CIRCULAIRE N°01 MSPRH/DGPPS DU 05 JAN 2014 RELATIVE A LA MISE EN OUEVRE DES DISPOSITIONS FIXEES DANS L’ARRETE N° 133/MSPRH/SG DU 30 DECEMBRE 2013 MODIFIANT.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
INFECTION A CMV ET GROSSESSE
Advertisements

Transmission des infections
AUTRES INFECTIONS ET GROSSESSE
SIDA et accessibilité aux soins en Afrique
Objectifs - préciser les bases de l’épidémiologie des maladies transmissibles et les mesures de prévention - déclarer une maladie transmissible.
Maladies Infectieuses Émergentes
Maladie de Lyme.
LA BRUCELLOSE Dr M. VELTEN Reims mai 2005.
Chikungunya – Stratégie de Lutte
LA DENGUE GRIPPE TROPICALE FIEVRE ROUGE PETIT PALU...
Quelles modalités ? Quels acteurs et partenaires?
Dr Jean-Luc DUPONCHEL – DSPE/ARS Paca
Dépistage de l’hépatite C
LES EVICTIONS SCOLAIRES
Les Salmonelles non typhiques
Sous-Système de Surveillance Epidémiologique du Choléra
INFECTIONS NÉONATALES À CHIKUNGUNYA
Epidémie de Virus Ebola
LE CHIKUNGUNYA Aedes albopictus (moustique vecteur)
Docteur Catherine Chapuis
Épidémie d’infections cutanées à virus cowpox
élaboré par : hejer aloui
LE CHIKUNGUNYA Aedes albopictus (moustique vecteur)
IFSI- 2ème année-Novembre 2006
PATHOLOGIES EMERGENTES
12/03/07Dr France BREL-SCSP 1 Maladies à déclaration obligatoire Cours IFSI 1ière année.
LA TUBERCULOSE Historique Données épidémiologiques Microbiologie
La veille sanitaire.
Pandémie Grippale : Point de situation V1 (3/12/2006)
CONSEILS AUX VOYAGEURS
EPIDEMIOLOGIE Dr Anne Marie Py Médecin coordinateur de rezopau
Vaccins en milieu de travail
TOXIINFECTIONS ALIMENTAIRES
Présenté par le Dr SANSUAMOU Eulalie Médecin Chef Campus Abomey-Calavi
Epelboin L., Roussin C., Nicand E. Aubry P.
LES VIRUS.
La légionellose en France Données épidémiologiques 2011
Savoir repérer/identifier une épidémie. Définitions Une épidémie est définie par la survenue de cas en excès par rapport à une fréquence attendue.
VIROSES « EMERGENTES » DANS LES PAYS DE l’OCEAN INDIEN
LES DIARRHEES INFECTIEUSES
Les relations hôte-bactérie
Pandémie de grippe A (H1N1) et Plan de préparation et réponse
Elaborée par : Meriem trabelsi Chaima ziadi Chaima Saidani
Journée d ’information sur la prévention de la légionellose
La grippe.
Surveillance des MDO en région Rhône-Alpes
Déclaration Obligatoire
Gestion du risque environnemental
La légionellose en France Données épidémiologiques 2014
EPIDEMIOLOGIE DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
3.La puce La principale maladie transmise par les puces est la peste. Il existe encore de nombreux foyers de peste dans le monde; les plus importants se.
Staff d’épidémiologie Semaine du 13/07/2015 au 19/07/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI DUPESSEY Florence.
Staff d’épidémiologie
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 18/05/2015 au 22/05/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI HUBERT.
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 10/04/15 au 16/04/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Angèle.
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 29/01/2015 au 04/02/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI Lydia.
Structure de la formation La sécurité et un travail de bonne qualité Module 1 : Connaissance sur la Maladie à Virus Ebola Le soutien de la communauté.
Décrire les pathologies et les situations épidémiques ou une déclaration de maladie doit être effectuée obligatoirement en MG et préciser par quels moyens?
Cours Module 7 Dr. Lanoix Jean-Philippe
Epidémiologie et Prévention des maladies transmissibles : méthodes de surveillance Item n°75 Pr Ganry.
LES EPIDEMIES DE DENGUE AUX ANTILLES-GUYANE DANS UN CONTEXTE D'EMERGENCE ET DE REEMERGENCE DES ARBOVIROSES Pierre Aubry.
ARBOVIRUS Arthropod-Borne Virus
Staff d’épidémiologie Semaine du 29/11/12 au 02/12/15
Staff de veille sanitaire internationale Semaine du 14/09/15 au 18/09/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI ANDRIANIAINA.
Staff d’épidémiologie Semaine du 23/10/15 au 30/10/2015 CHU Nord – Service des Maladies Infectieuses et Tropicales – Pr BROUQUI DE WAARD Aurianne.
SIDA qu'est ce que c'est?.
ALTER EGO CREATION ST CYR SUR LOIRE 1 Plan Gouvernemental de prévention et de lutte contre une « Pandémie grippale » Rencontre des Professionnels.
Dr Naila Hannachi ep Ben Sayah, Laboratoire de Microbiologie CHU Farhat Hached, Sousse L’infection par le virus West Nile (WNV) le virus du Nil occidental.
Transcription de la présentation:

CIRCULAIRE N°01 MSPRH/DGPPS DU 05 JAN 2014 RELATIVE A LA MISE EN OUEVRE DES DISPOSITIONS FIXEES DANS L’ARRETE N° 133/MSPRH/SG DU 30 DECEMBRE 2013 MODIFIANT ET COMPLETANT LA LISTE DES MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE (MDO) ETABLISSEMENT PUBLIC DE SANTE DE PROXIMITE DE TELAGH SERVICE D’EPIDEMIOLOGIE ET MEDECINE PREVENTIVE UNITE: SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE Dr REGUIEG . B

EN APPLICATION DE LA LOI N° 85-05 DU 16 FEVRIER 1985 RELATIVE A LA PROTECTION ET A LA PROMOTION DE LA SANTE, DANS SON ARTICLE 54 CONSACRE A LA DECLARATION IMMEDIATE AUX SERVICES SANITAIRES CONCERNES, SOUS PEINE DE SANCTION, DE TOUTE MALADIE CONTAGIEUSE DIAGNOSTIQUEE; DU DECRET PRESIDENTIEL N° 13-123 DU 04 AOUT 2013 PORTANT PUBLICATION DU REGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL RSI 2005 QUI STIPULE DANS SON ARTICLE 6 RELATIF A LA NOTIFICATION, QUE CHAQUE PARTIE AU RSI NOTIFIE À L’OMS TOUT ÉVÈNEMENT SANITAIRE SURVENU SUR SON TERRITOIRE POUVANT CONSTITUER UNE URGENCE DE SANTE PUBLIQUE DE PORTEE INTERNATIONALE;

DE L’ARRETE n° 179/MS/CAB DU 17 NOVEMBRE 1990 FIXANT LA LISTE DES MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE ET LES MODALITES DE NOTIFICATION: Article 3 : En vertu de l’article 54 de la loi n° 85-05 du 16 février 1985 susvisée, tout médecin, quels que soient son régime et son lieu d’exercice, est tenu, sous peine de sanctions administratives et pénales, de déclarer immédiatement toute maladie à déclaration obligatoire diagnostiquée, qu’elle soit suspectée ou confirmée. Tout responsable de laboratoire public ou privé est tenu de déclarer les confirmations de maladies à déclaration obligatoire faites dans son laboratoire.

MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE Choléra Tuberculose Leptospirose Fièvre typhoïde et paratyphoïde Paludisme Urétrite gonococcique Toxi-infections alimentaires collectives Leishmaniose viscérale Urétrite non gonococcique Hépatites virales Leishmaniose cutanée Syphilis Diphtérie Kyste hydatique Infection par le virus de l’immunodéficience humaine (HIV) Tétanos Rage Typhus exanthématique Coqueluche Charbon Autres rickettsioses (fièvre boutonneuse méditerranéenne) Poliomyélite Brucellose Peste Rougeole Bilharziose Fièvre jaune Méningite cérébro-spinale Dysenterie amibienne et bacillaire Trachome Autres méningites non tuberculeuses Lèpre

L’ ARRETE n° 179/MS/CAB DU 17 NOVEMBRE 1990 A FAIT L’OBJET ACTUALISATION PORTANT PRECISEMENT SUR LA LISTE DES MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE QUI PREND EN COMPTE LES RISQUES SANITAIRES ACTUELS PROVENANT DES MALADIES PREVALENTES, EMERGENTES ET REEMERGENTES ET DES URGENCES DE SANTE PUBLIQUE DE PORTEE INTERNATIONALE.

CES MALADIES SONT REPARTIES EN DEUX CATEGORIES SELON LEUR NIVEAU DE SURVEILLANCE ET DECLARATION LA CATEGORIE 1: REGROUPE LES MALADIES SOUS SURVEILLANCE NATIONALE SOUMISES A UNE DECLARATION OBLIGATOIRE A L’AUTORITE SANITAIRE NATIONALE SELON LES MODALITES FIXEES PAR L’ARRETE n° 179/MS/CAB DU 17 NOVEMBRE 1990. LA CATEGORIE 2: REGROUPE LES MALADIES SOUS SURVEILLANCE INTERNATIONALE SOUMISES A UNE DECLARATION OBLIGATOIRE A L’AUTORITE SANITAIRE NATIONALE ET OBLIGATOIREMENT NOTIFIABLE A L’OMS.

LA LISTE DES MALADIES A DECLARATION OBLIGATOIRE ANNEXEE A L’ARRETE N° 179 DU 17 NOVEMBRE 1990, SUS VISÉ, EST MODIFIEE ET COMPLETEE :

CATEGORIE 1 : MDO sous surveillance nationale Bilharziose *Légionellose Rickettsioses (Fièvre boutonneuse méditerranéenne) Botulisme Leishmaniose cutanée Rougeole Brucellose Leishmaniose viscérale *Rubéole Charbon Lèpre Syphilis Coqueluche Leptospirose Tétanos néonatal Diphtérie Méningites à méningocoque Tétanos non néonatal Dysenterie amibienne et bacillaire Méningites à pneumocoque Toxi-infection alimentaire collective (TIAC) Fièvre typhoïde et paratyphoïde Méningites à haemophilus influenza Trachome Hépatite virale A Autres méningites (à préciser) Tuberculose pulmonaire Hépatite virale B Paludisme Tuberculose extra pulmonaire Hépatite virale C *Paralysies flasque aigue (PFA) Typhus exanthématique Infection à VIH/SIDA symptomatique et asymptomatique Peste Urétrites gonococcique Kyste hydatique Rage Urétrites non gonococcique

CATEGORIE 2 : MDO sous surveillance internationale Chikungunya Choléra Dengue Fièvres hémorragiques Fièvre de la Vallée du Rift Fièvre du West Nile Grippe humaine causée par un nouveau sous type Poliomyélite due à un poliovirus sauvage Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) Variole

CHIKUNGUNYA La maladie est endémique principalement en Asie du sud et en Afrique Maladie transmise par un moustique vecteur (femelle): le Aèdes aegypti et Aèdes albopictus Maladie infectieuse fortement invalidante (touche les articulations) La première épidémie due au virus chikungunya a été décrite en Tanzanie en 1952 En 2005, une importante épidémie de chikungunya a touché l’océan indien avec plusieurs centaines de milliers déclarés cas déclarés En 2007, la maladie a fait son apparition en Europe, ou les premiers cas autochtone en été recensés en 2010 en France Le traitement existant est uniquement symptomatique Prévention: lutte anti-vectorielle

MOUSTIQUE AEDES

FIEVRE DE LA VALLEE DU RIFT (FVR) Zoonose virale touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l’homme. La FVR est identifié pour la première fois en 1931 au cours d’une enquête sur une épidémie touchant les moutons d’une ferme de la Vallée du Rift, au Kenya. * En 1997-1998, une flambée épidémique au Kenya, en Somalie et en Tanzanie. * En septembre 2000, des cas de FVR en été confirmés en Arabie Saoudite et au Yémen Chez les animaux le virus de la FVR se transmet principalement par les piqures de moustiques infectés, de genre Aèdes, qui acquièrent le virus en s’alimentant sur des animaux infectés Chez l’homme la transmission de virus de la FVR se fait par: *Contact direct ou indirect avec du sang ou des organes d’animaux contaminés *Par la consommation du lait cru provenant d’animaux infectés *A la suite de piqûre par des moustiques infectés (Aèdes) Symptomatologie: plusieurs formes cliniques(forme bénigne: syndrome grippal), formes graves: oculaire, méningo-encéphalite, hémoragique.

LEGIONELLOSE Maladie infectieuse due à une bactérie gram négatif d’origine hydro –tellurique dont la plus connue est la legionella pneumophila. La bactérie est découverte dans les réseaux d’eau douce naturels et dans un milieu organique favorable à leur développement (station thermales, climatiseur….). L’incidence en France: 1540 cas en 2010. La contamination à lieu par inhalation de gouttelettes d’eau contenant des bactéries, en suspension dans l’aire.

La dengue La dengue est une infection virale transmise par les moustiques. Cette infection provoque un syndrome de type grippal et peut évoluer à l’occasion vers des complications potentiellement mortelles, appelées dengue sévère. L’incidence mondiale de la dengue a progressé de manière spectaculaire au cours des dernières décennies. Désormais, la moitié de la population mondiale environ est exposée au risque. La dengue sévit dans les régions tropicales et subtropicales du monde entier, avec une prédilection pour les zones urbaines et semi-urbaines.

La dengue sévère est une des grandes causes de maladie grave et de mortalité chez les enfants dans certains pays d’Asie et d’Amérique latine. Il n’existe pas de traitement spécifique pour la dengue ou la dengue sévère, mais la détection précoce et l’accès à des soins médicaux adaptés permettent de ramener les taux de mortalité en dessous de 1%. La prévention et la maîtrise de la dengue reposent uniquement sur des mesures efficaces de lutte anti -vectorielle, incluant la protection personnelle, des mesures anti-vectorielles s’inscrivant dans la durée et la lutte chimique.

la fièvre de West Nile Le virus de la fièvre de West Nile est un Flavivirus apparenté aux virus de l’encéphalite St Louis, de l’encéphalite japonaise et de la fièvre jaune. La maladie touche les humains, les chevaux et quelques espèces d’oiseaux. La plupart des individus atteints présentent peu de signes cliniques ; des troubles neurologiques graves peuvent néanmoins survenir, entraînant parfois la mort.

Les oiseaux sont les principaux réservoirs du virus. Les moustiques s’infectent lorsqu’ils piquent un oiseau infecté et ingèrent ainsi le virus par le sang. Les moustiques jouent un rôle de porteurs (vecteurs), transmettant le virus depuis un oiseau infecté à d’aux autres oiseaux , animaux et l’homme.

La variole La maladie est due au virus de la variole, de la famille des orthopoxvirus, dont le réservoir est strictement humain. Il se transmet directement d'homme à homme (par contact avec les sécrétions respiratoires ou les lésions cutanées), mais parfois également par l'intermédiaire d'un objet contaminé. En effet, le virus est relativement résistant et peut survivre un certain temps à l'extérieur.

Le virus de la variole s'implante d'abord dans la muqueuse pharyngée ou respiratoire. Par la suite, il se multiplie et se dissémine dans tout l'organisme, puis va se stocker au niveau des lésions cutanées. Le patient est contagieux à partir du début de l'éruption jusqu'à disparition des lésions, soit pendant environ trois semaines.

JE VOUS REMERCIE