Histoires de vie, histoire d’exil autobiographies langagières Pourquoi ce travail?
Ferroudja: au collège Mieux connaître les élèves qui posent des problèmes de comportement Ecrire pour soi et pour l’autre : source de motivation Le « projet » Kaleco porteur de l’activité Projet réalisé par les élèves devenus traducteurs, interprètes, conteurs, passeurs de ces histoires d’exil, de déracinement, locuteurs plurilingues
Plan suivi pour écrire son autobiographie 1. Moi, je…..(se présenter) 2. Mon pays/la France (travail sur les clichés, les stéréotypes; présenter son pays…) 3. Ma langue maternelle/mes langues étrangères (présenter un arbre généalogique linguistique de sa famille: ex: Pauline) 4. Si tu vas dans mon pays…. 5. Poèmes, contes, blagues bilingues (ex. Aleksandra, Piotr, Peniel)
Ce que ce travail a permis: Besoin / désir / envie d’écrire, de partager son histoire Valorisation du patrimoine culturel et langagier de chacun Participation des familles Changement des rapports entre élèves, entre élèves et enseignant Rapport à l’altérité modifié: l’autre devient source de richesse, d’autres possibles de connaissances
Nicole: à l’université Paris 8 Public: 3 groupes d’étudiants (second semestre 2009-2010 = environ 100 autobiographies langagières) - Etudiants des échanges internationaux (ERASMUS, MICEFA, CREPUK, étudiants asiatiques) - Etudiants de Master 1 didactique des langues (français et étrangers) - Etudiants de Master 1 Sciences de l’éducation (français et étrangers, dont beaucoup du Maghreb et d’Afrique Subsaharienne)
Pourquoi? - Le Projet Kaleco porteur de l’activité - articuler les objectifs du projet et la spécificité des étudiants (1/3 sont étrangers) - articuler biographie langagière/trajet scolaire/cheminement de vie - Que permet l’expression du plurilinguisme pour les sujets concernés ?
Consignes données : Quelle est votre langue maternelle ainsi que celle de vos parents? Quelles autres langues avez-vous apprises et dans quels contextes? Quels rapports entretenez-vous avec ces langues et que représentent-elles pour vous?
Ce qui émerge : Enthousiasme des étudiants face à cette écriture Hégémonie de l’anglais Un enseignement de langues étrangères majoritairement traditionnel et rébarbatif L’anglais et le français: une langue mal aimée et une langue de distinction Des langues étrangères: capital social, culturel, économique (étudiants Erasmus) Les langues « silencieuses » des étudiants kabyles et d’Afrique subsaharienne face au français.