Au début des années 1970, léconomie québécoise tourne au ralenti. Le chômage et les prix des produits sont à la hausse en raison de la crise du pétrole qui sévit dans le monde. En 1974, plusieurs multinationales qui exploitent les ressources naturelles ferment leurs portes pour aller sinstaller dans des pays ou la main dœuvre coûte moins chère. Les régions qui reposent sur ces industries comme la Côte Nord, lAbitibi et la Mauricie seront victimes de la délocalisation des entreprises ce qui entraînera la fermeture de commerces, la diminution des services et lexode des travailleurs.
Dans les années 1980 et 1990 il y a une hausse remarquée des prix (inflation) ce qui entraîne une baisse de la consommation et ainsi une baisse de production, donc une hausse du chômage.
En 1984, le Premier ministre canadien Brian Mulroney, va diminuer le nombre demployés de la fonction publique et le financement de certains services gouvernementaux. Il va aussi privatiser (vendre au privé des entreprises dÉtat) Exemple : Pétro-Canada et le CN.
La récession va amener les gouvernements à faire des compressions budgétaires notamment dans les programmes sociaux (qui coûtent le plus cher), ce qui a pour effet daccroître les disparités socioéconomiques. Au Québec, entre 1989 et 1995, la dette augmente considérablement, forçant le Premier ministre Lucien Bouchard à instaurer le « Déficit zéro ». Le gouvernement va revoir la gestion de plusieurs services comme la santé.
Le Canada nest pas assez grand et compétitif pour permettre sa croissance économique. Il doit élargir ses marchés. Il négocie un accord le libre-échange avec les États-Unis (1989), abolissant ainsi presque tous les tarifs douaniers pendant 10 ans. Laccord est renégocié pour inclure le Mexique (ALENA= Accord de libre-échange nord-américain) en 1994.
Cet accord entraîne pour le Québec une hausse des exportations, dans les domaines liés aux nouvelles technologies, aux télécommunications et à laéronautique, ce qui stimule léconomie.
Le Québec doit faire face à la concurrence mondiale. Dun côté la mondialisation permet aux entreprises davoir accès à des marchés plus vastes et à un plus grand nombre de consommateurs. De lautre, plusieurs entreprises relocalisent leurs activités (délocalisation industrielle) à des endroits où les coûts de production sont moindres, entraînant ainsi des pertes demplois au Québec.
Pour contrer ces effets le gouvernement met en place des mesures pour soutenir le développement économique : Encourage la spécialisation dentreprises et de la main-dœuvre afin que le Québec intègre léconomie mondiale Mesures daide pour les chômeurs afin quils puissent se recycler dans des domaines auxquels ils peuvent contribuer.
1) La croissance du secteur tertiaire et le recul des secteurs primaire et secondaire À partir de 1980, le secteur tertiaire joue un rôle important dans la création demplois. Le développement économique soriente vers des domaines spécialisés, ce qui nécessite une main dœuvre plus scolarisée.
Le secteur primaire verra un recul. La main- dœuvre agricole va chuter considérablement. Dans le secteur secondaire la modernisation des équipements entraîne souvent une baisse de la main-dœuvre. Dans le domaine des textiles et des vêtements la concurrence mondiale va entraîner une baisse dans ce secteur ainsi que la relocalisation des usines dans des pays où les ouvriers sont exploités.
E) Le monde agricole Depuis le début des années 1980, les denrées agricoles du Québec ont accès, grâce à la mondialisation, à des marchés internationaux. On voit au Québec laugmentation de la production daliments biologiques et la réduction de la superficie des terres en culture (augmentation des coûts, désintérêt pour le travail agricole et la disparition des terres agricoles)