GLANDES SURRENALES.

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Transcription de la présentation:

GLANDES SURRENALES

RAPPEL ANATOMIQUE Surrenale gauche Surrenale droite

RAPPEL PHYSIOLOGIQUE CORTICOSURRENALE MEDULLOSURRENALE CATECHOLAMINES Zone glomérulée:Aldosterone (métabolisme du Sodium) Zone fasciculée: Cortisol ( métabolisme glucidique et protidique) zone réticulée :Hormones sexuelles: Testostérone et autres androgènes Estradiol et autres estrogènes MEDULLOSURRENALE CATECHOLAMINES Adrenaline Noradrenaline Sous la dépendance de ACTH hypophysaire (Adreno-CorticoTrophine-Hormone)

REGULATION DE LA SECRETION DE CORTISOL

HYPERCORTICISMES :syndrome de CUSHING Sécrétion augmentée de cortisol:maladie d’évolution grave sans traitement. ORIGINE Surrénalienne primitive par tumeur bénigne (adénome) ou maligne (corticosurrénalome) Hypophysaire par sécrétion anormale d’ACTH (maladie de Cushing) par adénome hypophysaire Ectopique par sécrétion anormale d’ACTH par tumeur endocrine ou non (pulmonaire)

Causes surrenaliennes rares d’hypercorticisme Hyperplasie nodulaire bilatérale des surrénales Sporadique Familiale: parfois syndrome de Carney (hypercorticisme, myxome, lésions cutanées pigmentées, schwannomes) Hyperplasie macronodulaire des surrénales par existence de récepteurs aberrants pour GIP, HCG, LH, vasopressine Syndrome de Mac Cune – Albright (mutations activantes des protéines de transduction couplées aux récepteurs des hormones protéiques)

PROBLEMES POSES PAR LES HYPERCORTICISMES Existence de faux Cushing chez les obèses et les alcooliques Origine de la maladie souvent difficile (origine hypophysaire ou par sécrétion ectopique?) Décision chirurgicale difficile Traitement médical lourd

SIGNES CLINIQUES Anomalie de répartition des graisses Surcharge facio-tronculaire Bosse de bison Amyotrophie et absence de graisses au niveau des cuisses, fesses, bras Atrophie cutanée : vergetures rosées ou rouges à la racine Douleurs osseuses, ostéoporose (tassements vertébraux) Hyperandrogénie ( acné, hirsutisme) Érythrose faciale HTA Troubles psychiatriques

Vergetures rouges du Cushing

Forme évoluée

SIGNES BIOLOGIQUES : le Diagnostic Augmentation du Cortisol libre urinaire sur 24h ou 12h (technique parfaite de recueil) Augmentation de la cortisolémie et perte du rythme nycthéméral (cycle Cortisol)(taux le plus élevé le matin et minimal à 0h).Un cortisol sanguin élevé le matin peut se voir chez les stressés, les obèses et les éthyliques UNE CORTISOLEMIE TRES BASSE (<100 nmol) A 0H ELIMINE UN CUSHING Absence de freinage par la dexaméthasone 1mg (Dectancyl*2cp à donner à 0h et dosage du cortisol à 8h) UN FREINAGE PARFAIT DU CORTISOL ( < 60 nmol) LE MATIN ELIMINE UN CUSHING PARFOIS IL FAUT REPETER LES TESTS A PLUSIEURS SEMAINES D’INTERVALLE POUR FAIRE LE DIAGNOSTIC Autres freinages plus forts rarement pratiqués Autres signes indirects: hyperglycémie, hypokaliémie

SIGNES BIOLOGIQUES: la cause Dosage ACTH plasmatique (taux normal entre 20 et 40 ng/ml le matin) Très bas (<5ng) dans les Cushing surrénaliens Normal, un peu élevé (entre 40 et 150ng) très élevé (>150ng) dans les Cushing hypophysaires ou par sécrétion ectopique

TESTS DYNAMIQUES en cas de doute sur la cause du Cushing Test de freinage fort à la Dexaméthasone Technique : 8mg/jour de Dectancyl pendant 2 jours ( 2mg= 4 cp toutes les 6h) Recueil des urines des 24h avant le test et le 2e jour du test pour CLU Prise de sang pour cortisolémie avant et après le test Résultats normaux : freinage puissant de la cortisolémie et du CLU. Un freinage >50% évoque une cause hypophysaire. Une absence de freinage se voit en cas de sécrétion ectopique d’acth ou de Cushing surrénalien Test à la CRH pour différencier sécrétion anormale hypophysaire ou ectopique CRH=hormone hypothalamique stimulant la synthèse d’ACTH Technique: injection IV de CRH ( 1µg/kg) et dosages aux temps 0,15,30,60,90,120 mn Dosages cortisol et ACTH Résultats : ACTH augmente > 50% et Cortisol > 20%. Une augmentation très importante de ACTH et cortisol élimine une sécrétion ectopique

IMAGERIE TOMODENSITOMETRIE SURRENALIENNE Détecte toutes les tumeurs > 5mm IRM HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE Détecte les adénomes > 3mm Faux positifs et faux négatifs EN CAS DE DOUTE CATHETERISME DU SINUS PETREUX AVEC DOSAGE ACTH (rare) SCINTIGRAPHIE SURRENALIENNE A L’IODO-CHOLESTEROL peu utilisée Fixation unilatérale dans les adénomes Fixation bilatérale dans les Cushing hypophysaires et ectopiques Pas de fixation dans les corticosurrénalomes malins

Adénome surrénalien droit (SCANNER)

TRAITEMENT DU SYNDROME DE CUSHING Adénome surrénalien : surrénalectomie Adénome hypophysaire : adénomectomie (en cas d’échec : radiothérapie, surrénalectomie ou medicaments) Tumeur ectopique : exerese chirurgicale (si possible) Si impossible : médicaments anticortisoliques OP’DDD ( Mitotane) Aminoglutéthimide (Orimétène) EN CAS DE SURRENALECTOMIE OU DE TRT MEDICAL/ traitement substitutif par HYDROCORTISONE

HYPERALDOSTERONISME L’Aldostérone est stimulée par l’Hyperkaliémie La baisse de la volémie et du débit sanguin rénal (stimulation du système rénine-angiotensine) L’Aldostérone augmente la réabsorption du Na+ et la sécrétion du K+ au niveau du tube contourné distal et du tube collecteur CAUSES HYPERALDOSTERONISME SECONDAIRE par diminution du débit sanguin rénal ou troubles de l’équilibre hydro-électrolytique HYPERALDOSTERONISME PRIMAIRE par Tumeur unilatérale (syndrome de CONN) Hyperplasie bilatérale de la zone glomérulée

SIGNES CLINIQUES BIOLOGIQUES HTA bien tolérée, sans complication, résistante parfois aux médicaments habituels Fatigue musculaire, crampes, ou paralysies périodiques Polyuro-polydipsie modérée BIOLOGIQUES HYPOKALIEMIE+++ faible ou nette (toujours <3,9mmol/l) avec K urinaire conservé ou augmenté ALDOSTERONEMIE augmentée ++ Conditions de prélèvement: au repos, en décubitus , le matin à jeun ARRET DE TOUT TRAITEMENT ANTI HTA depuis 2 semaines SAUF inhibiteurs calciques et Prazosine. Spironolactone arrêté depuis 6 semaines REGIME NORMOSODE + 6 g NaCl la semaine avant le dosage + 3g Kcl RENINE PLASMATIQUE basse SURTOUT AUGMENTATION DU RAPPORT ALDOSTERONE/RENINE

TESTS DYNAMIQUES (differenciation adenome ou hyperplasie) Epreuve d’orthostatisme (provoque l’augmentation de la rénine) Dosage aldostérone/rénine avant le lever du matin puis après 4 h de station debout Sujets normaux avec HTA essentielle ou hyperplasie : augmentation de l’aldostérone Adénomes surrénaliens : aldostérone non modifiée Test au captopril (provoque une baisse de la rénine) 1mg/kg per os puis dosage 3h plus tard Sujets normaux ou hyperplasie : baisse de l’aldostérone Adénome sécrétant: pas de freinage d’aldostérone PLUS TRES UTILISE

IMAGERIE Tomodensitométrie surrénalienne Normale en cas d’hyperplasie Adénome>5mm visible Autres examens rarement pratiqués : scintigraphie et cathétérisme sélectif des veines surrénaliennes MAIS peut se poser le problème d’une HTA avec « incidentalome » surrénalien (tuméfaction bénigne non sécrétante de découverte fortuite) fréquent++ Toujours se fier aux dosages hormonaux Importance des protocoles et des conditions de prélèvement+++

TRAITEMENT Adénome de CONN : surrénalectomie unilatérale après préparation (réduction de l’HTA, recharge en K). Guérison si HTA récente.Traitement médical à discuter Hyperplasie surrénalienne : Spironolactone (Aldactone, Spiroctan) mais effets secondaires ( gynécomastie) Amiloride (Modamide) Un autre antihypertenseur est souvent nécessaire

INSUFFISANCE SURRENALIENNE L’insuffisance surrénale (IS) ( insuffisance de sécrétion du cortisol)S est: Soit surrénalienne: autoimmune (maladie d’Addison), métastatique, hémorragique, tuberculeuse Soit hypothalamo-hypophysaire (insuffisance tumorale ou post-chirurgicale ou d’origine iatrogène++ (corticothérapie prolongée) La décompensation aigue peut la révéler ou être une complication d’une IS connue Mesures préventives+++

MALADIE D’ADDISON Signes cliniques Asthénie+++ Constante, physique, psychique, sexuelle Augmentant dans la journée Amaigrissement++ Troubles digestifs Anorexie, nausées, douleurs, diarrhée Hypotension++ Melanodermie aux plis, régions découvertes, zones pigmentées, cicatrices, brun « sale » ou « bronzage » Pigmentation des muqueuses Stries foncées sur les ongles Signes biologiques non hormonaux Rares Hyponatrémie Hyperkaliémie Hypoglycémie

MELANODERMIE DE LA MALADIE D’ADDISON

DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE HORMONAL Cortisolémie basse le matin (<150 nmol/l) et pas ou faiblement stimulée par ACTH (Synacthène 250 mg IV ou IM) (dosage à 1h) ACTH élevée++ affirmant l’origine surrénalienne primitive de la maladie

CAUSES DES IS LENTES ACQUISES Pathologie auto-immune (60%) : IS isolée = maladie d’Addison (Présence d’anticorps anti-surrénaliens) ou associée à d’autres maladies PEA type 2 (IS 100%,hypothyroidie 69%, diabète 52%, vitiligo 4,5%) PEA type 1 (enfant) (IS 67%, hypoparathyroidie 82%, candidose cutanéo-muqueuse 75%, alopécie 30%, Biermer 14%, insuffisance gonadique 15%)

CAUSES DES IS LENTES ACQUISES Tuberculose ( <20%) Antécédent tuberculeux Calcifications surrénaliennes Infections non tuberculeuses Histoplasmose, coccidioidomycose, balstomycose, candidose, VIH et agents opportunistes) Médicaments Anticortisoliques Anticoagulants (hémorragie surrénalienne) Tumeurs malignes et métastases amylose

TRAITEMENT Efficace de façon spectaculaire et rapide Hydrocortisone* : comprimé 10mg 20 à 30 mg/j ( 2 matin, ½ ou 1 midi) Doses à doubler ou tripler en cas de traumatisme, infection, chirurgie,stress majeur,maladie sévère aigue REGIME NORMALEMENT SALE Suivi sur état clinique, TA, poids, ionogramme sanguin Fludrocortisone (florinef*) 50 à 100µg/jour En cas d’asthénie persistante et TA basse

IS LENTE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE MEDICAMENTEUSE IS par carence ACTH ne portant que sur le cortisol et les androgènes, peu sur l’aldostérone donc moins sévère. Risque de la méconnaître( sujets agés)et de la diagnostiquer lors d’une décompensation aigüe Tableau clinique : asthénie isolée sans mélanodermie, plutôt paleur Tableau biologique : hyponatrémie souvent importante, cortisolémie basse peu stimulée par synacthène (par absence prolongée d’ACTH), ACTH bas.

CAUSE = CORTICOTHERAPIE PROLONGEE Patients de dermato, pneumo, rhumato sous corticoides pendant des mois. Une dose >10mg de Prednisone pendant plus de 2 semaines peut freiner la surrénale L’insuffisance surrénale durera d’autant plus que la corticothérapie a été forte et longue. Seul signe= asthénie isolée après arrêt de la corticothérapie Biologie= cortisolémie basse Traitement : hydrocortisone 20mg/jour

INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE Soit par IS lente méconnue ou mal traitée+++ Soit par hémorragie bilatérale des surrénales Mortelle en quelques heures CIRCONSTANCES DE SURVENUE Méconnaissance du diagnostic Arrêt du traitement par hydrocortisone Insuffisance de traitement en cas d’augmentation des besoins Régime sans sel, déshydratation, chaleur

SIGNES Signes cliniques progressifs ou brutaux: fièvre, anorexie, nausées, vomissements, asthénie majeure, hypotension, déshydratation Sans traitement: collapsus, coma, mort Biologie Hyponatrémie++ Kaliémie limite supérieure ou haute Na urinaire élevé (fuite sodée) Prélèvement pour doser cortisolémie et ACTH et commencer le traitement avant le résultat

TRAITEMENT DE L’IS AIGUE Patient sous surveillance permanente (courbes vitales : Pls, TA, bilan des entrées et sorties) Rehydratation : 1 litre G5% + 9g NaCl les 30 premières minutes Puis 1 litre toutes les 4 h pendant 24h Traitement substitutif glucocorticoide Hémisuccinate d’hydrocortisone 100mg IV toutes les 6 heures pendant 24 h puis 50 mg toutes les 6 h puis 100 mg /24h ensuite puis Hydrocortisone per os Traitement substitutif minéralocorticoide rarement nécessaire Syncortyl 5/10mg/12h IM

PREVENTION DE L’INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE Pas de régime sans sel+++ INSUFFISANT SURRENALIEN CHRONIQUE STRESS INFECTION MINIME AVULSION DENTAIRE INFECTION SEVERE ARRET ALIMENTATION INTERVENTION TRAUMATISME INFARCTUS ACCOUCHEMENT PATIENT MEDECIN TRAITANT HOSPITALISATION HSHC IV ou IM 100mg puis 50mg/6h HSHC 50mg*3 hydratation HC * 2 OU 3 hydratation PREVENTION DE L’INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE Pas de régime sans sel+++

PHEOCHROMOCYTOME Tumeurs rares de la médullosurrénale (90%) et sécrétant des catécholamines (adrénaline et noradrénaline) Parfois tumeurs ectopiques (10%) entre le trou occipital et le sacrum. Risque de mort subite par trouble du rythme Dans 10% des cas, formes familiales (formes bilatérales du sujet jeune) dans le cadre d’une NEM type 2 (recherche cancer médullaire, hyperparathyroidie)

SIGNES CLINIQUES HTA PAROXYSTIQUE (25%) Début brutal avec céphalées, tachycardie, sueurs, pâleur, constriction abdominale puis thoracique TA >20 puis se normalise en quelques minutes HTA permanente (60%) Instable avec poussées asymptomatiques (Holter) Anxiété, sueurs, palpitations Signes atypiques Douleurs abdominales Troubles digestifs Accès de tremblements Oedeme pulmonaire

DIAGNOSTIC PARACLINIQUE DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Mise en évidence d’une hypersécrétion des catécholamines surtout au décours d’un paroxysme Dosages urinaires sur 24h des dérivés méthoxylés des catécholamines ( métanéphrines urinaires): sur urines acidifiées, avec dosage de la créatininurie (vérification du bon recueil) Dosage plasmatique de l’adrénaline, noradrénaline et des métanéphrines (sujet au repos strict, 3 prélèvements à 15 mn après mise en place d’un cathéter veineux, centrifugation à froid, et congélation immédiate. DIAGNOSTIC DE LOCALISATION IRM surrénalienne et abdominale Scintigraphie à la MIBG même en cas de découverte d’une tumeur en IRM car possibilité de localisations multiples

Phéochromocytome bilatéral Phéochromocytome droit

TRAITEMENT Chirurgical après préparation médicale Prazosine pendant 10 jours + B bloquant ou IEC ou inhibiteur calcique pour opérer un malade normotendu Contrôle tensionnel per-opératoire