outil.
Epidémiologie(1) Incidence chez l’homme en 2005 183 000 nouveaux cas de cancers Prostate : 62 000 Poumon : 24 000 Colon-rectum : 20 000 Bouche, pharynx, larynx : 13 000 Vessie : 8 000 Lymphome non Hodgkin : 5 500 Rein : 5 400 Foie : 5 100 Estomac : 4 400
Epidémiologie(1) Incidence chez la femme en 2005 136 000 nouveaux cas de cancers Sein : 50 000 Colon-rectum : 17 500 Poumon : 6 700 Corps utérin : 5 800 Mélanome : 4 700 Ovaire : 4 700 Col de l’utérus : 4 100
Prévalence(2) La douleur cancéreuse est souvent un signe tardif dans l’histoire de la maladie Elle concerne 40% des patients au stade curatif et 80% en phase avancée Les principales causes de douleurs sont : les tumeurs : 75 à 80% des cas les traitements : 15 à 19% des cas autres causes : 3 à 5% des cas La prévalence de la douleur chez le patient cancéreux Le cancer est une des rares pathologies dont la douleur ne constitue pas un signal d’alarme. En effet, celle-ci apparaît souvent tardivement dans l’histoire de la maladie, à un stade où le pronostic vital du patient est parfois déjà engagé. La prévalence de la douleur augmente avec la progression de la maladie : elle concerne 40% des patients en phase active de traitement (curative) et 80% des patients en phase avancée. L’origine de la douleur est liée à la tumeur dans 75 à 80% des cas, aux traitements anticancéreux dans 15 à 19% des cas et à une autre cause dans 3 à 5% des cas. Les mécanismes générateurs de souffrance sont : les douleurs par excès de nociception, les douleurs neuropathiques et les douleurs mixtes ; nous verrons ces mécanismes un peu plus loin.
Prévalence(2) La douleur cancéreuse est souvent un signe tardif dans l’histoire de la maladie Elle concerne 40% des patients au stade curatif et 80% en phase avancée Les principales causes de douleurs sont : les tumeurs : 75 à 80% des cas les traitements : 15 à 19% des cas autres causes : 3 à 5% des cas Il existe une classification des douleurs cancéreuses en 5 points créée par Foley (1993) La prévalence de la douleur chez le patient cancéreux Il existe une classification du type de douleur cancéreuse en 5 points établie par Foley en 1993 : la douleur aiguë liée au cancer : tumeur, traitement, exacerbations ou complications du cancer ; la douleur chronique en rapport avec le cancer : progression du cancer, traitement ; la douleur préexistante associée à une douleur liée au cancer ; la douleur cancéreuse chez les patients ayant une toxicomanie ou une dépendance à une substance ; la douleur en rapport avec la phase terminale d’un cancer.
Prévalence par type de cancer(2) A un stade avancé de la pathologie, la douleur touche en pourcentage de patients : OS : 75 à 80% Lymphome : 52% Pancréas : 79% Leucémie : 50% Estomac : 75% Colon : 69% Sein : 72% Prostate : 70% Utérus : 75% Poumon : 72%