Loi de la bioéthique
Définition Bioéthique vient de « bio », qui veut dire « vivant », et d’« éthique », qui signifie « ce qui est bon et utile pour l’homme ». La bioéthique s’intéresse aux activités médicales et de recherche qui utilisent des éléments du corps humain. Par exemple : la greffe d’organes, de tissus (cornées, peau…), de moelle osseuse ; l’assistance médicale à la procréation, qui fait appel aux dons d’ovules et de sperme ; les recherches ayant comme objet l’embryon et les cellules embryonnaires ; le dépistage de maladies faisant appel aux gènes.
Elle cherche à : répondre le mieux possible aux questions soulevées par le progrès scientifique et technique, au regard des valeurs de notre société ; garantir le respect de la dignité humaine et la protection des plus vulnérables contre toute forme d’exploitation.
La loi de bioéthique Toutes ces activités sont encadrées par une loi : la loi de bioéthique. Afin de tenir compte des avancées de la science et de leurs enjeux pour la société, cette loi est régulièrement révisée. Une première révision a eu lieu en 2004 et une nouvelle révision est prévue avant 2011. C’est dans le cadre de cette révision que sont organisés les états généraux de la bioéthique.
Objectifs et enjeux Désir d’enfant contrarié par une infertilité, vie menacée faute de greffe, maladie génétique sans remède connu… Qui n’a pas croisé, ou vécu lui-même, de telles situations ? Le progrès médical doit être envisagé en tenant compte de notre conception de l’homme et de la vie humaine, avec à la clé des choix de société qui nous concernent tous. C’est pourquoi, dans la perspective de la révision des lois de bioéthique, le gouvernement a souhaité organiser un débat public ouvert à tous.
Objectifs Permettre à chacun de se faire une opinion sur les questions en débat, sans fausses peurs ni faux espoirs. Mieux faire connaître les règles et les pratiques actuelles, afin que chaque citoyen puisse mesurer les possibilités offertes et les questions posées, les conséquences sur sa vie, ou pour ses proches. Réfléchir ensemble au sens que l’on souhaite donner aux progrès de la science et de la médecine, et s’accorder sur des valeurs communes pour la société
Les enjeux Les états généraux offrent une occasion unique de faire entendre sa voix sur des questions importantes qui engagent notre avenir commun : que doit-on autoriser, que doit-on interdire, et pourquoi ? jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour satisfaire telle ou telle demande particulière ? sur quels grands principes devons-nous collectivement nous mettre d’accord ?
Les enjeux dans quelle mesure une loi est-elle nécessaire pour assurer la protection de la dignité humaine et mettre le progrès au service de l’humain ? Les états généraux de la bioéthique s’achèveront fin juin 2009 avec la remise d’un rapport au Président de la République. Il constituera l’une des pièces maîtresses du dossier sur lequel les parlementaires en charge de la révision de la loi de bioéthique fonderont leur décision