Les guerres médiques les premières confrontations entre l’Orient et l’Occident Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
D’abord, les Grecs colonisent les côtes de la Méditerrannée, de l’Ouest à l’Est 2e vague de coloni-sation : de 675 à 600 avant Jésus-Christ. 1e vague de coloni-sation : de 800 à 675 avant Jésus-Christ. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Loin, à l'est, un ennemi se prépare... Ce sont les Perses, venus du Moyen-Orient, qui sont en pleine expansion. À leur tête, le roi Darius 1er le Grand espère conquérir un grand territoire, dont la Grèce (fin du VIe siècle av. J-C.). Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Vers 500 avant Jésus-Christ Arrêtés par le peuple des Scythes dans les steppes du nord, les Perses se tournent vers l’Asie Mineure, où se trouvent des villes de colonies grecques. Ils envahissent les cités grecques ioniennes et leur imposent un tribut collecté par des gouverneurs despotes. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. 498 avant Jésus-Christ Assemblée de Milet Les citoyens de Milet se révoltent contre l’envahisseur ! Le tyran Aristogoras est à la tête de la rébellion. Ruines de Sardes Aidés par quelques cités grecques occidentales (Athènes et Érétrie), les Ioniens attaquent Sardes, la capitale Perse en Asie Mineure, mais échouent et se replient. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Milet aura beaucoup de peine à se relever de ses ruines... Thermes de Milet 494 avant J.-C. Darius réplique bientôt en mettant la ville de Milet à feu et à sang, infligeant ainsi une cruelle défaite aux Grecs. Milet aura beaucoup de peine à se relever de ses ruines... Théâtre de Milet Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. Phrynichos, un tragédien grec, monte une pièce de théâtre intitulée « La prise de Milet », à Athènes... Théâtre grec Les Athéniens, outragés de se voir rappeler la source de leur honte, lui infligent une amende de 1000 drachmes et interdisent la représentation de cette pièce à l’avenir. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Vers 492 avant Jésus-Christ Le général perse Mardonios prend le contrôle de la Thrace, puis, vers 490 avant Jésus-Christ, les îles des Cyclades. Les Grecs se rendent compte du danger imminent à leurs portes. Le conflit entre Grec et Perses prend véritablement naissance à ce moment. Voyons de plus près les différences des deux armées. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Des citoyens qui défendaient leur patrie ? Des mercenaires étrangers ? Voici quelques représentations de guerriers grecs : ce sont des hoplites. Selon vous, qui étaient-ils ? Des citoyens qui défendaient leur patrie ? Des mercenaires étrangers ? Des militaires professionnels ? Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Un hoplite possède trois caractéristiques importantes : 1. C’est un citoyen libre 2. Il est assez riche pour acheter son équipement 3. Il est le défenseur de sa terre et de la cité d’où il provient. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
De quoi est constituée la panoplie d’un hoplite moyen ? 1. Le casque 2. L ’armure 3. Le bouclier De quoi est constituée la panoplie d’un hoplite moyen ? 4. L’épée 5. La lance Et le matériau le plus utilisé ? Le bronze ! Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. De leur côté, les Perses avaient un système militaire différent : chaque homme devait servir dans l’armée jusqu’à 50 ans Un jeune guerrier perse apprenait à monter à cheval et à tirer à l’arc ; il devait être prêt à se battre dès ses 20 ans. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Quelles étaient les principales fonctions des guerriers perses ? 1. Lanciers 2. Archers 3. Cavaliers légers munis d’un arc 4. Cavaliers lourds Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. Donc, les Perses forment une armée diversifiée, avec des archers, des fantassins et des cavaliers... Tandis que les Grecs sont spécialisés dans l’infanterie lourde, peu enclins à se servir d’archers et de cavaliers. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
La première guerre médique Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
490 avant Jésus-Christ : La bataille de Marathon Baie de Marathon D’abord, les Perses jouent de malchance : une tempête les empêche de débarquer à Marathon. Puis, ils arrivent massivement sur les plages de la baie de Marathon. Puis, la bataille de Marathon prend lieu, entre 50,000 Perses et 10,000 Grecs. Les archers Perses tirent sans relâche sur les hoplites lourdement armés. La plaine de Marathon Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Tombe des hoplites de Marathon Darius, le roi Perse, rit de voir le stratège grec Miltiades envoyer ses troupes vers une mort certaine. Mais les lourdes armures hoplites rendent les Grecs presque invulnérables aux flèches et aux lances courtes des Perses. Les Grecs, victorieux, n’eurent qu’à enterrer environ 200 morts, contre 6,400 Perses ! Tombe des hoplites de Marathon Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Hoplite grec victorieux La bataille de Marathon marque la fin d’une courte, mais intense épopée. Les Grecs identifient immédiatement leur victoire à une intervention divine, ainsi qu’à la valeur du stratège Miltiades et des invincibles hoplites athéniens. Les Perses, de leur côté, retournent chez eux après cette cuisante défaite. L’empire de Darius décline peu à peu, présageant ainsi la ruine de son royaume. Ruines de Persépolis Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
La seconde guerre médique Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. 486 avant Jésus-Christ Enragé par la défaite de son père Darius, Xerxès succéda à ce dernier sur le trône perse et jura de se venger des Grecs. Il tenait à voir rouler à ses pieds la tête de tous les hoplites de la Grèce. Cette fois, la guerre serait sans pitié. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Région des Thermopyles 480 avant Jésus-Christ : la bataille des Thermopyles La plupart des habitants du Péloponnèse font front commun contre les Perses qui s’avancent au nord. Gorge des Thermopyles Région des Thermopyles Thermopyles est une région montagneuse au nord-ouest d’Athènes. Une gorge étroite ne laisse passer que peu d’hommes à la fois. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Bataille des Thermopyles Les Grecs, menés par Léonidas, vont à la rencontre des troupes de Xerxès, sachant qu’ils seront écrasés, car l’ennemi est au moins cent fois supérieur en nombre. Néanmoins, les hoplites livrent une lutte sans merci aux Perses, ralentissant ainsi leur avance. Bataille des Thermopyles Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Tombe des Spartiates aux Thermopyles On se rappellera longtemps le sacrifice de Léonidas et de ses hoplites spartiates, car ils ont permis aux Athéniens de se préparer à l’arrivée de Xerxès en Attique. On a érigé une statue de Léonidas pour se rappeler de son courage. Statue de Léonidas Tombe des Spartiates aux Thermopyles Une tombe fut consacrée pour les guerriers grecs morts aux Thermopyles. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Toujours en 480 avant Jésus-Christ Pathénon d’Athènes Malgré le sacrifice de Léonidas et ses hommes, l’impensable se produit : Athènes est saccagée, pillée et détruite par Xerxès. Mais tout n’est pas joué : pendant que Léonidas retient l’ennemi aux Thermopyles, les Athéniens s’organisent ; ils s’embarquent sur mer avec leur trières afin de faire face aux Perses dans un ultime combat maritime. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
480 avant Jésus-Christ : la bataille de Salamine Dans la baie de Salamis, les 300 trières grecques, plus rapides, harcèlent les 500 lourdes galères orientales et en coulent 200, assez pour décourager l’ennemi qui abandonne et rebrousse chemin. Baie de Salamine Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
479 avant Jésus-Christ : la bataille de Platée Encore une fois, les Grecs s’illustrent au combat en écrasant l’armée de Xerxès. Le général perse Mardonios y perd la vie aux mains des hoplites. Site de Platée Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. Un monument à Delphes et un temple à Athènes sont construits en l’honneur des Platéens qui ont fait fuir les Perses hors de la Grèce. Xerxès s’en retourne chez lui et le reste de la flotte perse est défaite au cap Mycale. Temple d ’Athéna Monument de Delphes Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Et Xerxès, dans tout ça ? Que devient-il ? Les Grecs s’en sortent donc victorieux, grâce à leur chance, à leur courage et à la qualité de leur équipement militaire. Et Xerxès, dans tout ça ? Que devient-il ? Tombe de Xerxès Il meurt assassiné à la cour royale des Perses dans un sinistre complot en 465 avant Jésus-Christ. Voici sa tombe. Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. Quant aux Grecs, ils sont toujours divisés. Athènes renaît de ses cendres et fonde la ligue de Délos pour regrouper une coalition de cités ; ainsi, ils peuvent mieux se défendre contre un nouvel ennemi. Cependant, cette ligue ne fait pas l’unanimité (à Sparte particuilèrement) et cela mène à la guerre du Péloponnèse. Île de Délos Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. Persépolis Imaginez le point de vue des Perses, lorsque la nouvelle de la défaite de Xerxès leur est parvenue... Leur empire ne s’en relèvera jamais. Ils harassent les Grecs pendant encore un siècle et demie, jusqu’à ce que Alexandre le Grand vienne cogner à leur porte. Chacun son tour... Ruines de Persépolis Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.
Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001. « Moi, Olivier Ménard, jure de défendre la cité qui m’a vu naître. Je ne déshonorerai pas les armes que je porte, et je protégerai mes frères par la force de ma vie. » Présentation faite dans le cadre du cours des technologie de l’information et des communications dans les moyens et grands groupes EDU 7492, groupe 20, à l’Université du Québec à Montréal, à la session printemps 2001. Courriel : teeteedabelyoo@hotmail.com Olivier Ménard, EDU 7492, printemps 2001.