ANALYSE DES CAS DE DECES DE L’ANNEE 2004

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Transcription de la présentation:

ANALYSE DES CAS DE DECES DE L’ANNEE 2004 Dr Z. Ouarab Maître assistante en anesthésie réanimation EHS Douera

INTRODUCTION L’envenimation scorpionique demeure dans notre pays une préoccupation majeure pour les services de santé publique, tant que le taux de mortalité reste élevé. Sur l’étude des enquêtes de décès de l’année 2004 que nous avons exploité, certaines remarques sont à soulever: Certaines fiches sont inexploitables ( très mal remplies ) Vu tous les moyens qui sont déployés et la meilleure prise en charge de la part de l’équipe de santé ( médicale et paramédicale ) vis à vis de ce fléau, nous nous attendions à une baisse du taux de létalité et non à une augmentation même si celle ci n’est pas très significative.

TAUX DE MORTALITÉ ET LÉTALITÉ De 1998 à 2004

TAUX DE MORTALITE PAR WILAYA PIQUES DECES LETALITE EL OUED 5988 13 0,22 OUARGLA 4359 11 0,25 DJELFA 3692 9 0,24 M’SILA 4323 7 0,16 TAMANRASSET 1216 0,66 BISKRA 5909 6 0,10 GHARDAIA 2792 3 NAAMA 1400 0,21 TIARET 1370 EL BAYADH 2 0,14 KHENCHLA 280 0,71 ADRAR 4794 1 0,02 BATNA 998 B B ARREREDJ 401

TAUX DE MORTALITE PAR WILAYA Nous constatons que : Le taux de mortalité est plus élevé à El Oued ( 13 décès ) et à Ouargla ( 11 décès ) Le taux de létalité est plus élevé à Tamanrasset ( 0,66 ) A QUOI CELA POURRAIT ETRE DU ?

EVOLUTION MENSUELLE DES CAS DE DECES Nous avons constaté deux pics: Un au mois de Juin avec 15 décès Un au mois d’Août avec 27 décès Alors que le nombre de cas de piqûres a évolué progressivement pendant la période estivale. L’existence de décès jusqu’au mois de Novembre ( 7 décès entre Octobre et Novembre )

DECES EN FONCTION DE L’HEURE D’ARRIVEE La majorité des piqués sont arrivés le soir à partir de 18 heures et décèdes durant la nuit soit quelques temps après leur arrivée. Cela pourrait être du : A l’éloignement des malades ? A la baisse de l’effectif ? A un défaut de vigilance du personnel entraînant une mauvaise prise en charge ?

DECES EN FONCTION DE L’AGE Si le nombre de cas de piqûres concerne les adultes dans plus de 60 % des cas, les décès par contre sont l’apanage des enfants en bas âge. Comment peut-on expliquer cela ?

REMARQUES PARTICULIERES OUARGLA : Un cas de choc anaphylactique a été rapporté. Effectivement le tableau décrit semble évident vu que le sujet est arrivé au grade 1 et aurait présenté les problèmes juste après l’injection du SAS. Mais jusqu’à présent, c’est le seul cas de choc anaphylactique rapporté. BISKRA : Un malade aurait reçu en plus du SAS du sérum anti-vipérin, pourquoi ?

REMARQUES PARTICULIERES M’SILA : La population utilise encore le garrot et la scarification (plusieurs malades) Est ce une mauvaise diffusion de l’information ou un problème de communication au point où cette dernière n’est pas convaincue. Tous les malades décédés sont arrivés au grade 2 Est ce une mauvaise appréciation de l’état clinique ou un remplissage anarchique des fiches? TAMANRASSET : Le SAS n’a pas été utilisé pour certains malades Est ce un manque de sérum ou un refus médical?

CONCLUSION L’envenimation scorpionique reste un fléau social tant que l’on dénombre chaque année un important taux de décès. Notre objectif est d’atteindre le minimum de décès et ceci avec la vigilance et la compétence des médecins et des paramédicaux sur le terrain. Et bien sûr le plus important reste la PREVENTION car si le nombre de piqués diminue, celui des décès suivra forcément.