LES HYPERKALIEMIES
Doser si possible la kaliurèse Kaliémie > 4.5 meq/l Vérifier l’absence de garrot, la durée de l’attente avant le dosage et la contraction musculaire Doser si possible la kaliurèse
I / Hyperkaliémies rénales (Kaliurèse < 20 mmol / 24 heures) Augmentation du pool K
1 / Créatinine élevée Insuffisance rénale Prise de diurétiques épargnant de K
2 / Créatinine normale A- Hypominéralocorticisme ICSA Adisson IEC, anti-RA2, anti-aldostérone surtout en association avec épargnants de potassium, diabète et AINS, Syndrome d’hyporéninisme, hypo-aldostéronisme
B- Désordre tubulaire rénal acquis Acidose tubulaire type 4 Amylose, diabète, drépanocytose, Obstruction des voies excrétrices
II / Hyperkaliémies extra-rénales (kaliurèse normale ou élevée) sans augmentation du pool K
1/ « Apports excessif de K en aigu,. par voie veineuse trop rapide, 1/ « Apports excessif de K en aigu, par voie veineuse trop rapide, en cas d’hypokaliémie »
2/ Pseudo-hyperkaliémies (problème de prélèvement) Hémolyse, Thrombocytose, leucocytose
3/ Transfert des cellules vers le plasma Acidoses métaboliques (gazeuses), Destruction cellulaire et hyper-catabolisme, Nécroses traumatiques, Rhabdomyolyses non traumatiques, Chimiothérapies (hémopathies), Intoxication digitaliques grave, Hypo-insulinisme, Et perfusion d’arginine et/ou de succinylcholine