PARTIE III: Le XIXème siècle Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER Chapitre 1: L’âge industriel
Comment voit-on l’arrivée du train en Alsace? Doc.1 : « Le projet de chemin de fer de Strasbourg à Bâle, traversant dans son milieu un pays des plus peuplés, des plus agricoles, des plus industriels de France, porte le caractère le plus incontestable d’utilité publique. Le chemin de fer de Strasbourg à Bâle(…) est appelé à exercer une influence sur le commerce général de la France. En effet, il est destiné à faire partie de la ligne de Marseille à Strasbourg (…), voie la plus directe, la plus rapide du Levant vers la mer du Nord. Il est appelé à faire partie d’une autre ligne de transit de très grande importance, celle du Havre au Rhin. On sait combien il est important pour la France de s’assurer une part des bénéfices du transit des marchandises et denrées coloniales qui, pour se rendre dans l’Est, dans l’Allemagne centrale ou en Suisse, empruntent aujourd’hui la voie du Rhin (…). Un chemin de fer entre Le Havre et Strasbourg et le long du Rhin recueillerait une grande partie de ces transports. C’est ce transit que la Belgique dispute à la Hollande et à la France par l’établissement d’un chemin de fer entre Anvers et Cologne.(…). Ce projet n’aura plus de suite dés qu’un chemin de fer entre Strasbourg et Bâle sera établi et la France n’aura plus à craindre d’être déshéritée des avantages de sa position. Ce chemin de fer permettra d’augmenter l’activité industrielle et commerciale de l’Alsace, accroîtra le transit par la France, le commerce du Rhin et assurera à la rive gauche du Rhin la prépondérance qu’elle doit avoir dans les relations de commerce. » D’après l’Avant projet d’un chemin de fer de Strasbourg à Mulhouse et à Bâle, N. Koechlin et Frères, Mulhouse 1838 Villes françaises à relier Intérêt du chemin de fer pour l’Alsace Régions étrangères desservies Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Le chemin de fer moyen de développer le commerce et l’industrie Mer du Nord Amérique . Mer du Nord = Commerce colonial Le Havre . Strasbourg Allemagne . . Mulhouse Bâle Suisse . Marseille Commerce du Levant Méditerranée Ligne de chemin de fer Strasbourg-Bâle Lignes de chemin de fer en projet L’Alsace une plateforme du commerce mondial Un commerce mondial Redistribution des produits Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Le train Mulhouse-Thann entre en gare… Quels sont les deux éléments marquant de cette gravure? 1 - Un train à vapeur 2 – La ferveur populaire Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Vue du train Bâle Strasbourg en 1840 Comment fonctionne ce train? Grâce à la machine à vapeur. La machine à vapeur est inventé par un anglais James Watt en 1769. Elle sert de base pour la construction de la locomotive à vapeur inventée en 1817 par Stephenson. Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
L’intérêt du train Le doc.1 est écrit par Nicolas Kœchlin, industriel mulhousien. Quel peut-être son intérêt dans le développement du train en 1838? Gagner du temps pour le transport de marchandises Gagner plus d’argent car les transactions sont plus nombreuses Mulhouse-Thann 3 heures en diligence 45 minutes en train Strasbourg-Bâle 17 heures en diligence 8h50 en train Divisé par 4 Divisé presque par 2 ATTENTION: Le train est une réussite pour le transport de voyageurs mais pour le transport de marchandises le canal et la péniche restent importants car moins chère que le train. Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Comment Nicolas Kœchlin produit des locomotives ? « En 1826, André Kœchlin crée son usine : André Kœchlin et Compagnie car l’industrie textile a de plus en plus besoin de machines. Les premières fabrications sont des machines destinées aux filatures comme la mule-jenny ou machine à filer la laine. Pour être performant, il alla chercher les techniques en Angleterre. Il s’adressa aux meilleurs et obtint en 1826 la signature d’un contrat qui prévoyait la construction à Mulhouse d’un établissement de construction mécaniques « en participation » avec Sharp, Roberts and Co. C’est lorsque son cousin, Nicolas, lance le projet de la ligne Strasbourg –Bâle qu’ André Kœchlin se décide à fabriquer des locomotives, ligne pour laquelle il faut 20 locomotives. Nicolas avait déjà commandé trois locomotives en Angleterre pour la ligne Mulhouse-Thann : une fut démontée, « l’ Albion » devint le modèle pour construire la « Napoléon », nom de la locomotive des Koechlin. En 1847, la fabrication des locomotives représente 50% du chiffre d’affaires de l’entreprise. L’entreprise se transforme, elle compte alors un atelier de montage de des locomotives. La forge permet de fabriquer les pièces pour la locomotive. Elle compte aussi une chaudronnerie. Les années 1850 furent décisives pour les progrès de l’entreprise en raison du boom ferroviaire En 1856, on se lance dans l’exportation: Italie, Suisse, Autriche, Espagne ou Etats-Unis. D’après SACM, quelle histoire ! Vitoux, Fluck, Frey, Perrot, Stoskopf, La Nuée bleue, 2007 Souligne les infos concernant Nicolas Kœchlin en bleu Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Espionnage industriel pour copier la locomotive anglaise LIENS AVEC L’ETRANGER Nicolas Kœchlin se lance dans l’industrie ferroviaire Espionnage industriel pour copier la locomotive anglaise Construction de locomotives: la Napoléon Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Comment Nicolas Kœchlin produit des locomotives ? « En 1826, André Kœchlin crée son usine : André Kœchlin et Compagnie car l’industrie textile a de plus en plus besoin de machines. Les premières fabrications sont des machines destinées aux filatures comme la mule-jenny ou machine à filer la laine. Pour être performant, il alla chercher les techniques en Angleterre. Il s’adressa aux meilleurs et obtint en 1826 la signature d’un contrat qui prévoyait la construction à Mulhouse d’un établissement de construction mécaniques « en participation » avec Sharp, Roberts and Co. C’est lorsque son cousin, Nicolas, lance le projet de la ligne Strasbourg –Bâle qu’ André Kœchlin se décide à fabriquer des locomotives, ligne pour laquelle il faut 20 locomotives. Nicolas avait déjà commandé trois locomotives en Angleterre pour la ligne Mulhouse-Thann : une fut démontée, « l’ Albion » devint le modèle pour construire la « Napoléon », nom de la locomotive des Koechlin. En 1847, la fabrication des locomotives représente 50% du chiffre d’affaires de l’entreprise. L’entreprise se transforme, elle compte alors un atelier de montage de des locomotives. La forge permet de fabriquer les pièces pour la locomotive. Elle compte aussi une chaudronnerie. Les années 1850 furent décisives pour les progrès de l’entreprise en raison du boom ferroviaire En 1856, on se lance dans l’exportation: Italie, Suisse, Autriche, Espagne ou Etats-Unis. D’après SACM, quelle histoire ! Vitoux, Fluck, Frey, Perrot, Stoskopf, La Nuée bleue, 2007 Souligne les infos concernant Nicolas Kœchlin en bleu Souligne en noir les infos concernant son cousin et son entreprise Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Exportation mondiale LIENS AVEC L’ETRANGER FAMILLE André Kœchlin ( - ) ATELIER DE MONTAGE CHAUDRONNERIE FORGE Nicolas Kœchlin se lance dans l’industrie ferroviaire Espionnage industriel pour copier la locomotive anglaise Construction de locomotives: la Napoléon Cousin Alliance avec Sharp, entreprise anglaise Construction de machines outils pour les entreprise textiles (DMC) André Kœchlin ( - ) Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Le mode de vie bourgeois: Les cousins Kœchlin Recherche sur Internet à propos de Nicolas et d’André Nicolas Kœchlin (1781-1852) André Kœchlin (1789-1815) Nom de leur épouse Ursula Dollfuss Famille Dollfuss-Mieg (DMC) Ursule Dollfuss Formation Hambourg Hollande Formation dans l’entreprise de sa belle-famille Activité industrielle 1802: employé responsable de l’indiennage 1809: patron d’une usine d’impression sur tissus 1820: fondateur d’une filature à Mulhouse 1818 : direction des usines Dollfus-Mieg Création de la fonderie André Koechlin et Cie (futur SACM)= 1839 1ère locomotive Rôle dans la construction du chemin de fer Il effectue la promotion du chemin de fer en Alsace. En 1839, il réalise la voie Mulhouse-Thann et, en 1841, Mulhouse-Strasbourg L'établissement construisit des centaines de locomotives et équipe de nombreuses filatures et des tissages de la région et à l'étranger à l'origine des cités ouvrières de Mulhouse pour loger les 1000 ouvriers. Rôle politique - Député du Haut Rhin de 1830 à 1837 - inspecteur du travail des enfants dans les manufactures - administrateurs du département en 1848. - Membre du Conseil général de 1833 à 1839. maire de Mulhouse en 1830-1831 et de 1832 jusqu'en 1843. conseiller général du canton de Mulhouse (1839-1842) et d'Altkirch (1846-1848) député d'Altkirch en 1830, de Mulhouse de 1831-1846 Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Exportation mondiale FAMILLE LIENS AVEC L’ETRANGER André Kœchlin ( - ) ATELIER DE MONTAGE CHAUDRONNERIE FORGE Nicolas Kœchlin se lance dans l’industrie ferroviaire Espionnage industriel pour copier la locomotive anglaise Construction de locomotives: la Napoléon Epoux Cousin Ursula Dollfuss, fille du patron de DMC Alliance avec Sharp, entreprise anglaise Construction de machines outils pour les entreprise textiles (DMC) Cousines Ursule Dollfuss, fille du patron de DMC Epoux André Kœchlin ( - ) Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER
Les conditions de vie et de travail des ouvriers Description du lieu de travail Lieu fermé non aéré, sombre et humide Nombre d’ouvriers dans l’industrie cotonnière 91 000 en 1834 Durée de la journée de travail Durée des pauses 13h30 1h30 Salaires faibles Logement Lieu d’habitation pour les plus pauvres et conséquence Description des logements Equipement des logements Loyer d’une chambre A plusieurs lieues des ateliers ce qui entrainent un trajet long et fatiguant pour les ouvriers. Une seule pièce Table, chaises, coffre, poêle 9 francs par mois Conditions physiques –Etat de santé Mortalité très importante: 50% meurent avant 2 ans. Mal nourris, épuisement Age auquel on emploie les enfants 6 ans Scolarisation ??? Certains patrons en proposent à l’intérieur de l’usine mais un grand nombre n’en profite pas. Réalisé par Emilie BURTIN, Collège SCOELCHER