Zonages d’études Atelier méthodologique sur le recensement de la population CRIES Ile-de-France

Introduction : quelques idées (très) générales sur les zonages Les deux types de zonages Action-pouvoir & Connaissance-savoir. Les différents modes de construction des zonages Construction de territoires fondés sur la présence de pôles existants fondés sur l’analyse des flux Typologies de zones Les préconisations du rapport Cuillier Révision des zonages d’étude Le plan de la séance

Les deux types de zonages Territoires d’action & mise en œuvre (« pouvoir ») zonages correspondant à des compétences légales territoires administratifs (institutionnels, textes et lois) territoires de compétence (sectorisation) territoires d’intervention (aménagement, maillage partiel, caractère provisoire ?) territoires de projet (liés au local, « pays », pas de maillage systématique, dépendant des acteurs). indépendance du découpage vis-à-vis des phénomènes observés ou de leur mesure, ce qui leur confère une certaine permanence Territoires d’observation et d’analyse (« savoir »). zonages construits pour refléter des comportements actuels issus de la recherche statistique et géographique (ne reposent pas sur un texte règlementaire). constituent un maillage systématique du territoire évolutifs et dépendant des bases statistiques qui les soutiennent.

Construction/délimitation de territoire Territoires d’observation Les deux types de zonages Construction/délimitation de territoire Territoires d’action Territoires d’observation Espace opérationnel de mise en œuvre Espace de décision politique Méthodologies de construction et/ou analyses des territoires (étude des comportements, besoins, disparités) Territoires de compétence (sectorisation) d’intervention de projet (acteurs) alimentent institutionnels Interactions entre les deux types de découpage la définition des territoires pertinents pour l’action peut s’appuyer sur l’observation à l’inverse accumulation des observations statistiques sur les zones d’action les deux catégories dépendent d’une même géographie de production/diffusion (maillage élémentaire) 4

Les différents modes de construction des zonages d’étude Modèle général : construction d’un territoire autour d’un pôle attractif (polarisation). Méthodes fondées sur les pôles de services existants mesures de l’attraction théorique (Freq=c.Dα) indice d’attraction réelle d’un pôle de service attraction potentielle confrontée aux pratiques réelles aires théoriques définies par des courbes isochrones (distance-temps) délimiter les zones plus ou moins distantes d’un pôle de service rechercher les zones blanches et répartir les services dimensionner les équipements et services exploitation des distances de l’inventaire communal de l’INSEE. aires théoriques définies par des polygones Polygones simples (Thiessen) Polygones pondérés (Reilly) 5

Les différents modes de construction des zonages d’étude Méthodes fondées sur les pôles de services existants (suite) fondées sur l’analyse des flux réels d’utilisation des services zones d’attraction dessinées par les flux domicile-pôle de services pour un service ou équipement particulier ou un ensemble de services et équipements bassin : le plus petit ensemble de communes (ou de mailles élémentaires) où les gens vivent et utilisent majoritairement un service exploitation des flux de l’inventaire communal (MIRABEL(LE)) exploitation de toute source du type domicile-lieu d’usage 6

Les différents modes de construction des zonages d’étude Identifications des zones à risques Ciblage de zones avec besoins spécifiques délimitation de zones correspondant à des zones sensibles ou défavorisées polygones de Thiessen confrontation avec des données de densité pas de maillage systématique Typologie de zones traitement de l’ensemble des zones du territoires rechercher des similitudes et corrélations entre variables socio-économiques (dont variables d’intérêt) par des méthodes cartographiques classiques par des méthodes d’analyses multivariées (indicateurs nombreux) ne permet pas de construire des zonages mais utilisent un zonage existant. morphologies des quartiers et communes (Tabard) découpage spatial de l’Ile de France (IAURIF). Typologie construite sur les bassins 7

Un exemple de bassins en IDF : la chirurgie 8

Un exemple de typologie en IDF : la morphologie de l’IAU 9

Quelques remarques "bien senties" Toutes les méthodes incluent des paramètres arbitraires laissés au libre choix des analystes nature des pôles d’attraction seuils de majorité nombre de zones à retenir nombre de classes des typologies choix de l’échelle d’analyse sans parler des contraintes administrativo-politiques Caractère universel / zonages ad hoc les zonages d’action peuvent avoir une prétention assez large les zonages d’études sont construits ad hoc exemples des zones sanitaires la géographie est construite sur les situations existantes. Cadre conceptuel attaché à un zonage d’étude (Cuillier) comparaisons entre territoires difficultés de transposer les méthodes d’un territoire à l’autre (robustesse) différence entre territoire et local 10

Les préconisations du rapport CUILLIER Travaux du CNIS conduits en 2008-nov. 2009; mandat très large : repérer les nouvelles tendances de localisation des populations et activités. développer les outils statistiques pour les caractériser et les quantifier. réflexion sur les contours des territoires d’intérêt. considérations sur les données associées à ces découpages Problématiques/domaines d’intervention examinés : politiques territoriales des collectivités logiques d’implantation des activités développement durable (« Grenelle ») Outils non examinés : environnement, flux matériels ou immatériels, facteurs financiers et institutionnels Outils au cœur du problème : morphologie de l’occupation de l’espace occupation physique : activités, personnes, logements mobilité des personnes et des entreprises Outils structurants : marchés immobilier et foncier accessibilité aux équipements et services appareil productif 11

Les préconisations du rapport CUILLIER Préconisations relatives : à la diffusion de nouvelles données (transactions immobilières et foncières) à l’amélioration de sources existantes (transport/données d’entreprises/occupation du sol) aux modalités de mises à disposition (méthodes de repérage XY, carreaux) au dispositif d’accompagnement de la diffusion (référentiel d’indicateurs, intelligibilité) Préconisations concernant les zonages d’études les zonages d’études sont reconnus par les utilisateurs comme indispensables à la connaissance du fonctionnement des territoires comparaison des territoires entre eux selon des concepts communs même si ces zonages d’études ne correspondent pas aux périmètres locaux (institutions, projets) préconisation générale sur les zonages d’étude reconduction périodique (10 ans ?) des zonages mise à disposition liée d’un socle d’indicateurs documentés en particulier : mettre à jour les unités urbaines à définition constante et actualiser le zonage en aires urbaines et les bassins de vie en s’attachant à ce que ces zonages rendent compte des mutations structurelles des territoires (influence des villes, imbrication rural/urbain, polycentrisme…) actualiser le zonage en zones d’emploi, en allégeant les contraintes administratives et en articulant les zonages entre eux (polarisations emboîtées) 12

Le plan de la séance Où en est-on des zonages d’étude ? GT de mise en œuvre des préconisations Cuillier Unités urbaines et ZAU-ER Zones d’emploi Ce dont on ne parlera pas : quelques exemples d’actualité territoires de santé intercommunalités bassins de vie (espace à dominante rurale) Modes de diffusion du RP et zonages DIAF & actualités de la diffusion du RP Conclusion : de l’intérêt d’un GT « RP-zonages » 13