à Liestal en Suisse Dimanche 10 février 2008 CHARIOTS DE FEU à Liestal en Suisse Dimanche 10 février 2008
La cavalcade vient de se terminer, les pompiers se mettent en place
La musique attire les gens dans la rue
Les groupes se promènent un peu partout
Beaucoup de bruit, on joue sans notes, à l’oreille.
Ils remontent la rue pour rejoindre le départ
C’est très coloré
Il faut monter les balais en bois au départ
Il y a plus d’1 Km et les plus lourds, pèsent 70 Kg
Il y a du monde ! Et par où, doivent passer des chariots en feu ?
Ca y est, c’est parti !
Ils sont forts en déguisements
Le dernier groupe avant la tradition !
Ca y est, le premier chariot arrive !
Pour terminer l’hiver,
la tradition de ce village veut,
que l’on passe sous le porche de la ville,
avec un chariot enflammé.
Cette tradition s’était éteinte plusieurs fois, (jeu de mot)
car le village avait brûlé 2 ou 3 fois au moyen âge.
Il faut dire que maintenant, il y a un pompier tous les 10 m avec de l’eau sous pression.
Les porteurs de balais enflammés font souvent des pauses.
car c’est lourd, et il fait chaud.
Les pompiers arrosent le plafond en bois avant chaque passage de chariot
Faut dire que c’est le passage le plus étroit
et qu’ils construisent les chariots pour que chacun d’eux passe tout juste.
Au passage, ça chauffe les oreilles !
Bonjour les étincelles et la fumée.
Tous les ans, il y a plus de chariots,
Et les flammes passent au dessus des têtes
De plus en plus haut !
Les femmes s’y mettent aussi !
La relève est également assurée !
Chacun sa façon d’empiler le bois.
Le plus spectaculaire, l’appel d’air à la sortie du porche.
On se protège avec ce qu’on trouve !
Bref, ils sont fous ces Suisses.
Et hop ! Le dernier chariot
Vaut mieux ne pas être au balcon.
Il faut joindre l’utile à l’agréable !
Et puis éteindre tout ça ? Eh bien non!
Imaginez la fumée blanche que provoquerait l’eau sur le feu !
Il faut éteindre les braises qui tombent, et protéger la place.
J’ai marché sur les confettis en feu, les braises rouges au milieu de la rue, la cendre mouillée, je sens le cochon grillé et j’ai les yeux qui pleurent par la fumée, c’est qui le fou? Photos et textes de Guy Thomas.