LE DEVELOPPEMENT FRONTALIER TERRESTRE ET LA GESTION INTEGREE DES FRONTIERES Plan Stratégique du FDF 2008 - 2009/2009 - 2010
CARTE ZONE FRONTALIERE
OBJECTIFS DU PROGRAMME D’ACTIONS À COURT ET MOYEN TERMES Renforcer la présence de l’État dans la zone frontalière en mettant l’accent sur l’augmentation des capacités de l’administration à: collecter des taxes et redevances; organiser la sûreté du territoire; assurer la sécurité des habitants et fournir des services aux populations.
Propositions de Stratégies pour la Région 1. Etablissement de zones prioritaires d’intervention ; 2. Dynamisation de l’espace des zones prioritaires ; 3. Elaboration et mise en œuvre d’un plan d’aménagement de la Région ; 4. Développement de programmes de lutte contre la pauvreté avec les Bailleurs de Fonds Internationaux (et en coopération avec d’autres institutions de l’Administration telles que le FAES, l’UTE, le BMPAD, la SONAPI, etc.)
Propositions de Stratégies pour la Région (suite) 5. Création d’un Conseil de Coordination et de Gestion des Frontières (Gestion intégrée des Frontières); 6. Mise en place du Fonds de Développement et d’Investissement aux frontières;
LES PROJETS construction de complexes administratifs frontaliers, de postes de contrôle et de sécurité, etc. Encadrer les communautés frontalières en leur fournissant certains services de base afin de leur permettre d’augmenter leur capacité de production, notamment dans le domaine agricole, d’améliorer leurs revenus, etc. Promouvoir les activités binationales sur la frontière;
LES PROJETS (suite) Réaménagement et/ou construction des infrastructures de base, (routes, électricité, télécommunication, eau potable, etc.) et aménagement d’un système d’interconnexion routière entre les communes frontalières. Accompagner l’Association Nationale des Maires Frontaliers dans les initiatives menées en coopération avec les populations dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la protection de l’environnement, etc.
ANSE-A-PITRES
COÛTS ESTIMATIFS POUR LES CONSTRUCTIONS Tableau 1 : Complexes frontaliers Lieu Coût total Financement obtenu Financement recherché Malpasse 8 millions U$ Ouanaminthe 4.840 millions € 1.480 millions € 3.344 millions € Belladère 2.5 millions $ ca 2.5 millions $ca Anse à Pitres 2.5 millions U$ Total US$ 20 354 380 4 748 860 15 581 208 Financement recherché 15 581 208 US$
COÛTS ESTIMATIFS POUR LES CONSTRUCTIONS (suite) Tableau 2: Marchés frontaliers Lieu Coût (GDES) Malpasse 50 000 000 inclus dans le coût total du projet Ouanaminthe 80 000 000 Belladère 32 000 000 Anse à Pitres 14 000 000 Foret des Pins 30 000 000 Total 206 000 000 Financement recherché 206 000 000 Gdes
COÛTS ESTIMATIFS POUR LES CONSTRUCTIONS (suite) Tableau 3 : Protection des berges des rivières et Lac Azuei Lieu Coût (GDES) Malpasse et Thomazeau (Lac Azuei ) 240 000 000 Ouanaminthe 120 000 000 Belladère 60 000 000 Anse à Pitres Total 540 000 000 Financement recherché 540 000 000 Gdes
COÛTS ESTIMATIFS POUR LES CONSTRUCTIONS (suite) Tableau 4 : Construction de ponts Lieu Coût (GDES) Ouanaminthe Pris en charge par l’UE Belladère 30 000 000 Anse à Pitres 44 000 000 Total 74 000 000 Financement recherché 74 000 000 Gdes
Total financement recherché: COÛTS ESTIMATIFS POUR LES CONSTRUCTIONS (fin) Total financement recherché: Complexes Frontaliers: 15 581 208 US$ Marchés Frontaliers: 206 000 000 Gdes Protection des Berges: 540 000 000 Gdes Construction de Ponts: 74 000 000 Gdes
3. Réaménagement tronçon routier Fonds Parisien – Malpasse (10km) URGENCES Curage du canal/déversoir du Trou Caïman 2. Ouverture route Glore – Las Lajas (8 km environ) Coût : (à estimer) 3. Réaménagement tronçon routier Fonds Parisien – Malpasse (10km)
CURAGE DU CANAL DE BOUKAN BROU
7. Parallèlement le FDF a été sollicité par les autorités centrales, avec le bureau du Secrétaire d’Etat aux Finances, afin de mettre en place des structures visant à mieux coordonner les activités administratives et de sécurité aux frontières terrestre, maritime et aérienne du territoire national. Cette initiative est appuyée par plusieurs instances de la communauté internationale des bailleurs et par la MINUSTAH (conformément à la résolution 1780 des Nations Unies). Cette démarche a abouti à : La mise en place de la Table de Concertation avec les bailleurs.
Les recommandations de ce forum sont de : Créer un Conseil National de Coordination et de Gestion des Frontières(CNGCF) dont la mission est de définir la politique du Gouvernement haïtien en matière de gestion et de contrôle des frontière terrestres, maritime et aérienne ; de planifier et de coordonner toute action dans ce domaine. Plus spécifiquement, le Conseil mettra l’accent dans la coordination des actions des différentes institutions qui le composent, afin de rendre plus efficace la lutte contre les trafics illégaux et crimes transfrontaliers de toute genre. Réaliser un plan d’aménagement terrestre des communes frontalières
Mettre en place un Fonds de Développement et d’Investissement pour les Frontières qui sera constitué : D’une dotation du Trésor Public ; Des dons, prêts et autres contributions des institutions nationales et/ou internationales intéressées au développement de la zone frontalière ; Des terres faisant partie du domaine de l’Etat De toutes autres ressources à la charge des diverses collectivités locales de la région
Dans cet esprit, un document sur la Gestion Intégrée des Frontières a été élaboré avec la collaboration de plusieurs experts internationaux et des services techniques de l’Administration haïtienne.
La Gestion Intégrée des Frontières repose sur trois piliers: Le renforcement des mécanismes de sûreté de l’Etat Les réformes administratives Le développement économique et social
Les paramètres analysés pour la Gestion Intégrée des frontières sont : Migration Douanes Sécurité Transit et Commerce Information Infrastructures Formation Bailleurs de fonds
Réaménagement de postes de contrôle frontalier Poste de police de Anse à Pitres.