besoins en terre, une notion variable Besoins de sécurité alimentaire Besoin incompressible de la famille : 1,4 tonnes par famille de glucide de base (manioc, maïs) : 250 kg x 6 personnes : 0,5 ha par an. Besoin monétaire lié à l’achat de denrées alimentaires Besoin des villes Besoins monétaires non alimentaires
Valeur de la production et besoin en terre Besoin auto alimentaire : 220/250 dollars/tonne : 0,5 ha Besoin monétaire : 220/250 dollars : 0,5 ha Valeur d’un ha de terre : 500 dollars
Valeur globale de la production agricole Bandundu = 500 millions de dollars RDC : 10 millions de ménages, 5 milliards de dollars Par an
Besoin monétaire des campagnes = besoin alimentaire des villes Villes // campagnes Besoin monétaire des campagnes = besoin alimentaire des villes
Tendance du besoin en terre Besoin alimentaire : croissant Besoin monétaire dans les campagnes : croissant Tendance des rendements : décroissants Prospective : pression plus grande sur les terres
alternatives Besoin alimentaire Augmentation des rendements : variétés améliorées, techniques culturales, lutte anti-érosive Augmentation de la durée des cultures après jachère (amélioration de la jachère y compris par des reboisements) Meilleure répartition dans l’espace de la pression agraire, équipement des ménages Augmentation des cultures de savane et de terrasse, diversification des cultures, traction animale Augmentation des productions pérennes locales substitut des produits achetés Augmentation des importations
Alternatives Besoins monétaires Augmentation des prix agricoles Diminution des coûts d’accès au marché (infrastructures, commercialisation, moyens de transport) Cultures pérennes Augmentation des rendements agricoles Augmentation des durées de cycle cultural Alternatives non agricole (pêche, pisciculture, apiculture etc).
Conclusion personnelle Transformer les paysans en rentiers ne les fera pas manger Ni les citadins Sauf à transformer tout le monde en dépendants des aides alimentaires et de mécanismes de compensation ingérables et hautement à risque pour la sécurité alimentaire Il n’y a pas d’alternative à l’amélioration des performances de l’agriculture paysanne Rien de significatif ne sera fait en dehors de cela, en matière de diminution des émissions de carbone en RDC
Merci pour votre attention