THEME 3A FEMININ MASCULIN Comment l’Homme contrôle sa reproduction ?
CHAPITRE 11 Maîtrise de la reproduction L’Homme est capable d’agir sur sa reproduction avec la contraception et la procréation médicalement assistée (PMA).
I / la contraception Elle vise à empêcher la reproduction tout en maintenant une activité sexuelle normale.
Quelles sont les différentes méthodes contraceptives ?
A / LA PILULE CONTRACEPTIVE
Les différents types de pilules contraceptives
Comment agissent-elles ? Les pilules contraceptives contiennent des œstrogènes et/ou des progestatifs de synthèse. Comment agissent-elles ?
Les pilules combinées : œstrogène et progestérone
Exploiter le document suivant pour préciser les effets des pilules contraceptives combinées ?
Sous pilule contraceptive combinée les concentrations des différentes hormones présentes naturellement dans le sang d’une femme sont relativement constantes et égales à celles du début d’un cycle normal.
Les pilules contraceptives combinées suppriment le pic de FSH et de LH responsable de l’ovulation ainsi que les variations cycliques des hormones ovriennes.
Comment expliquer ces observations ?
Dosage du progestatif de synthèse
L’absence du pic de LH et de FSH bloque l’ovulation. Aux doses utilisées les pilules contraceptives de 1ère, 2nde, 3ème et 4ème génération exercent un rétrocontrôle négatif sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. L’absence du pic de LH et de FSH bloque l’ovulation.
Les pilules combinées agissent aussi : sur la muqueuse utérine (endomètre) en la rendant moins apte à la nidation de l’embryon, et sur la glaire cervicale en la rendant moins perméable aux spermatozoïdes
Triple action des pilules œstroprogestatives.
progestérone sans œstrogène Les micropilules : progestérone sans œstrogène
Elles agissent surtout au niveau utérin (endomètre atrophié et glaire cervicale en permanence imperméable aux spermatozoïdes). Elles ne bloquent pas toujours l’ovulation.
ASPECT DE LA GLAIRE CERVICALE SANS AVEC ASPECT DE LA GLAIRE CERVICALE
b / LES PATCHS ET LES IMPLANTS
Les patchs et les implants délivrent, comme la pilule contraceptive, des œstroprogestatifs de synthèse. Les patchs sont à changer toutes les semaines et les implants durent environ 3 ans.
La pilule, les patchs et les implants présentent des effets indésirables.
C / LE STERILET
Il est mis en place dans l’utérus pour une durée de 3 à 5 ans.
Stérilet en place dans l’utérus. C’est un dispositif intra-utérin (DIU).
Il empêche l’implantation de l’embryon dans la muqueuse utérine. Il contient en outre un progestatif ou du cuivre qui inactive les spermatozoïdes.
D / le preservatif Masculin Féminin
Il constitue une barrière imperméable aux spermatozoïdes et aux agents infectieux. C'est le seul moyen de contraception qui protège aussi des infections sexuellement transmissibles (IST).
La cape cervicale et le diaphragme constituent une barrière aux spermatozoïdes mais pas aux agents infectieux.
E / LA PILULE DU LENDEMAIN
Si un rapport sexuel non protégé a lieu sans méthode contraceptive (oubli, incidents, etc.), la fécondation est possible.
La pilule du lendemain permet d’empêcher la poursuite d’une éventuelle grossesse non désirée.
Action de la pilule du lendemain : interpréter les résultats suivants.
Taux moyens de LH mesuré chez 6 femmes traitées par du lévonorgestrel.
Le lévonorgestrel inhibe la production de LH (pas de pic de LH) ce qui bloque l’ovulation.
Dans le cas d’un rapport non protégé en période post-ovulatoire le lévonorgestrel doit agir à un autre niveau.
Pour connaître son action sur les hormones ovariennes interpréter les résultats suivants. Œstrogènes et progestérone sont éliminés dans les urines sous forme de glucuronides (estrone glucuronide et pregnanediol glucuronide, respectivement). Les mesures urinaires de ces métabolites permet d'évaluer les taux plasmatiques de ces hormones ovariennes.
Taux moyens d'Estrone glucuronide (A) et de Pregnanediol glucuronide (B) dans les urines de 6 femmes traitées par du lévonorgestrel.
Le lévonorgestrel ne modifie donc pas les taux sanguins d'œstrogènes et de progestérone.
Son efficacité diminue rapidement après le rapport sexuel (58 % entre 48 et 72 H ).
F / L’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse)
En France, l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être pratiquée jusqu'à la fin de la 12e semaine de grossesse (soit 14 semaines après le début des dernières règles).
Cependant, pour des raisons médicales, l'IVG médicamenteuse n'est possible jusqu'à la 5e semaine de grossesse, au delà l'IVG doit être réalisée chirurgicalement.
Qu’est-ce qui caractérise la grossesse au niveau hormonal ?
La grossesse se caractérise par un taux de progestérone très élevé.
La progestérone permet le maintien de la muqueuse utérine et inhibe les contraction du muscle utérin ce qui permet le bon déroulement de la grossesse.
L’IVG médicamenteuse se réalise avec une substance chimique le RU-486 qui est un analogue structural de la progestérone.
Comment agit le RU-486 ?
Quelle va être la conséquence de l’inactivation de la progestérone ? Le RU-486 se fixe sur les récepteurs de la progestérone mais ne les active pas. Quelle va être la conséquence de l’inactivation de la progestérone ?
La muqueuse utérine ne se maintient pas, les règles se produisent ce qui entraîne l’expulsion de l’embryon environ 3 jours après la prise.
II / la PROCREATION MEDICALEMENT ASSISTEE (PMA) Certains couples sont stériles. Quelles sont les causes d’infertilité et quelles solutions médicales peut-on leur apporter ?
Les causes d’infertilité du couple sont variées.
A / INFERTILITE FEMININE L’injection d’un produit radio-opaque dans les voies génitales permet de vérifier leur conformation.
Qu’observe-ton sur ce document ?
L’obstruction des trompes est une des causes de l’infertilité féminine.
Autres causes de l’infertilité féminine : troubles de l’ovulation (cause la plus fréquente)
l’endométriose : du tissu utérin (muqueuse utérine) se développe en dehors de l'utérus. Les lésions endométriales peuvent bloquer les trompes de Fallope ou gêner la fonction ovulatoire
Les anomalies du col de l'utérus : les problèmes anatomiques, les infections du col et la qualité de la glaire cervicale.
B / INFERTILITE masculINE
Qu’observe-t-on sur ce document ?.
Les spermatozoïdes peuvent présenter des malformations (tératospermie).
Quelle conséquence peut avoir la tératospermie ?
Les spermatozoïdes malformés ne pourront pas se déplacer correctement et atteindre l’ovocyte dans la partie supérieure des trompes.
Autres causes de l’infertilité masculine : l’oligospermie : nombre insuffisant de spermatozoïdes. Leur mortalité étant très élevée dans les voies génitales féminines (99% meurent dans le vagin) il faut suffisamment de spermatozoïdes (300 à 400 millions) pour que quelques uns arrivent en haut des trompes.
les obstruction anatomiques : le passage des spermatozoïdes est rendu difficile dans le canal déférent de l’homme.
les maladies infectieuses : environ 25% des hommes ayant contracté les oreillons après leur puberté deviennent infertiles.
C / les solutions medicales a l’infertilite Des solutions, plus ou moins complexes en fonction de la cause de la stérilité, peuvent être apportées.
L’insémination artificielle Après centrifugation du sperme, c’est le culot qui contient les spermatozoïdes les plus mobiles. C'est lui qui sera ensuite inséminé.
La fécondation in vitro
Qu’observe-t-on sur ce document ?
Dans cet ovaire il y a plusieurs follicules mûrs, donc plusieurs ovocytes.
La fécondation in vitro commence par une stimulation ovarienne permettant la maturation de plusieurs ovocytes au lieu d’un seul dans un cycle normal.
La ponction ovocytaire
Le sperme est recueilli puis centrifugé.
Cellule-œuf (ou zygote) Spermatozoïdes Ovocyte Fécondation in vitro Cellule-œuf (ou zygote)
Formation de l’embryon
L’embryon est ensuite transféré dans l’utérus.
Le transfert d’embryon
La FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transplantation d’Embryon)
Lorsque le spermatozoïde n’arrive pas à féconder l’ovocyte on peut l’injecter dans le cytoplasme de l’ovocyte. C’est l’ICSI (intracytoplasmic sperm injection)
L’ICSI (intracytoplasmic sperm injection) consiste à injecter directement le spermatozoïde à l’intérieur de l’ovocyte.
ICSI (intracytoplasmic sperm injection)
La fécondation in vitro (avec ou sans ICSI)